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RAPPORT D’OBSERVATIONS
DÉFINITIVES
ET SA RÉPONSE
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES
DU GRAND-FIGEAC
(Lot)
Exercices 2012 et suivants
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
2
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
3
TABLE DES MATIÈRES
SYNTHÈSE
...............................................................................................................................
5
RECOMMANDATIONS
.........................................................................................................
6
INTRODUCTION
....................................................................................................................
7
1.
PRÉSENTATION
.............................................................................................................
8
Le périmètre de l’intercommunalité
..........................................................................
8
Les compétences de l’intercommunalité
...................................................................
9
1.2.1.
Les compétences ouvrant droit à la DGF bonifiée
.......................................
10
1.2.2.
Les compétences supplémentaires
...............................................................
13
1.2.3.
Les compétences qui seront prochainement transférées
..............................
14
1.2.4.
Le poids financier des compétences
............................................................
15
La gouvernance
........................................................................................................
17
1.3.1.
La représentation des communes
.................................................................
17
1.3.2.
La communication dans les territoires
.........................................................
18
1.3.3.
La structure administrative
..........................................................................
19
2.
LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DANS SON TERRITOIRE
......................
21
Les cinq bassins de vie
............................................................................................
21
L’évolution de la population et des emplois
............................................................
22
2.2.1.
Une dynamique démographique hétérogène sur le territoire
.......................
22
2.2.2.
Les emplois
..................................................................................................
23
2.2.3.
L’accessibilité
..............................................................................................
24
2.2.4.
L’h
abitat
.......................................................................................................
26
3.
L’EXERCICE DE LA SOLIDARITÉ INTERCOMMUNALE
.................................
27
La stratégie fiscale et financière
..............................................................................
27
L’harmonisation fiscale
...........................................................................................
27
3.2.1.
Les effets des fusions successives
................................................................
28
3.2.2.
Le levier fiscal
..............................................................................................
28
3.2.3.
Les
flux financiers au sein de l’intercommunalité
.......................................
29
3.2.4.
L’optimisation du coefficient d’intégration fiscale
......................................
32
La mutualisation des services
..................................................................................
33
4.
LES AUTRES LEVIERS D’ACTION
..........................................................................
34
La politique de développement économique
...........................................................
34
4.1.1.
Les zones d’activité
......................................................................................
34
4.1.2.
Le centre de formation de l’industrie
...........................................................
37
4.1.3.
Les initiatives en cours
.................................................................................
38
La politique d’aménagement, du logement social et de l’habitat
............................
40
4.2.1.
Les opérations en faveur de l’habitat
...........................................................
40
4.2.2.
L’aménagement des cœurs de ville et de village
.........................................
41
Le plan action santé
.................................................................................................
42
Les actions en faveur du développement durable et la lutte contre le réchauffement
climatique
................................................................................................................
43
4.4.1.
Le territoire à énergie positive pour la croissance verte
..............................
43
4.4.2.
La mise en place du plan climat-air-énergie territorial
................................
44
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
4
5.
LA SITUATION BUDGÉTAIRE ET FINANCIÈRE
.................................................
45
Le budget et la qualité des informations budgétaires
..............................................
45
5.1.1.
L’unité budgétaire
........................................................................................
45
5.1.2.
La qualité de l’information budgétaire
........................................................
47
5.1.3.
La qualité des prévisions
..............................................................................
48
La situation financière
.............................................................................................
49
5.2.1.
La performance financière
...........................................................................
49
5.2.2.
Le financement des investissements
............................................................
52
5.2.3.
L’endettement
..............................................................................................
53
5.2.4.
Le fonds de roulement et la trésorerie
..........................................................
54
ANNEXES
...............................................................................................................................
56
GLOSSAIRE
...........................................................................................................................
72
Réponses aux observations définitives
..................................................................................
73
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
5
SYNTHÈSE
Rappel
: l’instruction de la chambre régionale des comptes a été conduite avant l’épidémie
due au Covid-19.
La chambre régionale des comptes a procédé au contrôle des comptes et de la gestion de la
communauté de communes du Grand-Figeac (CCGF) pour les exercices 2012 et suivants. Le
contrôle s
’
inscrit dans le cadre d
’
une enquête régionale menée par la chambre sur le thème des
villes moyennes d
’
Occitanie, dont l
’
objectif est d
’
appréhender leurs dynamiques de
développement.
Le périmètre de cette communauté de communes s
’
est étendu constamment depuis sa
création en 1996, l
’
évolution la plus importante étant intervenue en 2014, celle de 2017,
consécutive à la loi NOTRé, étant plus marginale. Elle regroupe désormais 92 communes, ce qui
en fait la 14
ème
de France en nombre de communes. Les relations financières avec les communes
membres ne s
’
inscrivent pas dans le cadre d
’
un pacte financier et, au-delà des transferts de
compétences, les attributions de compensation sont révisées de manière permanente en fonction
d
’
accords et de droits de tirages qui leur sont accordés.
La CCGF s
’
est dotée progressivement d
’
un grand nombre de compétences mais son action
demeure partagée entre une forte volonté d
’
intervention et de soutien à l
’
activité économique pour
préserver le dynamisme économique de son territoire autour de sa ville-centre, marqué par un
faible taux de chômage, et une logique de service dans les parties nord et est.
Les actions de soutien aux entreprises prennent la forme d
’
appuis logistique, d
’
aides
financières, de réalisations immobilières
. Afin de prévenir une pénurie de main d’œuvre locale,
l
’
établissement public de coopération intercommunale (EPCI) finance et réalise même au profit
des industries métallurgiques un centre de formation tandis que cela ne relève pas de ses statuts. Il
intervient directement dans l
’
économie locale en créant un vignoble ou en s
’
impliquant activement
dans la réouverture d
’
un hôtel quatre étoiles.
Ses interventions dans le domaine de l
’
aménagement de l
’
espace sont classiques et
s
’inscrivent dans une logique de réhabilitation des cœurs de village. La poursuite de la politique
en faveur du logement est subordonnée à la réalisation prochaine du programme local de l
’
habitat.
Dans une logique de service, la communauté de communes a élaboré un plan action santé et créé
un centre intercommunal de santé, recrutant des médecins salariés pour intervenir dans le nord et
l
’
est de son territoire.
Ses actions dans le domaine du développement durable restent à concrétiser ; les résultats
modestes du programme territoire à énergie positive pour la croissance verte tranchent avec les
ambitions importantes du plan climat-air-énergie territorial (PCAET) adopté en 2018 et dont la
mise en œuvre
ne peut constituer, à lui seul, un projet intégrateur lequel reste à élaborer.
La qualité de l
’
information budgétaire doit être améliorée, notamment en se dotant d
’
une
programmation pluriannuelle des investissements et en poursuivant le mouvement de fusion des
budgets annexes des zones économiques. La situation financière, analysée avant la pandémie de
Covid-19, est satisfaisante, même si le rythme de progression soutenu des charges de
fonctionnemen
t entraine une diminution de l’autofinancement.
Toutefois, le niveau des dépenses
d
’
investissement a progressé fortement du fait notamment des engagements en faveur des acteurs
économiques.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
6
RECOMMANDATIONS
Harmoniser à l’échelle du territoire les missions qui relève
nt du centre intercommunal
d’action sociale.
Non mise en œuvre.
À échéance 2021, clarifier la définition de l’intérêt communautaire pour chaque
domaine de compétence prévu par l’article L.
5214-16 du code général des collectivités
territoriales.
Non mise en œuvre.
Élaborer le rapport
d’activité prévu par l’article L.
5211-39 du code général des
collectivités territoriales.
Non mise en œuvre.
Renforcer les fonctions finances et ressources humaines en redéployant les effectifs
autorisés.
Non mise en œuv
re.
Produire le rapport sur l’état de la collectivité prévu par l’article 33 de la loi n°
84-53
du 26 janvier 1984.
Non mise en œuvre.
Mettre fin aux dispositifs irréguliers de fonds de concours en fonctionnement.
Non
mise en œuvre.
Dresser un bilan précis de l’équilibre financier des zones d’activité.
Non mise en
œuvre.
Inscrire en restes à réaliser les dépenses engagées non mandatées et les recettes
certaines n’ayant pas donné lieu à l’émission d’un titre.
Non mise en œuvre.
Les recommandations et rappels au respect des lois et règlements formulés ci-dessus ne
sont fondés que sur une partie des observations émises par la chambre. Les destinataires du présent
rapport sont donc invités à tenir compte des recommandations, mais aussi de l’ensemble des
observations détaillées par ailleurs dans le corps du rapport et dans sa synthèse.
Au stade du rapport d’observations définitives, le degré de mise en œuvre de chaque
recommandation est coté en application du guide de la Cour des comptes d’octobre 2017
:
Non mise en œuvre
:
pour les recommandations n’ayant donné lieu à aucune mise en œuvre
;
pour les recommandations ayant donné lieu à une mise en œuvre très incomplète après plusieurs
suivis
; quand l’administration concernée s’en tient à prendre acte de la recommandation
formulée.
Mise en œuvre en cours
:
pour les processus de réflexion ou les mises en œuvre engagées.
Mise en œuvre incomplète
:
quand la mise en œuvre n’a concerné qu’une seule partie de la
recommandation
; pour les recommandations pour lesquelles la mise en œuvre en cours n’a pas
abouti dans le temps à une mise en œuvre totale.
Totalement mise en œuvre
:
pour les recommandations pour lesquelles la mise en œuvre en
cours a abouti à une mise en œuvre complète
; lorsque la mise en œuvre incomplète a abouti à
une m
ise en œuvre totale.
Devenue sans objet : pour les recommandations devenues obsolètes ou pour lesquelles le suivi
s’avère inopérant.
Refus de mise en œuvre
: pour les recommandations pour lesquelles un refus délibéré de mise
en œuvre est exprimé
.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
7
INTRODUCTION
Aux termes de l’article L.
211-3 du code des juridictions financières « Par ses contrôles,
la chambre régionale des comptes contrôle les comptes et procède à un examen de la gestion. Elle
vérifie sur pièces et sur place la régularité des recettes et dépenses décrites dans les comptabilités
des organismes relevant de sa compétence. Elle s’assure de l’emploi régulier des crédits, fonds et
valeurs. L’examen de la gestion porte sur la régularité des actes de gestion, sur l’économie des
moyens mis en œuvre et sur l’évaluation des résultats atteints par rapport aux objectifs fixés par
l’assemblée délibérante ou par l’organe délibérant. L’opportunité de ces objectifs ne peut faire
l’objet d’observations
».
Le contrôle des comptes et de la gestion de la communauté de communes du Grand-Figeac
a été ouvert le 14 février 2019 par lettre du président adressée à M. Vincent Labarthe, ordonnateur
en fonctions. Un courrier a également été adressé le même jour à M. Martin Malvy, précédent
ordonnateur.
En application de l
’
article L. 243-1 du code des juridictions financières, les entretiens de
fin de contrôle ont eu lieu le 2 septembre 2019.
