Une situation financière favorable
Le niveau élevé de la capacité d’autofinancement de la commune lui a permis, au cours de la période 2011-2016, de financer ses dépenses d’investissements sans recourir à l’emprunt et donc de se désendetter sensiblement. L’encours de sa dette a baissé de 34 % entre 2011 et 2016. Il s’établissait à 408 € par habitant en 2016, contre plus de 1 000 € par habitant en moyenne dans l’ensemble des communes de même taille. A la fin de l’année 2015, la reprise en régie des activités liées à la petite enfance, jusque-là assurées par une association, a permis de réaliser des économies, de l’ordre de 340 000 euros par an, tout en élargissant l’offre de services. L’amélioration de sa situation financière a permis à la commune d’abaisser en 2017 le taux de la taxe d’habitation.
Des marges de progrès
En particulier, la commune doit faire porter son effort sur le temps de travail de ses agents, au nombre de 366, soit 352 équivalents temps pleins, dont la durée annuelle moyenne du travail (1 554 heures) est inférieure à la durée légale (1 607 heures), ce qui entraine un surcoût de 441 000 euros par an. De même, elle doit veiller à réduire l’absentéisme. Ces efforts de gestion devraient permettre de mettre en place en 2019, alors que cela aurait dû être fait en 2018, le nouveau régime indemnitaire des agents publics tout en maîtrisant l’évolution de la masse salariale. La commune doit aussi s’attacher à mieux respecter les procédures de recrutement, notamment de ses cadres.
Enfin, des marges de manœuvre financière doivent être recherchées dans le développement des mutualisations de services et de moyens avec la communauté d’agglomération.
La chambre régionale des comptes formule quatre recommandations