Le contrôle de la commune de Saint-Jean-d’Illac par la chambre régionale des comptes met en évidence le surdimensionnement de projets portés par cette commune, de près de 8 000 habitants aujourd’hui, dont la croissance accélérée de la population a entrainé une onéreuse politique d’investissements, qui devraient (zone d’activité) ou devront (eau et assainissement) relever de l’intercommunalité pour certains. Le projet d’implantation d’une aviation d’affaires, porté par l’association Conservatoire de l’Air et de l’Espace d’Aquitaine (CAEA) et finalement abandonné, a soulevé un certain nombre d’anomalies au regard des règles de la commande publique de même que la prise en charge par la ville du dépôt de la marque Avialand. Le défaut d’avis domanial affecte la régularité de la signature du bail commercial pour l’exploitation municipale d’un bar ainsi que l’importance du loyer dû ou la prise en charge des travaux d’embellissement par la commune. Elle doit aussi veiller au contrôle des subventions versées aux associations et au déport d’élus « intéressés». Enfin, diverses anomalies ont concerné les ressources humaines sur la période.