Lors de sa séance du 19 septembre 2019, la chambre a arrêté des observations provisoires
qui ont été transmises à M. Vincent Labarthe. M. Martin Malvy
, en qualité d’ordonnateur
précédent, en a également été destinataire pour la partie afférente à sa gestion. Des extraits les
concernant ont été adressés à des tiers.
Après avoir examiné les réponses reçues, la chambre, dans sa séance du 6 février 2020, a
arrêté les observations définitives présentées ci-après.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
8
Le contrôle s’inscrit dans le cadre d’une enquête régionale de la chambre dédiée aux villes
moyennes. La chambre a établi un référentiel des villes moyennes d’Occ
itanie selon des critères
pondérés démographiques, géographiques et administratifs.
L’échantillon comprend en premier
lieu les pôles urbains de 20 000 à 100 000 habitants, situés hors des périmètres métropolitains, soit
14 villes. Les communes appartenant à une couronne de grande aire urbaine en sont exclues. Dix
villes supplémentaires ont été retenues, correspondant à un seuil de population de 15 000 habitants
pondéré en fonction de la distance à la ville de plus de 20 000 habitants la plus proche afin de tenir
compte des effets d’éloignement. La communauté de communes du Grand
-Figeac a été inscrite en
tant
qu’
EPCI porté par le dynamisme économique entourant sa ville-centre.
1.
PRÉSENTATION
Le périmètre de l’intercommunalité
Le périmètre de la communauté de communes (CC)
n’a cessé d’évoluer depuis sa création
en 1996, où l’ensemble représentait
9 communes autour de Figeac et moins de 14 000 habitants.
Les adhésions successives ont conduit à porter le nombre de communes à 36 en 2013. Deux fusions
sont ensuite intervenues à 3
ans d’intervalle. La fusion de
3 communautés en janvier 2014, Figeac
communauté, Causse-Ségala-Limargue, Vallée et du Causse, a conduit à la création de
« Grand-Figeac », comportant 79 communes. Suite à la loi NOTRé, le schéma départemental de
coopération intercommunal du 25 mars 2016 a retenu une nouvelle modification entrainant une
seconde fusion avec la communauté de communes du Haut-
Ségala et l’adhésion d’une commune
importante de l’Aveyron, Capdenac
-Gare
1
. Le nouvel ensemble (Grand-Figeac 2), constitué au
1
er
janvier 2017, comporte désormais 92 communes et 45 161 habitants, sur un territoire de
1 300 km
2
, soit un quart du département du Lot. Il est la 14
ème
communauté de communes de
France pour le nombre de communes regroupées.
Le nouvel ensemble agglomère des intercommunalités aux logiques intégratives
différentes :
alors que l’intercommunalité historique constituée autour de Figeac portait des
investissements, les intercommunalités qui l’ont rejoint en 2014, puis en 2017 répondaie
nt à une
logique de services.
La fusion de 2017 s’est accompagnée de la suppression de 12 syndicats intercommunaux
exerçant des compétences obligatoires dévolues par la loi NOTRé aux intercommunalités :
promotion du tourisme, collecte et traitement des déchets de Figeac-ouest, Figeac-est, Cajarc,
Capdenac-
Gare, Latronquière, Limogne, syndicat d’ordure ménagère du Haut
-Célé, syndicat
mixte de ramassage et de traitement des ordures ménagères, zone d’activité d’Issepts
-le Bouyssou,
syndicat mixte Premiers pas en Ségala gérant une crèche, syndicat mixte Maison de la formation.
1
Située à la limite entre les départements de l’Aveyron et du Lot, cette commune compte 4
723 habitants ce qui la place en
deuxième position au sein de l’intercommunalité.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
9
carte 1
Source : Grand-Figeac
Les compétences de l’intercommunalité
La communauté de communes (CCGF)
s’approche en nombre d’habitants du seuil de
population requis
pour les communautés d’agglomération
, sans bénéficier des conséquences
favorables en termes de dotation de fonctionnement. Elle est cependant éligible à la dotation
d’intercommunalité bonifiée prévue par l’article L.
5211-29 II du code général des collectivités
territoriales (CGCT) parce que sa population est inférieure à 50
000 habitants et qu’elle a pris,
conformément aux dispositions de l’article L.
5214-23-1 du CGCT, 9 des 12 compétences prévues
dans la loi. Si la délibération statutaire du 26 se
ptembre 2017 précise l’intérêt communautaire de
la plupart des compétences, sa définition reste incomplète. En effet, si le large périmètre
d’intervention de la CCGF contribue à ce que l’intercommunalité affiche un niveau d’intégration
élevé la situation est, au cas par cas, plus contrastée.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
10
1.2.1.
Les compétences ouvrant droit à la DGF bonifiée
1.2.1.1.
Le développement économique
Dans ce domaine, la CCGF a compétence pour l’étude et la réalisation de toute nouvelle
zone d’activité économique, l’entretien, la gestion
et le développement des zones existantes. Vingt
zones d’activité économiques sont concernées (dont quatre à Figeac et trois à Capdenac
-Gare).
Elle a compétence en matière d’immobilier à vocation économique (pépinières d’entreprises,
ateliers relais au sein
des zones d’activité, aides à l’investissement immobilier des entreprises),
mais également de soutien aux activités commerciales d’intérêt communautaire, les actions de
promotion et de formation. La promotion du tourisme est incluse dans la compétence de
développement économique.
1.2.1.2.
L’aménagement de l’espace communautaire
Cette compétence intègre, conformément au CGCT, l’élaboration et la révision du schéma
de cohérence territoriale, le plan local d’urbanisme (les communes ayant approuvé ce transfert
alors
que la loi leur permettait de s’y opposer). La communauté
de communes a apporté un certain
nombre de précisions, ainsi notamment celle de l’aménagement des cœurs de villes et villages qui
fait l’objet d’un schéma communautaire et d’un programme et qui con
cerne les voies, places et
placettes, hors réseaux. La délibération statutaire prévoit un co-financement à 50 % des opérations
concernées avec la commune, du solde restant en charge après prise en compte des subventions
éventuelles reçues. L’aménagement co
mprend également la requalification des entrées de ville,
l’élaboration d’une charte paysagère, l’aménagement économique des espaces.
La définition ainsi arrêtée donne à l
’EPCI
un ensemble de moyens cohérents, susceptible
de favoriser la mise en place d’u
ne véritable politique communautaire, ce que le programme
« c
œurs de ville
- c
œur
s de village » confirme.
1.2.1.3.
La politique du logement social communautaire
Cette compétence facultative comprend notamment la création de logements sociaux
d’intérêt communautaire dans les cœurs de ville et village. La délibération statutaire prévoit une
participation par fonds de concours des communes à concurrence de 10 à 15 % pour ces opérations.
La communauté de communes est également compétente pour gérer des logements existants,
apporter un soutien financier à la construction de logements neufs « écobarri » ou à énergie
positive, accorder des aides à la pierre en complément des dispositifs publics existants pour des
logements sociaux, élaborer ou mettre en œuvre des
opérati
ons programmées d’amélioration de
l’habitat (
OPAH), des programmes
d’intérêt général (
PIG), le
plan local de l’habitat (
PLH).
Formellement, cette compétence devrait se dénommer « politique du logement et du cadre
de vie ».
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
11
1.2.1.4.
La collecte, l’élimination, la
valorisation et le traitement des déchets ménagers
La gestion de la collecte, déléguée à un syndicat jusqu’en 2017, est désormais assurée en
régie. Toutefois, l’autonomie de ce service est restée telle que celui
-ci ne figurait toujours pas dans
l’organig
ramme de
l’EPCI
début 2019.
La compétence « traitement et valorisation » est déléguée au syndicat départemental pour
l'élimination des déchets ménagers et assimilés (Syded) du Lot.
Un budget annexe spécifique a été créé pour accueillir notamment le montant de la taxe
d’enlèvement des ordures ménagères (
TEOM)
, d’un montant de 5,2
M€, jusqu’alors
intégrée dans
le budget principal. La CCGF réfléchit, sous l’impulsion du Syded, à la mise en place d’une
fiscalité incitative.
1.2.1.5.
Le développement et l’aménagement sportif de l’espace communautaire
La CCGF a repris comme libellé une partie du groupe de compétences
prévu à l’article
L. 5214-16-II-4 du CGCT et qui porte sur «
la construction, l’entretien et fonctionnement
d’équipements culturels et sportifs d’intérêts communautaire et d’équipements de l’enseignement
préélémentaire et élémentaire d’intérêt communautaire
».
L’intérêt communautaire est limité aux
piscines
et
centres
aquatiques,
auxquels
s’ajoutent
quelques
équipements
sportifs
géographiquement concentrés dans l’ex
-communauté de communes Causse-Ségala-Limargue, à
savoir les terrains et vestiaires du centre spo
rtif d’Anglars, le terrain de moto
-cross de
Lacapelle-Marival, le complexe sportif du Moutier à Lacapelle-Marival.
L’intérêt communautaire mentionne, en outre, la
«
création et gestion d’un office
intercommunal des sports (OIS) ; participation au budget et soutien au fonctionnement dans le cas
d’une gestion externalisée
» ainsi que « subventions de fonctionnement aux associations sportives
adhérentes à l’office intercommunal des sports (…)
».
Cette rédaction d’origine, qui n’a pas été
revue à l’occasion des fusions successives, est liée à la transformation de l’office municipal des
sports de Figeac en office intercommunal lors de la création de la première communauté de
communes.
La CCGF verse à l’OIS une subvention pour son fonctionnement et le paiement
des
rémunérations, soit un montant de 0,23
M€. Elle verse également aux associations sportives
adhérentes à cet office des subventions pour un montant de l’ordre de 0,24
M€ annuel. Près de la
moitié de cette dernière enveloppe est ventilée en fonction des
propositions faites par l’OIS qui
constitue ainsi un véritable service instructeur. En pratique, ce dispositif conduit la CCGF à
attribuer des subventions très faibles, de l’ordre de 140
€, pour des associations dont le
rayonnement communautaire n’est pas
avéré.
Si l’OIS semble disposer d’une autonomie de
décision et de gouvernance, les représentants des clubs sportifs étant majoritaires dans la
composition de son assemblée générale, la chambre attire l’attention du conseil communautaire
sur le fait que ce dernier doit rester le seul décisionnaire final des subventions attribuées.
1.2.1.6.
La culture et l’enseignement
Concernant le domaine culturel, la CCGF a défini un bloc spécifique au titre des
compétences
supplémentaires
qui
va
au-delà
de
la
«
construction,
l’
entretien
et
le
fonctionnement
» des équipements culturels puisqu’elle peut intervenir dans tous les domaines,
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
12
mais elle a exclu de son champ les musées. Ainsi, le musée Champollion de Figeac, qui accueille
près de 40 000 visiteurs par an et a un rayonnement qui va bien au-delà de la ville-centre,
n’est pas
communautaire.
