Les infrastructures routières
Le réseau structurant de l’agglomération brestoise est constitué d’environ 1 109 km de voies, réparties entre 260 km de voirie d’agglomération et 849 km de voirie de proximité.
L’accession au statut de métropole a confirmé la large compétence voirie de l’intercommunalité brestoise. En application de la loi NOTRé, 45 km de routes départementales ont été transférés dans le domaine public routier de Brest Métropole.
Le dispositif de gouvernance donne une place importante aux communes, au travers des contrats territoriaux signés avec chaque maire, sauf avec la commune de Brest, exception à laquelle la chambre recommande de mettre fin.
Brest Métropole utilise les vecteurs et médias généraux (panneaux, radios) pour informer les usagers, et a institué une concertation en fonction des usages ou des typologies.
La gestion des déplacements et du réseau
La politique locale de déplacements résulte de différents documents d’aménagement réalisés par plusieurs acteurs, dont un schéma directeur d’agglomération et de gestion de trafic (SDAGT), dispositif de coopération avec l’État, la région et le département du Finistère, qui a pour objectifs de limiter la congestion du trafic routier, d’améliorer la gestion des évènements et d’améliorer l’information des usagers de l’agglomération brestoise.
La métropole dispose d’une documentation satisfaisante pour les chaussées, et produit des bilans annuels permettant de cartographier et comptabiliser les interventions réalisées. En revanche, le recensement des ouvrages d’art reste assez sommaire, à l’exception des plus complexes d’entre eux. Pour l’améliorer, un partenariat a été formalisé avec le Cerema.
En matière d’entretien et d’exploitation, Brest Métropole s’est dotée de niveaux de services qui définissent les objectifs dans cinq domaines : viabilité hivernale, signalisation horizontale, autres opérations d'entretien, signalisation lumineuse, éclairage. La chambre recommande de formaliser davantage la politique d’entretien et d’exploitation de la voirie et se doter d’outils de suivi de sa mise en œuvre (fixation d’objectifs et d’indicateurs de suivi).
L’organisation des services et les moyens employés
L’entretien et l’exploitation du réseau routier sont confiés à la direction voirie-réseau-infrastructures (DVRI) qui est composée de 213 agents et dont les fonctions et les services sont territorialisés. La DVRI dispose d’un inventaire détaillé de son parc composé de 426 engins, dont le renouvellement fait l’objet d’une programmation pluriannuelle.
En termes budgétaires, les dépenses de fonctionnement relatives à la voirie diminuent de 5,2 % au cours de la période 2014-2019, en lien avec la baisse des dépenses de personnels et des achats de biens nécessaires à l’exercice de la compétence. En contrepartie, les dépenses relatives aux prestations d’entretien et d’exploitation augmentent de plus de 8 %.
Les dépenses d’investissement relatives à la voirie font l’objet d’une programmation pluriannuelle. La dépense annuelle moyenne au cours de la période 2014-2019 est de14,5 M€. Les dépenses pour travaux de voirie s’établissent à 8,7 M€ par an, qui concernent pour moitié l’entretien et pour moitié le développement du réseau.
En 2019, les coûts complets des dépenses de voirie s’établissent respectivement à 27 002 € par km et 142,79 € par habitant.


