Dans le cadre d’une enquête nationale portant sur plus de trente organismes publics, la chambre régionale des comptes d'Île-de-France a contrôlé le réseau de chauffage urbain de la commune de Dammarie-lès-Lys à compter de 2013.
Dès sa création, en 1969, la gestion du réseau a été confiée en délégation de service public à des opérateurs spécialisés.
Depuis 2018, le réseau de chaleur urbain de Dammarie-lès-Lys a abandonné les énergies fossiles au profit de la géothermie et contribue à la politique nationale de transition énergétique. Grâce à cette transformation, la commune a évité les pénalités des quotas de dioxyde de carbone (CO2) et a obtenu le soutien financier de la région et d’autres acteurs spécialisés.
Néanmoins, l’information fournie aux élus s’avère insuffisante. Le respect des obligations en matière environnementale, la gestion des quotas de CO2, et la composition des frais de groupe facturés par l’opérateur manquent, en particulier, de transparence.
Enfin, contrairement aux espoirs suscités par le passage à la géothermie, la facture énergétique des usagers n’a pas été allégée par rapport à un prix conjoncturellement bas du gaz. Par ailleurs, le coût élevé des investissements pour passer à la géothermie explique, en partie, cette situation.
La chambre formule trois recommandations à la commune.