La définition de l’intérêt communautaire retenu reste donc subjective puisqu’elle est fondée
sur « la dimension artistique avérée
», l’accessibilité des projets, le professionnalisme des
maîtres
d’ouvrage.
Une délibération précise les associations visées par ce périmètre et avec lesquelles des
conventions pluriannuelles sont passées
2
.
Les
équipements
culturels
qui
relèvent
de
son
champ
sont
listés :
la
bibliothèque/médiathèque d’Assier, Bagnac
-sur-Célé, Cajarc, Capdenac-Gare et Leyme, le centre
culturel Astrolabe de Figeac, les cinémas de Figeac et Capdenac-Gare, les écoles de musique, les
salles de spectacle de Théminettes, de Leyme, de Latronquière, la maison des arts Georges
Pompidou de Cajarc. Pour ce dernier équipement,
elle n’assure que l’aménagement et l’entretien
mais pas le fonctionnement. Elle est compétente en termes de programmation culturelle et
artistique, de labellisation et animation du patrimoine bâti, de soutien aux associations et
manifestations culturelles (dont le budget est supérieur à 30 000
€).
Par ailleurs, la partie concernant les équipements de l’enseignement élémentaire et
préélémentaire a été écartée. Ceci a amené la CCGF à restituer la compétence investissement
scolaire aux communes membres des anciennes communautés de communes qui ont adhéré en
2014, puis en 2017. L’intercommunalité devrait donc délibérer sur cette partie de la compétence
prévue à l’article L.
5214-16-II-4 afin de définir ce qui relève de l
’intérêt communautaire.
1.2.1.7.
La création, l’aménagement et l’entretien de la voirie d’intérêt communautaire
La compétence voierie a été prise en 2014, après la première fusion de communautés, dans
le dessein d’optimiser le coefficient d’intégration fiscale. Le transfert concerne toute la voirie, à
l’exception des voies classées non revêtues ne desservant aucune habitation. Sont exclus du
transfert, notamment les aires de repos, les chemins ruraux, les espaces verts d’embellisse
ment,
les parcs de stationnement, la propreté urbaine, les places et parvis non-inscrits dans le schéma
d’aménagement des cœurs de village, le mobilier urbain, les réseaux
, ...
Les communes ont eu cependant le choix de transférer tout ou partie de cette v
oirie d’intérêt
communautaire. Elles restent propriétaires des voies qu’elles mettent à disposition de la CCGF.
Dans les faits, les communes ont transféré un linéaire de voirie et une enveloppe financière
correspondante. Elles sollicitent au cas par cas l
a CCGF lorsqu’elles souhaitent que des travaux
soient réalisés et si ces derniers dépassent le montant initialement transféré, elles sont appelées à
verser un fonds de concours.
La communauté de communes ne dispose en la matière d’aucune programmation
d’e
nsemble, contrainte de gérer au cas par cas les sollicitations de ses membres. La gestion de cette
compétence relève ainsi d’une logique de mutualisation de moyens et d’une volonté de
préservation du consensus sans vision programmatique.
2
Africajarc, Cap musique, De pure fiction, Derrière le hublot, La BD prend l’air, la
Chambre de Télémaque, les Foyers ruraux du
Lot, les Nuits et les jours de Querbes, les Rencontres musicales de Figeac, Lire à Figeac, l’école de musique de Cajarc, l’éc
ole
de musique de Causse, l’école de musique de Figeac, l’école de musique Ségala
-Limargue.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
13
1.2.1.8.
L’aménagement et
l’entretien des aires d’accueil des gens du voyage
À la suite de la loi NOTRé, la CCGF a pris la compétence obligatoire « aménagement et
entretien des aires d’accueil des gens du voyage
», qui a consisté au transfert, en 2017, des aires
d’accueil de la c
ommune de Figeac.
1.2.1.9.
Création et gestion de maisons de services au public
Cette compétence optionnelle a été prise par la CCGF
afin d’atteindre le nombre de neuf
compétences fixé par la loi pour être éligible à la dotation d’intercommunalité bonifiée (la
neuvième étant constituée par la « gestion des milieux aquatiques et prévention des
inondations » - Gemapi - également obligatoire depuis la loi NOTRé). Cette compétence
préexistait uniquement dans la communauté de communes du Haut-Ségala. Les maisons de service
au public de la CCGF sont concentrées sur cette partie du territoire à Leyme, Latronquière
Bagnac-sur-Célé, mais également à Assier et Cajarc.
1.2.2.
Les compétences supplémentaires
1.2.2.1.
Enfance et jeunesse
La CCGF est compétente pour la création, l’entretien et la gestion de crèches et
haltes
garderies, ou de micro-
crèches, qu’elle souhaite associer à l’aménagement scolaire pour
des
raisons d’aménagement du territoire. En effet, la fusion avec l’ex
-communauté de communes du
Haut-
Ségala l’a amené à prendre la compétence «
gestion et coordination des rythmes scolaires »
pour le secteur nord-est du territoire. Par ailleurs, elle intervient par délégation de la région pour
l’organisation du transport scolaire pour cette même zone. Elle cré
e et gère également des espaces
pour l’accueil des 14
-25 ans.
L’historique des fusions fait qu’elle participe au fonctionnement des opérateurs assoc
iatifs
des structures petite
enfance pour l’ex
-communauté de communes Causse-Ségala-Limargue. Elle
verse ainsi une subvention de l’ordre de 94
000
€ à l’association les Ballons
rouges qui gère la
crèche de Cardaillac, de 40 000
€ à l’association R
eissa qui
gère le centre social d’Assier et un
accueil de loisir à Livernon. Elle verse, en outre, un montant de près de 210 000
€ à l’association
Ségala-Limargue (ASL) qui gère le centre social de Lacapelle-Marival et celui des secteurs de
Latronquière et Sousceyrac.
1.2.2.2.
Politique sociale et de santé
La CCGF est compétente pour l’élaboration et l’animation d’un contrat local de santé, dans
le cadre d’un contrat signé avec l’
agence régionale de santé
. Ceci l’amène notamment à financer
des maisons de santé et à recruter des médecins salariés.
Par ailleurs, elle effectue des interventions en matière d’aide sociale, par l’intermédiaire
d’un centre intercommunal d’action sociale
(CIAS) à qui elle verse une subvention annuelle de
560 500
€. Néanmoins, des
centres communau
x d’action sociale (
CCAS) conservent la
compétence
«
établissements
d’hébergement
de
personnes
âgées
dépendantes
,
secours
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
14
exceptionnels, colis de Noël ». Ainsi, les statuts précisent que la CCGF verse « une participation
financière au fonctionnement du cen
tre social du canton géré par l’ASL
».
L’article L.
123-4-1 du
code de l’action sociale et des familles
prévoit que lorsqu’un CIAS
est créé, les compétences relevant de l’action sociale intercommunautaire lui sont transférées de
plein droit. Les activités qui sont assurées par les associations Ballons rouges, Reissa et ASL
interviennent dans le champ de compétence du CIAS et lui sont donc concurrentes. Les
conventions signées par la CCGF avec ces trois associations ne fixent pas d’objet précis et se
confondent avec leur objet social.
Recommandation
Harmoniser à l’échelle du territoire les missions qui relèvent du centre
intercommunal d’action sociale
.
N
on mise en œuvre
.
1.2.2.3.
Environnement
Au titre de la compétence environnement, la CCGF gère le service publi
c d’assainissement
non collectif, la Gemapi
, l’animation et la valorisation des milieux aquatiques, le chenil. Elle met
en place un plan climat-air-énergie territorial, et soutien les actions en faveur du développement
des énergies renouvelables et de la réduction des dépenses énergétiques.
La compétence Gemapi
apparait ainsi dans les compétences supplémentaires alors qu’elle
est désormais une compétence obligatoire des communautés de commune. Par ailleurs, la
protection et la mise en valeur de l’environnement et le soutien aux actions de maitrise de la
demande d’énergie relèvent des compétences optionnelles.
1.2.2.4.
Transport
La CCGF a mis en place un service de transport à la demande dans les zones non desservies
par le transport interurbain.
1.2.2.5.
Incendie et secours
La communauté de communes prend en charge les contributions des communes au budget
des
services départementaux d’incendie et de secours
.
1.2.3.
Les compétences qui seront prochainement transférées
Le transfert des compétences « eau et assainissement », prévu par la loi NOTRé, devait
intervenir à partir du 1
er
janvier 2020 ;
aucune minorité de blocage ne s’étant exprimée avant le
30 juin 2019. La production et distribut
ion de l’eau
était assurée
, jusqu’alors,
en gestion directe
par 9 communes et 17 syndicats (dont 8 devraient être dissous) ; l
a gestion de l’assainissement
était assurée en gestion directe par 38 communes et 4 syndicats (dont 1 devrait être dissous). La
situation des contrats est extrêmement diverse. Elle concerne 32 000 abonnés, 2 000 km de réseau
et 3
ressources majeures seraient à protéger. Le prix de l’eau varie entre 1,23
€/m
3
et 3,31
€/m
3
.
La CCGF
estime le besoin d’investissement à réaliser sur les 1
5 prochaines années à un montant
se situant dans une fourchette de 11 à 17
M€. Les prix de l’eau seraient maintenus à leurs montants
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
15
respectifs lors de la première année. La CCGF souhaite ensuite définir une échéance commune
pour les contrats et délégations de service public existants.
En conclusion, au regard des lacunes relevées
supra
dans la définition de l’intérêt
communautaire de certaines compétences, la chambre formule la recommandation suivante :
Recommandation
À échéance 2021, clarifier la
définition de l’intérêt communautaire pour chaque
domaine de compétence prévu par l’article L.
5214-16 du code général des collectivités
territoriales.
N
on mise en œuvre
.
1.2.4.
Le poids financier des compétences
La ventilation fonctionnelle des charges couran
tes et des dépenses d’investissement, tous
budgets confondus, montre que la compétence « déchets » représente le volume de dépenses le
plus élevé, soit 33 %
des charges de fonctionnement en 2018. Viennent dans l’ordre suivant les
dépenses d’administration
générale 15 %
, l’action sociale 14
%
; l’action économique ne
représente que 9 % des dépenses de fonctionnement.
graphique 1 : ventilation fonctionnelle des charges courantes (budgets annexes et principal)
Source : comptes de gestion
–
comptabilité fonctionnelle
–
données 2018
Concernant les dépenses d’investissements, 36
%
d’entre elles sont consacrées à la voirie,
33 % au sport, 15 %
à l’action culturelle
;
l’action économique ne représente que 7
% de celles-ci.
