Sur le plan de la fiabilité des comptes, la commune dispose, au 1er janvier 2025, en sus du budget principal, de deux budgets annexes, dont celui de l’aérodrome qu’il faudra doter, dès 2026, de l’autonomie financière. Le suivi du patrimoine doit être amélioré et l’inventaire des biens fiabilisé. Enfin, de nombreuses créances, compromises, doivent être provisionnées.
La situation financière du budget principal est favorable. De 2019 à 2024, le cycle de gestion, caractérisé par une dynamique des produits et une hausse contenue des charges, a dégagé une capacité d’autofinancement importante, permettant de financer les dépenses d’équipements sans recourir à l’emprunt. Fin 2024, la dette, contenue à 2,3 M€, ne représentait que 2,2 années d’autofinancement. Dans ce contexte, la commune dispose de marges de manœuvre significatives pour prolonger son effort d’investissement.
À l’inverse, le budget annexe du port de plaisance est sous tension. Si la fréquentation de l’équipement, en hausse depuis cinq ans, et une maîtrise des charges de gestion ont permis au cycle d’exploitation de dégager un autofinancement brut important, un endettement élevé (6,1 M€ fin 2024) continue de peser sur l’équilibre des comptes. Depuis 2019, les disponibilités financières dégagées ne suffisent plus à couvrir les annuités en capital des emprunts. En outre, le financement sur fonds propres des dépenses d’équipement a rendu la trésorerie exsangue, conduisant le Trésor public à devoir consentir des avances, lesquelles devront être remboursées dans les plus brefs délais.
En matière de gestion des ressources humaines, caractérisée par une baisse des effectifs sur la période, la commune devra se conformer à la réglementation en matière de temps de travail sur de nombreux points (durée annuelle, jour indu de congé, cycles de travail, paiement d’heures supplémentaires). Elle devra également préciser sa stratégie en matière de recrutement et de formation, tandis que sa démarche de prévention des risques professionnels nécessitera d’être complétée et de faire l’objet d’un suivi annuel.
Concernant la commande publique, la commune doit pallier de nombreuses insuffisances : mieux recenser ses besoins pour inscrire ses achats les plus importants dans les procédures de marchés publics, élargir ses supports de publicité afin de susciter une plus large concurrence et sécuriser les rapports d’analyse des offres lors des consultations.


