La situation financière de l’établissement est excellente. Son bilan est sain. Peu endetté, disposant d’une bonne capacité d'autofinancement, l’hôpital peut envisager l’avenir avec sérénité, notamment vis-à-vis du financement de ses projets d’investissement, et ce, d’autant plus que sa politique d’amortissement et de provision est particulièrement exigeante. Ses comptes sont fiables, même si la chambre considère que les provisions mériteraient d’être réajustées.
Sans doute, certains domaines de sa gestion pourraient-ils encore être améliorés : la qualité du recouvrement (ce qui impliquerait de perfectionner la chaîne de facturation-recouvrement), la politique d’amortissement, la surveillance plus étroite des dépenses de personnel, parfois trop élevées, la diminution du coût des unités d’œuvre de certaines fonctions.
En ce qui concerne ce dernier point, la chambre a observé qu’à côté des points forts – qui représentent la majeure partie de l’activité – l’établissement présente certaines faiblesses comparativement à la moyenne des établissements. C’est notamment le cas de trois fonctions : la stérilisation, la pharmacie et la gestion économique. Pour ces fonctions, le coût d’unité d’œuvre en dépenses de personnel et en produits pharmaceutiques et à usage médical apparaît excessif au regard de la moyenne de l’échantillon constitué par le Groupe pour l’amélioration de la comptabilité analytique hospitalière.