15%
0%
11%
6%
14%
33%
12%
9%
Admin générale, sécurité, justice
Enseignement artistique et actions
culturelles
Sport et jeunesse
Actions sociales et sanitaires:
enfance, famille, handicap,
personnes âgées
Propreté, environnement
Voiries et espaces verts
Actions économiques, commerce,
tourisme et logement
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
16
graphique 2 : ventilation fonctionnelle des investissements (budgets annexes et principal)
Source : comptes de gestion
–
comptabilité fonctionnelle
–
données 2018
En termes de volume financier, avec 10,4
M€, les dépenses d’é
quipement de la
communauté de communes représentent, en 2018, 43 %
des dépenses d’équipement (hors
subventions) consenties sur l’ensemble du territoire du bloc communal
3
. Les communes
conservent donc, avant le transfert des budgets « eau et assainissement », une part majoritaire de
la dépense d’investissement du territoire.
tableau 1 : d
épenses d’équipement de l’ensemble intercommunal, en €
2018
Dépenses d’équipement
Bloc communal : budgets principaux seuls
19 772 353
Bloc communal : budget principaux et budgets annexes*
24 404 527
Dont budgets annexes SPIC du bloc communal
3 416 092
Grand-Figeac : budget principal seul
9 207 927
Grand-Figeac budget principal et budgets annexes*
10 420 373
Dépenses d’investissement du
Grand-Figeac en pourcentage de celles du bloc communal
43 %
Source : comptes de gestion
–
logiciel Anafi
* Retraités des flux entre budgets
3
Source : comptes de gestion hors flux croisés, tous types de budgets confondus.
0%
15%
33%
2%
6%
36%
7%
Admin générale, sécurité, justice
Enseignement artistique et actions
culturelles
Sport et jeunesse
Actions sociales et sanitaires:
enfance, famille, handicap,
personnes âgées
Propreté,
environnement
Voiries et espaces verts
Actions économiques, commerce,
tourisme et logement
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
17
La gouvernance
1.3.1.
La représentation des communes
Avant la fusion, l’organe délibérant de la communauté de
communes du Haut-Ségala était
constitué de 24 conseillers pour une population de 2 231 habitants répartie sur 11 communes, celui
du Grand-Figeac, avec 80 communes et 42 721 habitants, comptait 113 conseillers.
La composition du Grand-
Figeac 2, en l’absence d’accord local des communes membres,
a été fixée fin 2016 par arrêté inter-préfectoral, à 126. Figeac et Capdenac-Gare, dont les
populations représentent un tiers de l’intercommunalité, disposent ainsi d’un peu moins d’un quart
des sièges.
tableau 2 : poids de la représentation des habitants par commune au sein du conseil communautaire
Communes
Population
2016
Nb conseillers
communautaires
avant loi
NOTRé
Population
2017
Nb conseillers
communautaires
après loi NOTRé
Arrêté
inter-préfectoral
DRCP/2016/096
du 21/12/2016
Poids relatif de la
représentation des
habitants de la commune
au sein du conseil
Figeac
10 580
20
10 509
21
500,43
Capdenac-Gare
4 682
9
4 723
9
524,78
Bagnac-sur-Célé
1 613
3
1 574
3
524,67
Lacapelle-Marival
1 362
2
1 335
2
667,50
Cajarc
1 177
2
1 172
2
586,00
Capdenac
1 119
2
1 127
2
563,50
Leyme
971
2
963
2
481,50
Lissac-et-Mouret
965
1
959
1
959,00
Autres communes
22 636
97
22 704
84
270,29
Total
45 105
138
45 066
126
357,67
Source : CRC
–
D’après information transmise à la collectivité et arrêté inter
-préfectoral DRCP/2016/096 du 21/12/2016
Cette répartition est basée sur une représentation de droit commun, égalitaire des petites
communes, sans critère prépondérant du poids démographique. Elle donne à Figeac, la ville-centre
qui compte près de 24 %
de la population du périmètre de l’EPCI, 16
%
des sièges de l’assemblée
communautaire, contre près 18 % dans la configuration précédente.
La présidence a été exercée par Martin Malvy, ad
joint au maire de Figeac jusqu’au début
de l’année 2018. Depuis cette date, la présidence est revenue à Vincent Labarthe
,
élu d’une
commune de 200 habitants, Sainte-Colombe, située au nord du territoire. Figeac et Capdenac-Gare
disposent de 6 vice-présidences sur les 15 existantes ; les 9 autres ont été réparties en respectant
l’équilibre géographique, de sorte que chaque zone de l’intercommunalité dispose d’une
vice-
présidence. Cette représentation géographique n’est pas accompagnée d’une représentation
pa
ritaire, puisque seulement 32 femmes sur 126 composent l’assemblée communautaire, une seule
occupe une vice-présidence et 6
d’entre elles sont membres du bureau.
Le nombre de conseillers communautaires ne sera pas modifié en 2020
4
, à l’issue des
prochaines élections municipales, le conseil communautaire ayant exprimé le souhait de maintenir
celui-
ci à 126, tel qu’il résulte du droit commun.
4
Le nombre de conseillers aurait pu être porté à 143.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
18
Le bureau, constitué des 15 vice-présidents, de 23 conseillers communautaires de secteur
et de la vice-présidente déléguée du CIAS,
n’a reçu aucune délégation de l’assemblée
communautaire. La répartition des 126 élus, qui favorise les petites communes, a conduit la CCGF
à rechercher une gouvernance consensuelle.
Elle est obtenue notamment par l’existence de
commissions territoriales correspondant aux
zones géographiques. Leur avis est consultatif et leur réunion a essentiellement pour objet
d’examiner les projets d’investissement de voirie. Cette prise en considération des demandes des
communes au cas par cas
entraine un lourd travail d’ajustement pour les services de
l’intercommunalité. Douze commissions thématiques consultatives ont également été mises en
place
5
.
Les indemnités maximales versées aux élus sont fonction d’un barème fixé par l’article
R. 5214-
1 du CGCT, en référence à l’indice brut terminal de l’échelle indiciaire de la fonction
publique. Pour les communautés de commune de 20 000 à 49 999 habitants le taux maximum
applicable est de 67,50 % de cet indice, et de 24,73 % pour les vice-présidents. La communauté
de communes appliquait un taux correspondant à 50 % de ce taux maximum. Après le
renouvellement de la présidence en mars 2018, les indemnités de fonctions du président et des
vice-présidents ont été portées à 90 % de ce maximum autorisé en raison,
selon l’ordonnateur
actuellement en fonctions,
d’un plus grand niveau d’implication exigé de la part des
vice-
présidents et de l’absence du remboursement de leurs frais de déplacements
. Le montant total
des indemnités versées (y compris les cotisations) est passé de 124 654
€ en 2017 à 195
667
€ en
2018.
1.3.2.
La communication dans les territoires
La communauté de communes ne dispose pas d’une salle lui permettant d’accueillir la
réunion de son conseil communautaire. Aussi, les assemblées se sont tenues, en 2014 et 2015, à
Figeac puis à Cambes et, à partir de 2017, dans les salles des fêtes des communes. Les conseillers
ne reçoivent aucun frais de déplacement pour ces réunions et les salles sont mises à disposition
gratuitement par les communes accueillantes.
Par ailleurs, si l’EPCI n’a pas eu l’occasion de réunir, à la demande des membres, la
conférence des maires,
tel que le permet l’article L.
5211-40 du CGCT, le président élu en 2018 a
décidé d’organiser une consultation systématique des communes par l’intermédiaire de réunions
locales :
les 21 journées organisées ont permis d’apporter une information sur l’activité de la
communauté de communes.
En revanche, le rapport d’activité prévu par l’article L.
5211-
39 du CGCT n’a pas été
préparé.
Recommandation
Élaborer le rapport d’activité prévu par l’article L.
5211-39 du code général des
collectivités territoriales.
N
on mise en œuvre
.
5
Finances administration générale et santé ; économie ; tourisme commerce et artisanat ; aménagement du territoire, urbanisme
et
technologies d’information et communication
; habitat, transports et services ; développement durable et environnement ;
agriculture et forêt ; voirie, éclairage public et bâtiments ; enfance, jeunesse et affaires scolaires ; culture et patrimoine ;
équipements et clubs sportifs ; déchets ménagers.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
19
1.3.3.
La structure administrative
1.3.3.1.
L’intégration des effectifs issus des transferts de compétence
Entre 2013 et 2019, l’eff
ectif total est passé de 95 emplois en 2013 à 226 en 2019 ; 214
d’entre eux sont pourvus
, représentant 198,4 équivalents temps plein (ETP). Le nombre de postes
transférés, intégrés de syndicats ou liés à la fusion, représente 70 % de cette évolution, soit 92
postes des 131 postes supplémentaires. La masse salariale, à périmètre réel, a progressé de 19 %
en moyenne annuelle entre 2013 et 2018 et de 7,7 % à périmètre constant,
si l’on tient compte de
l’ensemble des transferts intervenus.
tableau 3 : charges de personnel à périmètre réel
en €
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Var. annuelle
moyenne
Charges de personnel
2 276 766
3 392 317
3 963 077
4 327 454
5 059 326
5 336 691
18,6 %
Source : comptes de gestion
–
logiciel Anafi
–
net des atténuations de charge
Ainsi, alors même que l’accroissement du périmètre de l’intercommunalité est lié à des
transferts des compétences des communes, l’intercommunalité, compte tenu du niveau de service
offert, a été contrainte de recruter. Les créations de postes ont notamment concerné les crèches
(11), le centre de santé (7
), l’urbanisme (
4), les maisons des services public (4
), l’urbanisme (
4),
la culture et les bibliothèques (4), autres (5).
Les transferts réalisés sont essentiellement liés à des effectifs des syndicats repris par le
Grand-
Figeac (60), à la mutualisation d’agents municipaux (22), à la fusion avec la CC du
Haut-Ségala (10).
Le nombre d’agents du Grand
-Figeac place la CC, au sein des collectivités, parmi les 7 %
des employeurs les plus importants,
selon le rapport de l’observatoire des finances locales 2019
.
Parallèlement, la masse salariale d’ensemble des communes composant l’EPCI a continué
de
progresser, à l’exception de l’année 2016, où l’effet des transferts s’est fait ressentir.
tableau 4 : é
volution des dépenses de personnel des communes de l’EPCI
en €
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Var. annuelle
moyenne
Charges de personnel
15 949 870
16 486 672
16 715 230
16 496 812
16 854 143
16 829 825
1,1 %
Source : comptes de gestion
–
logiciel Anafi
–
périmètre des communes de l’EPCI au format 2017
1.3.3.2.
L’organisation des services
La communauté n’a pas encore fait aboutir sa réflexion sur la
réorganisation des services
afin de leur donner une cohérence tenant compte de la fusion intervenue en 2017,
l’année 2018
ayant constitué une année de transition.
Les services sont organisés en directions au sein des principaux pôles de compétence
historiques de la communauté de communes,
l’aménagement et l’urbanisme, le développement, la
culture, ainsi qu’un pôle enfance, jeunesse, santé. Un pôle technique regroupe l’ensemble des
équipements. L’environnement figure dans l’organigramme sous la forme d’une
cellule consacrée
au territoire énergie positive au sein du pôle développement. En revanche, des compétences
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
20
obligatoires comme la Gemapi
ou la collecte, le traitement et la valorisation des déchets n’y
apparaissent pas.
