Synthèse des observations définives:
Albi, avec 52 000 habitants, est une ville moyenne, d’une aire urbaine qui connaît une croissance régulière de sa population dans les dix dernières années, aire qui se rapproche des100 000habitants.
La situation financière : L'analyse financière rétrospective sur la période2005-2010conclut à :
- une capacité d’autofinancement disponible, après remboursement du capital de la dette, à un bon niveau à l’exception de l’année 2007 suite à des opérations de régularisation comptable de prêts revolving,
- un produit fiscal qui évolue de 25,9 %, augmentation qui résulte majoritairement du dynamisme des bases,
- un coefficient de mobilisation du potentiel fiscal supérieur à 1, tiré par le foncier bâti laissant peu de marge de manœuvre au sens habituel en matière fiscale, sauf en ce qui concerne la taxe d’habitation,
- une relative maîtrise des dépenses de fonctionnement de 2005 à 2009, avant la diminution des compétences opérée en 2010,
- un financement propre disponible soutenu, conséquence d’une politique budgétaire maîtrisée,
- le maintien d’un fonds de roulement à un niveau élevé,
- un endettement (corrigé de la dette récupérable) moyen à ce jour, sous réserve des répercussions financières des investissements à venir.
Les ressources humaines : Malgré les efforts faits pour maîtriser les dépenses de personnel, on observe en 2009 que l’excès - par rapport aux moyennes nationales - des absences pour maladie ordinaire et accident de travail et de trajet, représente une vingtaine d’emplois. Celui du non respect de la réglementation sur les congés annuels peut être évalué à une trentaine d’emplois. La ville est invitée à corriger ces causes structurelles d’accroissement de ses charges financières.
L’attractivité territoriale : La chambre prend acte de la stratégie ambitieuse d’attractivité territoriale de la ville et recommande la mise en place d’une programmation financière de l’ensemble de ses projets. En matière d’évaluation, elle invite la collectivité à poursuivre et finaliser son approche normative en se dotant d’un système d’évaluation propre.
La gestion immobilière : Dans le domaine de la politique immobilière, la démarche de la collectivité a été directement opérationnelle, concrète, pragmatique. Des résultats significatifs sont atteints. Il est cependant recommandé à la ville, comme elle l’a fait dans d’autres domaines, de mettre au point une réflexion stratégique approfondie afin de réaliser un schéma directeur immobilier.
Sommaire du rapport
Sommaire:
1 - Présentation de la commune.. 5
1.1 - Présentation d’Albi 5
1.2 - Population du chef-lieu du Tarn. 5
1.3 - Les moyens humains et financiers. 6
2 - LES TRANSFERTS DES SPIC A LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE L’ALBIGEOIS (C2A)
3 - LA SITUATION FINANCIERE.. 6
3.1 - Formation de l’autofinancement 6
3.1.1 - Le niveau de l’autofinancement 6
3.1.2 - Les composantes de l’autofinancement 7
3.2 - L’investissement 10
3.2.1 - Les dépenses d’investissement 10
3.2.2 - Le financement propre disponible. 10
3.2.3 - L’endettement 11
4 - LES RESSOURCES HUMAINES. 12
4.1 - Les dépenses de personnel 12
4.2 - Les effectifs. 12
4.3 - L’absentéisme. 13
4.4 - Le régime des congés annuels. 13
4.5 - Les logements de fonction. 14
4.6 - L’emploi de travailleurs handicapés. 15
5 - attractivité territoriale et amorce D’une politique d’évaluation des politiques publiques. 15
6 - La STRATEGIE D’ALBI EN MATIERE DE GESTION IMMOBILIERE.. 16
6.1 - Les objectifs. 16
6.2 - Le processus de décision. 17
6.3 - La gestion du patrimoine et l’organisation des travaux. 18
6.4 - Le bilan. 18