Au-delà des remarques sur la qualité de l’information et la fiabilité des comptes, la chambre relève que le principal enjeu financier concerne les frais de personnel dont la part dans les charges d’exploitation s’est élevée en moyenne à 52,8 % sur 2018-2019. De réels efforts ont été entrepris pour diversifier les ressources de l’établissement, mais l’essentiel des recettes provient des subventions publiques (73,8 % en 2018). Un risque d’effet de ciseaux pèserait sur la situation financière de la Nef si les subventions évoluaient moins rapidement que les frais de personnel favorisés par une clause contractuelle de revalorisation des rémunérations brutes de 2,5 % par an. La Nef devra ainsi rester vigilante.

Angoulême_Rempart_du_Midi_JLPC - Wikimedia Commons