Le directeur général des services est appuyé par
deux directrices générales adjointes. L’une
est chargée du pilotage stratégique et de la communication ainsi que du pilotage du dossier
concernant le futur transfert « eau et assainissement »
; l’autre est r
esponsable des questions
juridiques, de la tenue des assemblées, des marchés publics et de la direction du service en matière
de petite enfance, la jeunesse et la santé. Une journée par semaine, la directrice générale des
services de Capdenac-Gare est mise à disposition et assure la direction des finances.
En dehors de cette dernière, la fonction finances est suivie au sein de la cellule
« comptabilité/finances », constituée de deux personnes qui gèrent un budget principal et 30
budgets annexes. Elles doivent, en outre, assurer un suivi chronophage des enveloppes de voirie
transférées par chacune des communes. L’organisation réduite de la fonction finances est source
d’erreur et de risques
;
aucun contrôle de supervision n’étant mis en place. Par ailleurs,
alors que
lors de son dernier contrôle
6
la chambre avait appelé la communauté de communes à mettre en
place une comptabilité des engagements, cette dernière n’est mise en œuvre que partiellement.
La fonction ressources humaines était assurée par une seule personne, la responsable du
service, jusqu’au début 2019. Celle
-ci ne dispose pas de logiciel de suivi de la masse salariale,
mais uniquement d’un logiciel métier de gestion des carrières et de la paye
7
. Compte tenu de la
progression des effectifs, la responsable dispose de peu de temps pour se consacrer au pilotage de
la gestion et à la production des indicateurs. Ainsi, le bilan social, dont la production est prévue
par la loi
8
,
n’est pas présenté au comité technique
.
En dépit d’un effectif plus important que dans la plupart des collectivités, la fonction
support de la communauté de communes du Grand-Figeac est réduite, notamment pour les aspects
ressources humaines et finances. Son président souligne que cette organisation a été choisie dans
un souci d'économie budgétaire, et pour favoriser le développement des effectifs opérationnels et
des services à la population. La chambre considère néanmoins
que l’évolution
de
l’EPCI
doit
s’accompagner d’une adaptation de ses serv
ices supports au niveau actuel de son activité et lui
permettre de remplir ses obligations légales.
Recommandations
Renforcer les fonctions finances et ressources humaines en redéployant les
effectifs autorisés.
N
on mise en œuvre
.
Produire le rapport sur
l’état de la collectivité prévu par l’article 33 de la loi
n° 84-53 du 26 janvier 1984.
N
on mise en œuvre
.
1.3.3.3.
Le temps de travail
Lors de son précédent contrôle, la chambre avait observé que le temps de travail des agents
du Grand-Figeac
n’était pas confo
rme à la durée légale. Si une réflexion est intervenue au sein de
l’EPCI à ce propos, les notes de service produites depuis lors n’ont pas permis de régulariser la
situation observée. Le régime de travail est organisé selon un cycle de 35 heures pour la plupart
6
Rapport d’observations définitives,
portant sur les exercices 2006 à 2011, notifié le 3 juin 2014.
7
Un outil de suivi des effectifs a été commandé début 2019 pour améliorer ce suivi.
8
Article 33 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique
territoriale.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
21
des services et de 39 heures pour les emplois de direction, ouvrant droit à 22 jours de RTT
(réduction du temps de travail). Au-delà des 25 jours de congés légaux et des 2 jours de
fractionnement, l’EPCI continue d’accorder des jours supplémentaires
correspondant à des
possibilités de pont : 1,5 jour en 2016, 1 jour en 2017, 3 jours en 2018.
________________________CONCLUSION INTERMÉDIAIRE________________________
Le périmètre de la CCGF n’a cessé de s’élargir depuis sa création. La fusion la plus
importante en termes de collectivités et de population est intervenue en 2014, mais le périmètre a
également été modifié à la suite de la loi NOTRé, en 2017. Ces processus ont également entrainé
la dissolution de syndicats intercommunaux. La CCGF est désormais non seulement une des
communautés de communes parmi les plus importantes en termes de nombre de communes, la
14
ème
de France, mais également en termes d’effectifs qui la placent à un niveau
proche des
communautés d’agglomération
. Cet accroissement des
effectifs ne s’est pas traduit par un
renforcement significatif de l’encadrement supérieur, notamment
dans les domaines des ressources
humaines et des finances, sous-dimensionnés.
L’EPCI s’est doté progressivement d’un grand nombre de compétences, notamm
ent pour
pouvoir bénéficier de la dotation globale de fonctionnement (DGF) bonifiée, mais cette
construction,
qui s’est faite par ajouts successifs
,
ne s’est pas accompagnée d’une réflexion
d’ensemble pour adapter au nouveau territoire
le projet communautaire adopté en 2013. La
communauté de communes a ainsi
conservé une logique d’intercommunalité de service dans la
partie nord du territoire qui l’amène
à confier des missions de service public à des associations ou
à verser des subventions à d’autres qui ne
participent pas au rayonnement communautaire.
Les statuts, non conformes à la loi dans leurs définitions pour certaines compétences,
devraient faire l’objet d’une remise à plat, notamment pour un réexamen de l’intérêt
communautaire,
lorsqu’il s’avère
néc
essaire. L’examen de la ventilation fonctionnelle des
dépenses montre un écart entre les compétences mises en avant comme prioritaires et les
investissements consentis qui restent majoritairement liés à la voirie, sans vision programmatique,
ainsi qu’aux é
quipements sportifs.
2.
LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DANS SON TERRITOIRE
Le périmètre du nouvel EPCI épouse presque strictement le périmètre du pays de Figeac.
Dès lors, le diagnostic et le document d’orientation établis en 2016 dans le cadre du schéma de
cohérence territoriale du pays de Figeac constituent une feuille de route dont l’EPCI a pu
immédiatement s’emparer.
Les cinq bassins de vie
Le territoire couvert par la CCGF
se situe à l’est du département du Lot et au sud du massif
central. Il possède une forte identité rurale, une densité moyenne de moins de 34 habitants au km
2
,
peu d’espaces urbanisés et une forte proportion d’emplois tertiaires. Il a des relations fortes avec
les départements voisins de l’Aveyron, du Cantal et de la Corrèze.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
22
L’aire d’attraction principale est constituée par Figeac et Capdenac
-
Gare mais d’autres
bassins de vie de moindre ampleur sont formés autour des communes de Cajarc au sud-ouest,
d’Aynac, Lacapelle
-Marival et Leyme au nord, de Latronquière et Montet-et-Bouxal au nord-est,
et de Assier, Livernon et Bagnac-sur-Célé au centre.
Des parties du territoire sont, par ailleurs, tournées vers des bassins de vie extérieurs à
l’EPCI, la pointe sud vers Villefranche
-de-
Rouergue, la partie la plus à l’ouest vers Cahors, le
nord-ouest vers Gramat et le nord est vers Saint-Céré-Sousceyrac.
carte 2
Source : diagnostic du SCOT
L’é
volution de la population et des emplois
2.2.1.
Une dynamique démographique hétérogène sur le territoire
Après une période de croissance de la population du territoire entre 1999 et 2008, soit une
hausse de 6 %, la démographie a progressé faiblement ultérieurement. Entre 2010 et 2015, la
population de l’EPCI est passée de 42
949 à 43 360 habitants, soit une hausse annuelle de 0,2 %.
D’après les données établies par le Grand
-Figeac,
cette appréciation d’ensemble
révèle de
grandes variations d’une zone à l’autre
; 53 % de la population se concentre à moins de
dix kilomètres de Figeac et 78 % de la population habite sur les corridors de développement
(Figeac Capdenac-
Gare). Néanmoins, les deux communes de la principale zone d’emploi, Figeac
et Capdenac-Gare, voient leur population ne plus croître au profit des communes avoisinantes
(Capdenac, Lunan, Camburat, ...). Dans le nord-est du territoire, correspondant principalement à
l’ex
-communauté de communes du Haut-Ségala, la population décroit. Par ailleurs, la partie la
plus au nord-est sur le Haut-
Ségala et la plus à l’ouest sont les moins peuplées.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
23
carte 3
Source : Grand-Figeac
2.2.2.
Les emplois
Le territoire est un bassin d’emploi dynamique. Le bassin
figeacois est le premier bassin
industriel du Lot, porté par les entreprises de l’aéronautique au sein de la Mécanic Vallée
9
qui
s’étend à la Corrèze et l’Aveyro
n. Figeac compte notamment une grande entreprise fabricant des
hélices et des cockpits d’avions
représentant à elle seule plus de 1 200 emplois, un des premiers
sous-
traitants de l’aéronautique. Une grande entreprise de ce même secteur d’activité
est
également implantée à Capdenac-Gare.
La majorité des communes du territoire est intégrée à la zone d’emploi de Figeac, qui
compte de l’ordre de 17
000 emplois. Le taux de chômage de cette zone d’emploi principale était
9
La labellisation « Mécanic Vallée » du système productif local a été faite en 2000 par la délégation interministérielle à
l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale (DATAR). Il regroupe 213 entreprises totalisant 13 000 emplois répartis
entre les deux régions et les quatre départements.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
24
de 6,5 % au 4
ème
trimestre 2018, inférieur à la moyenne nationale (9,1 %). La préoccupation des
acteurs économiques locaux est ainsi celle de la pénurie de main d’œuvre qualifiée pour l’industrie
aéronautique et mécanique. La filière agro-alimentaire est également présente.
Par ailleurs, des act
ivités de commerce et d’artisanat importantes
se sont développées à
Figeac et dans sa périphérie, mais également dans les bourgs de Latronquière, Lacapelle-Marival,
Cajarc et Bagnac.
La part des activités agricoles a tendance à diminuer et la reprise des exploitations après la
cessation d’activité des agriculteurs est un des enjeux ciblés par le
schéma de cohérence territoriale
(SCoT). La part des emplois agricoles représente désormais 7,8 % contre 8,5 % il y a 5 ans. En
revanche, entre 2010 et 2015, la part de la sphère productive a progressé, passant de 36 % des
emplois à 40 %.
Le dynamisme économique du territoire est néanmoins inégalement réparti : il rayonne
principalement autour de Figeac et rejaillit
peu sur l’ancien territoire du Haut
-Ségala.
2.2.3.
L’accessibilité
2.2.3.1.
L’accessibilité routière
Plusieurs grands axes routiers permettent d’accéder à la ville
-centre, la N822 vers Aurillac
et Clermont-
Ferrand via l’autoroute A75, la D840 qui permet la liaison vers Brive
-la-Gaillarde et
Rodez, la D922 vers Villefranche-de-
Rouergue, la D802 qui permet de rejoindre l’autoroute A20.
Figeac se situe ainsi à deux
heures de Toulouse et à équidistance d’Aurillac, Brive, Rodez et
Cahors, à 25 minutes de l’A20 et à
une
heure de l’aéroport de Rodez
-Marcillac. Il faut un peu plus
de 3h30 pour rejoindre Montpellier.
