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Centre hospitalier Léon Binet de Provins (Seine-et-Marne)

CRC ÎLE-DE-FRANCE

Le centre hospitalier Léon Binet à Provins, établissement public de santé de taille moyenne de proximité à vocation généraliste, emploie un peu moins de 900 personnes. Il compte 438 lits et places toutes activités confondues dont 192 lits et places en MCO, 28 en psychiatrie et 58 les soins de suite et de réadaptation (SSR gériatrique, locomoteur et neurologique). Un EHPAD de 150 lits, un Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie et un Institut de Formation en Soins Infirmiers lui sont rattachés. L’établissement est découpé en deux pôles soignants et un pôle Médico-Technique.

Synthèse


Les comptes du centre hospitalier permettent de donner une image fidèle de l’activité de ce centre hospitalier.
Une des causes des déficits enregistrés par l’établissement au cours des années récentes est la diminution importante de recettes d’activité du titre I subie depuis 2010 dans le contexte d’un passage à la tarification à l'activité qui semble l’avoir pénalisé.
L’établissement apparaît ainsi de plus en plus dépendant de l’extérieur pour ses recettes : de l’État pour les subventions publiques et du conseil général pour les produits liés à l’hébergement ou à la dépendance. Ces recettes représentent en effet aujourd'hui un tiers du total des produits d’exploitation.
La capacité d'autofinancement ne laisse pas à l’établissement de marges de manœuvre suffisantes pour l’avenir. Après deux années 2008 et 2009 riches en investissements, l’établissement a peu investi en 2010 et 2011 alors que les équipements vieillissent.
Pour compenser la baisse de l’activité, la direction de l’hôpital a mis en œuvre une stratégie de réduction des effectifs et des capacités. La stratégie de réduction des coûts fixes a cependant connu des limites techniques, notamment dans les services de maternité au sein desquels il est difficile de diminuer les effectifs en deçà d’un certain seuil.
La réorientation récente de l’activité en faveur de la gériatrie semble constituer une réponse adaptée aux difficultés qui viennent d’être évoquées.
La progression de l’activité des urgences sur la période examinée dénote des potentialités que l’établissement se doit de mieux exploiter à l’avenir en développant son attractivité, en diminuant son taux de fuite et en développant des services d’aval répondant à la demande.