La commune de Langon, financièrement saine jusqu’en 2014, s’est lancée dans une opération de redynamisation du centre-bourg par la création d’une galerie commerçante tournée vers les commerces de bouche et a utilisé la formule du bail emphytéotique administratif pour obtenir le financement du projet par son cocontractant sans passer par un marché de travaux, formule désormais interdite. Or, la galerie n’a pas fonctionné et le bail a dû être résilié de manière anticipée au bout de 4 ans. Le déficit a finalement été mutualisé au niveau de l’intercommunalité (revente du bâtiment à l’intercommunalité à un coût majoré de 63 % par rapport à l’estimation des domaines) et ainsi transféré aux communes membres et à leurs contribuables, ce qui a permis de retrouver des capacités d’investissement à partir de 2020.
Plus généralement la chambre souligne la nécessaire maitrise des charges de personnel et formule plusieurs recommandations pour corriger les irrégularités et erreurs de gestion concernant les ressources humaines (gestion du temps de travail, attribution des primes notamment) ainsi que les marchés publics (par exemple, la computation des seuils et le respect des procédures).