Pour deux tiers des communes du territoire, l’échangeur autoroutier le plus proche est situé
à plus de 30 minutes ;
seules les communes situées le plus à l’ouest acc
édant plus rapidement à ce
réseau. La mise
en service d’une déviation autour de Cambes permet de relier la zone d’activité
Quercypôle à Figeac et à l’A20.
2.2.3.2.
L’accessibilité ferroviaire
Le territoire n’est pas desservi par les liaisons ferroviaires
à grande vitesse (TGV). Ainsi,
pour rejoindre Paris depuis Figeac, il faut compter plus de cinq heures, et pour se rendre à
Montpellier,
il convient de passer par Toulouse. En revanche, Figeac se trouve à l’intersection de
plusieurs destinations interrégionales, vers Aurillac, Brive, Clermont-Ferrand, Rodez et Toulouse.
Le réseau mis en place par la région dans le cadre du plan rail Midi-Pyrénées assure des
liaisons depuis Figeac vers Cahors, Montauban, Toulouse. Il faut compter 2h20 pour rejoindre
Toulouse depuis Figeac et plus de 1h30 pour rejoindre Cahors (cf. annexe 2). Des liaisons ont été
mises en place vers les principales communes du Lot (cf. annexe 2).
Le nord-est du territoire du Grand-Figeac reste peu desservi. Il est complété par un service
de transport à la demande, cofinancé par la communauté de communes et la région, qui dessert 64
communes
; il assure de l’ordre de 4
000 voyages chaque année.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
25
2.2.3.3.
L’accessibilité numérique
La desserte numérique dans le département du Lot est hétérogène. Un opérateur privé s’est
positionné pour la mise en place du très haut débit mais uniquement pour les communes du Grand
Cahors. La couver
ture du reste du département a été laissée à l’initiative des collectivités locales
qui se sont unies au sein d’un syndicat mixte
, Lot numérique, lequel regroupe le département du
Lot, les communautés de communes et la fédération départementale des énergies. La communauté
de communes a ainsi été amenée, d’une part, à prendre la compétence en 2015, d’autre part, à
adhérer au syndicat mixte du Lot. Pour l’Aveyron, elle a adhéré au syndicat intercommunal
d’énergies du département.
Le projet d’aménagement numé
rique départemental prévoit une couverture intégrale des
territoires en fibre optique en 2022. Le coût total pour le Lot est de 60
M€ et la part incombant au
Grand-Figeac
s’élève à 2,7
M€. Pour l’Aveyron, le coût d’investissement est de 140
M€, la part
du Grand-Figeac
s’élevant à 1,04
M€.
L’accès des pôles d’activité labellisés d’intérêt régional a déjà été réalisé par le déploiement
d’un réseau de fibre optique. Les zones d’activité de Cambes et de l’agglomération de Figeac en
ont bénéficié. Ce premier réseau servira de support pour le déploiement futur.
carte 4 : d
esserte très haut débit des zones d’activité
Source : département du Lot
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
26
2.2.4.
L’habitat
Le parc immobilier est ancien et constitué essentiellement de maisons individuelles. Il est
souvent inadapté pour faire face au vieillissement de la population et présente un mauvais bilan
énergétique.
La vacance de logements est supérieure à 10,8 %. Elle est particulièrement forte dans la
ville-centre (13,5 %), mais aussi à Capdenac-Gare et dans le nord du territoire. La vacance est
inférieure à 6 % dans le centre-
ouest du territoire. Selon l’inventaire établi par l’EPCI, 496 maisons
sont inoccupées, dont 147 à vendre.
L’offre locative sociale publique est présente sur l’e
nsemble des communes et plus
particulièrement à Figeac et Capdenac-
Gare, l’intercommunalité ayant conventionné avec Lot
Habitat. L’offre sociale privée est concentrée essentiellement sur les deux grandes communes du
territoire.
Le Grand-Figeac a mené plus
ieurs programmes d’intérêt général et un programme social
thématique de 1999 à 2009, puis une opération programmée d’amélioration de l’habitat jusqu’en
2015. En 2016 et 2017, la communauté de communes du Grand-Figeac 1 et celle du Haut-Ségala
ont lancé une étude pré-opérationnelle habitat sur leurs territoires respectifs qui avait identifié les
enjeux communs :
adapter le parc de logement aux besoins de l’âge et du handicap, résorber
l’habitat dégradé à insalubre, lutter contre la précarité énergétique.
Depuis 2018,
l’intercommunalité a engagé l’élaboration d’un plan local de l’habitat
.
________________________CONCLUSION INTERMÉDIAIRE________________________
Le territoire de la CCGF couvre cinq bassins de vie aux caractéristiques spécifiques. Son
aire d’
attraction principale est portée par les communes de Figeac et Capdenac-Gare, dont le
dynamisme économique est lié à l’inclusion dans le système industriel de la
« Mécanic vallée ».
L
’évolution de la population de l’EPCI présente des différences notables
selon les zones
du territoire, dont certaines perdent de la population,
notamment au nord et à l’est, mais aussi sur
le territoire des Causses, tandis que les communes situées dans les corridors de développement de
Figeac et Capdenac bénéficient d’un grand dynamisme. L’habitat se caractérise globalement par
une forte vacance de logements et un parc immobilier constitué de maisons individuelles anciennes
présentant un mauvais bilan énergétique.
L’accessibilité routière s’est améliorée à la suite de la mise en service d’une déviation
autour de Cambes permettant de relier cette
zone d’activité stratégique à l’autoroute A20 et à
Figeac ; néanmoins, deux tiers des communes demeurent à plus de 30 minutes de cet échangeur.
Figeac est desservi par plusieurs lignes ferroviaires interrégionales. L’accessibilité numérique
reste faible et
la CCGF a adhéré à deux syndicats dédiés couvrant le Lot et l’Aveyron chargés de
palier la défaillance des opérateurs privés dans le déploiement du haut débit.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
27
3.
L’EXERCICE DE LA SOL
IDARITÉ INTERCOMMUNALE
La stratégie fiscale et financière
La communaut
é de communes n’a pas défini en tant que tel de pacte financier. L’ensemble
des décisions prises par l’assemblée délibérante, au fur et à mesure des compétences nouvelles
transférées, des évaluations effectuées par la commission locale d’évaluation des cha
rges
transférées (CLECT), puis des délibérations fiscales, dessine néanmoins une stratégie qui a été
confirmée et reconduite après chaque fusion, celle d’optimiser le coefficient d’intégration fiscale
(CIF).
L’intercommunalité perçoit l’intégralité de la
fiscalité, conserve la péréquation horizontale
versée par l’État (FPIC)
, ainsi que le fonds national de garantie individuelle des ressources
(FNGIR)
10
. Elle a décidé, en outre, de mesures de financement particulières des compétences
transférées, ce qui l’amène à réexaminer régulièrement les attributions de compensation ainsi qu’à
verser et recevoir des fonds de concours à destination ou par les communes membres.
L’harmonisation fiscale
En 2014, la nouvelle intercommunalité a dû se prononcer rapidement sur
le principe d’une
harmonisation de la fiscalité
11
. Elle a ainsi adopté un taux unique de TEOM
12
avec correction de
l’impact des évolutions à la hausse ou à la baisse dans l’attribution de compensation. Une méthode
similaire a été choisie après la fusion de 2017, fixant ce taux à 11,79 %. Concernant la cotisation
foncière des entreprises (CFE)
, une phase d’harmonisation progressive de
6 ans a été retenue,
conduisant à l’adoption d’un taux unique évoluant chaque année mais ne s’appliquant à chacune
des commune
s qu’en 2019, soit 32,48
%.
Pour la taxe d’habitation et
le foncier non bâti , les taux respectifs ont été alignés sur ceux
de Figeac communauté dès 2014. En revanche, la taxe foncière a été portée de 0,12 % à 5 % en
2014 pour absorber une partie du coût du transfert de la voirie. Cet accroissement était
théoriquement neutre pour le contribuable local, dès lors que la commune concernée par ce
transfert diminuait corrélativement son taux d’imposition
13
.
L’harmonisation des exonérations fiscales a également
fait l’objet d’un consensus en
faveur d’une extension de l’ensemble des exonérations consenties par chacune des anciennes
collectivités à l’ensemble du territoire. Elles sont essentiellement tournées vers le soutien à
l’activité économique
: exonération de taxe sur le foncier non bâti (TFNB) durant 5 ans pour les
jeunes agriculteurs ; abattement de CFE et cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises
(CVAE)
pour les diffuseurs de presse (cette disposition a ensuite été abrogée par le code général des
impôts) ; réduction de 100 % de la valeur locative des installations des entreprises destinées à la
lutte contre la pollution, à économiser l’énergie, à réduire le bruit des installations
; exonération
de 100 % de CFE et de CVAE pour les jeunes entreprises innovantes durant 7 ans, et de 2 ans pour
les créations d’entreprises d’activité industrielle, commerciale, artisanale ou professionnelle. Par
ailleurs, des dispositifs ciblés en faveur de la reprise d’entreprises industrie
lles en difficulté
10
Mis en place en 2010 par l’État, ce dispositif vise à assurer la ne
utralité des effets de la suppression de la taxe professionnelle.
11
Le code général des impôts prévoit qu’en l’absence de délibération relative à la TEOM avant le 15
janvier qui suit la fusion, le
régime de TEOM antérieur en vigueur est maintenu pendant 5 ans.
12
Les trois CC fusionnées appliquaient la TEOM, seules trois communes ayant rejoint l’intercommunalité et issues de la CC
Lot-Célé dissoute pratiquaient la redevance d'enlèvement des ordures ménagères.
13
Dans la pratique les taux votés par les communes ont parfois été inférieurs taux projeté pour une stricte neutralité.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
28
(exonération totale durant 2 ans) et en faveur des entreprises de spectacles vivants et de cinéma
d’art et d’essai ont été adoptés. Cette politique a été maintenue et étendue à l’ensemble du territoire
après la fusion intervenue en 2017.
L’harmonisation des bases minimum de CFE et
de CVAE a également été effectuée en
2014, puis en 2017, en appliquant la politique retenue par le territoire du Grand-Figeac aux
nouveaux entrants.
3.2.1.
Les effets des fusions successives
À taux de fiscalité et périmètre constants
, l’effet sur les produits fiscaux de la première
fusion intervenue en 2014 a été positif
14
. Le gain pour la collectivité s’est essentiellement effectué
au titre de la DGF (+ 0,3
M€) et du FPIC (+
0,7
M€). Par habitant, la base taxable a
peu varié,
régressant légèrement après chacune des fusions.
tableau 5 : base taxable par habitant
en €
Figeac
communauté
Grand-Figeac 1
Grand-Figeac 2
2013
2014
2016
2017
Base taxe d’habitation par habitant
1 273
1 243
1 259
1 243
Base taxe foncière bâti par habitant
1 094
1 018
1 057
1 064
Base taxe foncière non bâti par
habitant
17
22
23
26
CFE par habitant
335
273
308
315
Source : états fiscaux
3.2.2.
