La population de Brétigny-sur-Orge est passée de 20 000 habitants, en 1999, à environ 22 000 habitants aujourd'hui. La croissance démographique est appelée à se poursuivre, avec l’aménagement en cours des deux zones d’aménagement concerté (Zac) des Sorbiers et de Clause Bois Badeau, qui porte sur la réalisation de près de 2 400 logements et plus de 20 000 mètres carrés réservés aux activités et équipements publics.
La situation financière
L’autofinancement des dépenses d’investissement s’est amélioré au cours de la période 2006 à 2010. La capacité d’autofinancement (Caf) brute se situe à un niveau sensiblement plus élevé que la moyenne de la strate démographique à laquelle appartient la commune, avec 234 €/habitant contre 171 €/habitant. Cette augmentation de la Caf brute résulte de la maîtrise de certaines charges de fonctionnement, charges externes et charges financières par exemple, et de la hausse des taux de la fiscalité locale, conjuguée à la croissance des bases fiscales. Quant à la capacité d’autofinancement nette, obtenue après remboursement en capital de la dette, elle est plus de deux fois plus élevée que celle des communes comparables, avec 155 €/habitant, contre 70 €/habitant.
La capacité à autofinancer une part substantielle des dépenses d’investissement a permis à la commune de limiter le recours à l’emprunt et, par voie de conséquence, de maîtriser l’encours de la dette, qui a même diminué depuis 2006. En 2010, les principaux ratios d’endettement, qu’il s’agisse de l’encours ou de l’annuité de la dette, se situent à un niveau sensiblement inférieur aux moyennes de la strate.
La gestion du personnel
Les dépenses de personnel sont relativement élevées. En 2010, elles s’élevaient à 731 € par habitant et représentaient un peu plus de 64 % des dépenses réelles de fonctionnement. Le nombre d’agents employés par la commune a augmenté de 65, soit environ 15 %, au cours de la période 2006-2010 : les créations de postes ont principalement concerné la filière sociale, avec le recrutement de 42 assistantes maternelles, et la filière médico-sociale, avec 17 postes de puéricultrice, infirmière, psychologue et auxiliaire de puériculture.
La gestion du personnel fait apparaître certaines irrégularités auxquelles il convient de remédier : déclaration non exhaustive auprès du centre de gestion des vacances de poste, versement de primes à des agents en l’absence de fondement juridique et de délibération, liquidation des heures supplémentaires non conforme aux prescriptions règlementaires.
Les marchés
La passation et l’exécution des marchés peuvent être améliorées sur certains points, afin de préserver au mieux les intérêts financiers de la collectivité.
L’accueil de la petite enfance
La commune, confrontée à une croissance démographique relativement rapide, a apporté une attention particulière à l’accueil de la petite enfance, qui concerne les enfants dont l’âge est compris entre quatre mois et trois ans. Outre que c’est dans ce secteur qu’a principalement été effectué le recrutement de personnel, il a également bénéficié de la réalisation d’un important équipement public, la Maison de l’enfance, ouverte en avril 2007, qui abrite notamment le centre multi-accueil, le relais d’assistantes maternelles et la crèche familiale.
Au total, la commune dispose de cinq établissements d’accueil de jeunes enfants (EAJE) : deux centres multi-accueil, une crèche familiale, une halte-garderie, un jardin éducatif, qui offrent une capacité d’accueil de 220 places. Son action s’appuie également sur la présence, en 2011, de 231 assistantes maternelles agréées indépendantes exerçant sur la commune, ce qui correspond à une capacité d’accueil de 625 places.
Le coût de la politique d’accueil des jeunes enfants s’élève à presque 10 % du total des dépenses de fonctionnement de la commune.