La chambre constate qu’à Créteil la mission de service public en matière de restauration collective est globalement assurée de manière satisfaisante pour tous les publics concernés : majoritairement les enfants (restauration scolaire, crèches) mais aussi les personnes âgées et les personnels communaux. Les repas sont de bonne qualité, l’accès de tous les publics concernés est assuré.
Cependant, la gestion du service est éclatée entre différents opérateurs dont certains ont les mêmes publics à servir : commune, centre communal d’action sociale (CCAS) et intercommunalité (établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir). Cette complexité, visiblement assumée, ne permet pas à la commune de connaître les coûts de la restauration collective. Certains paraissent pourtant très élevés par comparaison avec les moyennes nationales. La chambre a ainsi calculé que le coût de revient du repas d’un agent administratif s’établit à 15,20 €.
Pour la restauration scolaire, la chambre relève que, sur la période 2013-2017, la hausse de la participation des familles (+ 29 %) a été supérieure à celle des coûts de revient (+ 11 %).
La chambre formule huit recommandations de gestion et aucun rappel au droit.