Le levier fiscal
Le levier fiscal a été utilisé à deux reprises, en 2017 et en 2018. Ainsi, en 2017, le taux de
la taxe d’habitation et de la taxe foncière a été voté en hausse de 1,5
% ; en 2018, un accroissement
de la taxe d’habitation de 2
% est à nouveau intervenu. La CCGF a également porté le taux de CFE
au taux maximum, soit 32,80 %, puis à 33,07 % en 2019.
Une trentaine d’établissements sont assujettis à la taxe sur les surfaces commerciales.
L’EPCI n’a pas le pouvoir de taux mais peut relever le tarif fixé nationalement jusqu’à concurrence
de 5 %. Il peut égale
ment décider d’un coefficient multiplicateur. Il a utilisé ce levier chaque année
depuis 2015, majorant le tarif de 5 % et portant progressivement le coefficient multiplicateur à 1,2.
En 2018, il a également mis en place une taxe additionnelle à la taxe
d’aménagement de
1 %
sur les zones d’activité. Cette taxe est perçue par les 52 communes qui l’ont instituée et le
produit de la taxe additionnelle doit être reversé à l’EPCI.
Les 2 syndicats mixtes de bassin auxquels il adhère réalisent pour leurs membres les
travaux de lutte contre l’inondation au titre de la compétence
Gemapi. Le montant estimé pour la
participation de la CCGF à ces travaux est de 0,5
M€ par an.
Elle a ainsi voté, fin 2018, le principe
d’une taxe
Gemapi qui permettrait de recouvrer un montant équivalent.
14
L’évolution des bases aurait eu un impact de 0,2
M€ et la perte en 2014, pour le Grand
-Figeac de la possibilité de moduler les
barèmes des bases minimum, un effet à la baisse de 0,12
M€.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
29
3.2.3.
Les flux financiers au sein de l’intercommunalité
3.2.3.1.
La révision permanente de l’attribution de compensation
L’article 1609 nonies C
-V,
qui fixe les dispositions relatives à l’attribution de
compensation (AC), dispose que cette dernièr
e n’est pas indexée
et
qu’elle est évaluée à la date
des transferts de charge par délibérations concordantes des conseils municipaux. En dehors de
nouveaux transferts de charges, elle peut être modifiée librement, après un rapport de la CLECT,
à la majorité des deux tiers
15
et sur délibération favorable des conseils municipaux des communes
membres.
Au cours de la période examinée, le montant de l’attribution de compensation a été modifié
chaque année ou plusieurs fois par an pour tenir compte de transferts de compétence, de l’effet des
fusions successives, des nouveaux entrants, de corrections d’erre
urs, mais également
d’ajustements liés aux choix initiaux de financement des transferts, dérogatoires au principe de
neutralité du droit commun.
tableau 6 : d
élibérations révisant l’attribution de compensation, dans son principe
et/ou son montant
2013
2014
2015
2016
2017
2018
15 février,
29 mars
7 mars,
16 mai,
26 septembre
3 avril,
25 septembre,
16 octobre,
4 décembre
12 février,
30 juin,
17 octobre,
14 décembre
12 avril,
5 octobre
27 mars,
12 avril,
3 juillet,
28 novembre
Ainsi, en 2014, le coût global estimé du transfert de la compétence « voirie » de 3,4
M€ a
été financé à hauteur de 50 %
par l’accroissement de la fiscalité du foncier bâti, l’impact sur
l’attribution de compensation n’intervenant que pour les 50
% restant. Par ailleurs, la partie
correspondant aux investissements a fait l’objet d’un mécanisme spécifique prévoyant une
évolution progressive de l’attribution de compensation lorsqu’une partie de l’investissement a été
financé par emprunt. Il conduit à
un relèvement de l’attribution de compensation équivalent à
l’extinction de la dette prise en charge par la
communauté de communes. Toutefois, un dispositif
différent, sous forme de dette récupérable, a été instauré pour les 3 communes les plus importantes
(Figeac, Capdenac-Gare et Cajarc)
. Après la fusion intervenue en 2017, lorsqu’il s’est agi
d’intégrer les voiries des communes rejoignant l’EPCI
, le schéma adopté en 2014 a été reproduit.
Les modifications intègrent ponctuellement des montants au titre des services communs ;
ainsi en est-il de la prise en compte du transfert du service urbanisme de la commune de Figeac
(2015 et 2016) ou du financement du déficit du centre intercommunal de santé. Si la
réglementation permet, à titre dérogatoire, de financer les services communs par imputation sur
l’attribution de compensation, leur coût doit être actualisé chaque année au montant réel. Or ce
n’est pas ce qui est pratiqué pour le
centre intercommunal de santé : la part du déficit inférieure à
30 000
€ est pr
ise en charge par la communauté de communes, la part supérieure est financée par
les communes, au prorata du nombre d’habitants, dans la limite de 0,66
€ par habitant (principe
décidé fin 2018 pour une mise en œuvre à compter de 2019)
.
15
La loi n° 2014-58 du 27
janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles a modifié
à compter du 1
er
janvier 2015 ce seuil qui exigeait auparavant l’unanimité.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
30
3.2.3.2.
Les fonds de concours et dotations
Le versement de fonds de concours entre la communauté de communes et les communes
membres est prévu par l’article L.
5214-16-V du CGCT afin de financer la réalisation ou le
fonctionnement d’un équipement, après accords concordants du conseil communautaire et des
conseils municipaux concernés.
La communauté de communes verse des fonds de concours en fonctionnement et en
investissement aux communes et en perçoit également. Une partie conséquente des versements
qu’elle effectue au titre des dépenses de fonctionnement, sous la forme de subventions, ne s’inscrit
pas dans le cadre légal prévu, ce que la chambre
a déjà eu l’occasion de
relever.
Les fonds de concours versés en fonctionnement
Ainsi, le conseil communautaire délibère chaque année pour la poursuite d’un dispositif,
déjà critiqué par la chambre lors de son précédent contrôle. Instauré lors du passage à la taxe
professionnelle unique en 2003, il vise à reverser à certaines communes historiquement membres
16
une partie de la dynamique des bases de l’ex
-taxe professionnelle pour un montant total de
635 299
€. La motivation inscrite dans la délibération pour l’affectation de ces subventi
ons peut
varier d’une année à l’autre mais les montants restent identiques. Ainsi
, Capdenac-Gare perçoit
chaque année un montant de 170 837
€ au titre de l’intervention des services techniques
communaux dans les bâtiments, sauf en 2016 où une partie était destinée à des dépenses
d’investissement pour les travaux de la salle de sport de raquette. Figeac perçoit un montant de
378 125
€ chaque année, dont 148
755
€ pour le fonctionnement de l’espace François Mitterrand
et divers équipements, 153 938
€ pour le
fonctionnement des équipements sportifs et 75 432
€
pour des investissements (successivement une aire de camping-
cars, des travaux d’aménagement
du ruisseau des Carmes, des locaux associatifs).
La communauté de communes n’a pas instauré de dotation de sol
idarité communautaire au
sens de l’article 1609 nonies C
-VI du code général des impôts, dispositif qui permet un retour
financier supplémentaire vers les communes en fonction de leur potentiel fiscal ou financier par
habitant. Au contraire, elle a mis en place, depuis 2003, une « dotation forfaitaire » qui vise à
rembourser aux communes « historiques
» l’ex
-
contingent communal d’aide sociale autrefois
versé aux communes par l’État via la
dotation globale de fonctionnement (DGF). Elle nomme ce
versement « dotation de solidarité
» bien qu’il s’écarte de l’esprit des dispositifs de péréquation et
n’ait aucun objectif de réduction des écarts de richesse entre les communes.
Au total, la communauté reverse environ 1,5
M€ en fonctionnement au titre de ces deux
dispositifs.
Si l’ordonnateur considère que ces versements s’inscrivent bien dans le cadre de
l’article L.
5214-16-V du CGCT, la chambre souligne que le dispositif légal permet de financer la
réalisation ou le financement d’un équipement mais
non de figer dans le temps une dotation
garantissant le
retour pérenne d’une ressource
.
16
Bagnac-sur-Célé, Cajarc, Capdenac-Gare, Capdenac-le-Haut, Cuzac, Figeac, Frontenac.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
31
tableau 7 : évolution des subventions versées aux communes
En €
2014
2015
2016
2017
2018
Subventions aux communes
1 361 336
1 515 274
1 379 438
1 586 485
1 497 631
dont compensation de la dynamique TP
635 300
635 300
635 300
635 300
635 300
dont ex-
contingent d’aide sociale
726 037
879 975
744 139
951 186
862 332
Source : comptes de gestion
Recommandation
Mettre fin aux dispositifs irréguliers de fonds de concours en fonctionnement.
N
on mise en œuvre
.
Les fonds de concours reçus et versés en investissement
La communauté de communes perçoit des fonds de concours de ses communes membres
lorsqu’elle assure la ma
î
trise d’ouvrage d’opération spécifiques, telle l’opération «
cœurs de
ville -
cœurs de village
». Ce montage est prévu dans la délibération définissant les compétences
communautaires
.
Elle perçoit également des fonds de concours des communes lorsque celles-ci
souhaitent p
orter des projets d’investissement au titre de la compétence
« voirie » transférée dont
le montant excède l’enveloppe initialement
définie, en contradiction avec le principe du transfert
de compétence.
À l’inverse, la communauté verse des fonds de concours quand la maitrise d’ouvrage est
assurée par la commune (maisons de santé de Figeac et d’Aynac, par exemple) ou à l’occasion de
travaux annexes à des chantiers entrant dans le champ des compétences transférées.
tableau 8 : fonds de concours reçus et versés
en €
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Reçu pour la voirie
145 000
84 489
150 358
247 610
Reçu pour «
cœur
s de village »
30 588
50 049
492 110
307 653
89 000
Reçus pour autres motifs
103 044
106 290
Total reçu
30 588
50 049
637 110
495 186
345 648
247 610
Versé pour aménagement et autres
108 991
40 434
118 111
38 784
39 555
Versé pour maisons de santé
213 050
25 160
717 975
Total versé
0
108 991
40 434
331 161
63 944
757 530
Source : Grand-Figeac
3.2.3.3.
Le traitement de la solidarité nationale
Depuis 2014, la collectivité est bénéficiaire du FPIC, dispositif de péréquation horizontale
qui instaure une solidarité nationale entre collectivités en fonction de la mesure de leur richesse
appréciée de façon agrégée. Cette dotation est répartie selon les critères prévus de droit commun
en fonction du coefficient d’intégration fiscale
(CIF) ou de manière dérogatoire, libre. La
communauté a opté, à l’unanimité, pour
le régime dérogatoire « libre » afin que le FPIC soit
conservé par l’EPCI dans sa totalité. Cette répartition en faveur de l’intercommunalité a été
reconduite en 2017. L’EPCI se trouve en 2018 au 673
ème
rang, le dernier éligible étant 750
ème
. Il a
perçu à ce titre 1,2
M€.
L’EPCI a également décidé de se s
ubstituer aux communes pour le dispositif du FNGIR
ainsi que le permet la loi.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
32
tableau 9 : synthèse des dotations de péréquation et de compensation
, en €
2013
2014
2015
2016
2017
2018
AC négative
- 4 238 379
- 4 489 519
- 4 286 907
- 3 558 573
- 3 484 575
- 3 474 548
AC positive
205 170
511 575
649 582
1 558 226
1 853 143
2 312 616
Attribution de
compensation
- 4 033 209
- 3 977 944
- 3 637 325
- 2 000 347
- 1 631 432
- 1 161 932
FPIC négatif
- 24687
0
0
0
0
0
FPIC positif
0
740 231
1 017 944
1 247 894
1 245 235
1 227 549
FPIC solde
- 24 687
740 231
1 017 944
1 247 894
1 245 235
1 227 549
FNGIR
790 468
552 512
562 949
310 375
142 330
142 177
Total mécanismes de
compensations et
péréquation
- 3 267 428
- 2 685 201
- 2 056 432
- 442 078
- 243 867
207 794
Source : comptes de gestion
3.2.4.
L’optimisation du coefficient d’intégration fiscale
Le coefficient d’intégration fiscale
(CIF) est pris en considération pour déterminer la
dotation globale de fonctionnement versée
par l’État. Il est calculé par le rapport entre le produit
des impositions fiscales bénéficiant à l’EPCI et celui des impositions fiscales bénéficiant à
l’ensemble intercommunal. Du numérateur est déduit le montant des transferts de l’EPCI vers les
commune
s, c’est
-à-
dire l’attribution de compensation négative et la moitié de la dotation de
solidarité communautaire. L’attribution de compensation reçue, versée par les communes, accroit
au contraire les produits fiscaux. Ainsi, un fort reversement vers les communes aura tendance à
réduire le CIF.
Néanmoins, les transferts qui sont déduits du numérateur ne tiennent pas compte des fonds
de concours. Aussi, le dispositif mis en place par l’intercommunalité a pour effet d’améliorer
artificiellement son CIF dans la
mesure où elle reverse de l’ordre de 1,5
M€ chaque année aux
communes sous la forme de
fonds de concours et non dans le cadre de l’attribution de
compensation. Ainsi reverse-t-elle à la commune de Figeac,
à titre d’illustration,
un montant
annuel de 148 755
€
, par la voie des fonds de concours,
pour le fonctionnement de l’
espace
François
Mitterrand, équipement s’avérant
pourtant essentiel aux activités culturelles
communautaires, selon la délibération du 14 décembre 2016.
Cette optimisation n’a cependant
pas encore pu produire ses effets car les modifications de
son périmètre ont empêché l’application de ce mode de calcul. En effet, à la suite d’une fusion
, le
CIF correspond au plus fort de ceux des EPCI fusionnés, dans la limite de 105 % de la moyenne
des CIF (L. 5211-32). En deuxième année de fusion, les attributions de compensation ne sont pas
prises en compte dans son calcul. Il faut donc attendre la troisième année de fusion pour que le
calcul du CIF soit effectué ; Grand-Figeac ayant fusionné en 2014 et 2017, sa première application
intervient en 2019.
Jusqu’en 2018, le CIF calculé du Grand
-Figeac était supérieur à la moyenne des
intercommunalités, sans toutefois être supérieur à 50 %. En 2019, il passe au-dessus de ce seuil et
s’établi
t à 0,5614.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
33
tableau 10 : é
volution du coefficient d’intégration fiscale
2013
2014
2015
2016
2017
2018
CIF
0,41693
0,47510
0,41956
0,48861
0,48861
0,42476
Source : notifications de DGF
La mutualisation des services
La CCGF n’établit pas chaque année le rapport prévu par l’article L.
5211-39-1 du CGCT
relatif aux mutualisations de services entre les services de l’EPCI et ceux de ses communes
membres. L’intercommunalité a néanmoins récapitulé dans une délibération de fin 2015 les actions
entreprises en ce sens, essentiellement à partir des moyens de la commune de Figeac : création
d’une direction des services techniques communautaires, structuration du service de voirie,
création d’un service commun de développement ainsi que celui de l’aménagement, création d’un
service commun pour l’instruction des documents d’urbanisme, création d’un poste de technicien
SIG
(système d’information géographique)
. Par ailleurs, la CCGF a répertorié les mises à
disposition descendantes de trois adjoints techniques vers les communes de Figeac, Cambes et
Capdenac pour la coordination des structures culturelles, l’entretien des espaces verts,
l’enseignement de la nage, et les mises à disposition ascendantes à temps complet ou partiels
d’agents des communes pour le
fonctionnement de plusieurs compétences transférées sans en faire
un bilan exhaustif en équivalent temps plein (ETP). Ainsi, le bilan économique précis des
mutualisations de services avec les communes reste à effectuer.
En 2017, l’intercommunalité et le
département du Lot se sont engagés dans une démarche
de mutualisation de moyens à l’occasion de la construction d’un centre technique routier qui vise
à abriter au sein d’un même bâtiment les 12 agents du service de voirie du Grand
-Figeac et les 15
personn
es qui réalisent l’entretien du réseau de voirie pour le département. L’ensemble des ateliers
et garages est également mutualisé. Le bilan économique de cette mutualisation n’a pas été fait.
Le coût immédiat de la construction s’élève à 3,5
M€, financé à 5
0 %
par l’État, à hauteur de
0,83
M€ par le département, de 0,57
M€ par le FCTVA
, et de 0,63
M€ p
our Grand-Figeac. Un des
effets induits de cette opération a été de libérer de l’espace foncier au sein de la ZA de l’Aiguille
à Figeac afin de permettre le pr
ojet d’extension d’une entreprise.
________________________CONCLUSION INTERMÉDIAIRE________________________
La CCGF n’a pas adopté de pacte financier mais elle met
néanmoins
en œuvre une stratégie
d’optimisation de son coefficient d’intégration fiscale.
La révision permanente des attributions de
compensation n’est pas toujours liée aux évolutions de compétence et résulte souvent d’un droit
de tirage accordé aux communes en fonction d’un montant historique transféré au titre de la
compétence voirie, ce qu
i est contraire au principe du transfert de compétences. D’autres
dispositifs dérogatoires au droit visent également à réduire la portée des transferts de compétences,
tout en permettant de bénéficier d’un régime de dota
tion favorable. Cet avantage produit ses effets
à partir de 2019, pour
l’établissement dans sa configuration
actuelle.
La CCGF n’a pas tiré de bilan de la mutualisation des services
, laquelle reste embryonnaire
et concentrée sur la commune centre. Elle a, en revanche, mutualisé ses moyens avec le
département pour la construction d’un centre technique routier.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
34
4.
LES AUTRES LEVIERS D
’ACTION
La politique de développement économique
4.1.1.
Les zones d’activité
La communauté de communes compte 20 zones d’activités économiques, dont
8 à vocation
industrielle et 12
à vocation artisanale. Elles sont d’importance économique très inégale et les
aménagements de certaines d’entre
-elles sont insuffisants ou vieillissants. Elles couvrent une
superficie de l’ordre de 274 hectares, accueillent 200 entreprises e
t 5 329 emplois. Les plus
importantes sont situées autour de Figeac, dans la ville-centre même (81 ha), à Capdenac-Gare
(40 ha) et à Cambes (60 ha). Leurs activités sont suivies au travers de 23 budgets annexes,
notamment pour individualiser une pépinière
d’entreprise (C
alfatech
), un hôtel d’entreprise et un
atelier relais situés sur le parc d’activités Quercypôle de Cambes.
4.1.1.1.
L’inégale valeur des zones et le difficile exercice d’évaluation du prix du terrain
Grand-Figeac avait la compétence sur les zones
d’activité d’intérêt communautaire. À la
suite de la loi NOTRé, elle disposait
d’
un an pour déterminer les conditions de transfert de
l’ensemble des zones d’activité qui demeuraient encore de compétence communale, soit 13 zones
d’activités réparties
sur 11 communes
. Ce transfert s’est effectué en pleine propriété pour les
terrains en cours de commercialisation et pour l’immobilier d’entreprise, par mise à disposition
pour la voirie et le domaine public des communes.
Les coûts d’entretien et de gestion ont
fait l’objet d’une estimation minimale de 6
569
€,
limitée aux espaces verts, à l’assainissement pluvial, à la défense incendie et aux charges
administratives
17
. L’estimation du prix de cession des terrains a donné lieu à des compromis entre
les communes et le Grand-Figeac. Pour les ZA déficitaires de Saint-
Julien d’Empare à
Capdenac-Gare et celle des Bouscaillous à Leyme, les prix ont été fixés
à partir d’
une
combinaison
18
entre le prix de revient du terrain et le prix de vente par la commune, le déficit étant
ainsi partagé entre la commune et l’intercommunalité. À l’inverse,
Grand-Figeac a acquis les
13 941 m
2
de la ZA du Gréalou à la Combe au prix de vente fixé par la commune, soit 4,75
€
/m
2
,
pour un prix de revient estimé à 3,15
€
/m
2
. La commune a ainsi, dès le transfert, assuré une
plus-
value. L’intercommunalité devra vendre les parcelles disponibles au moins à ce prix pour ne
pas être déficitaire. L’ensemble des parcelles commercialisables transférées représentait une
superficie de près de 65 000 m
2
. Un
transfert d’emprunt de 0,24
M€ et une transaction financière
de 0,12
M€ entre
Grand-Figeac et les communes ont été opérés.
4.1.1.2.
La définition d’une stratégie de développement
L’intercommunalité a souhaité se doter d’une stratégie tenant compte des axes de
développement inscrits dans le SCoT, des particularités géographiques des zones d’activité, de
leurs capacités foncières et de leur état, ainsi que des attentes des entreprises.
17
Le coût du transfert de la voirie et de l’éclairage public avait déjà été pris en compte lors du transfert voierie.
18
10,31
€/m
2
pour la ZA Saint Julien d’Empare (soit plus que le prix de vente de la commune 10
€
/m
2
, mais moins que le prix de
revient 10,63
€/m
2
). De la même façon, il a été fixé à 1,94
€/m
2
à Leyme, plus que vendu par la commune 1,78
€/m
2
mais moins
que le prix de revient estimé 2,09
€/m
2
.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
35
carte 5
La zone identifiée comme stratégique est celle située sur la commune de Cambes, (parc
d’activité de Quercypôle
), en raison de son positionnement près de la D802 qui la place à 20
minutes de l’autoroute A20 et à proximité de Figeac
. Elle bénéficie du label «
zone d’intérêt
régional ». Elle couvre une superficie de 60 hectares dont 35 aménagés ou en cours
d’aménagement. Huit zones sont identifiées comme «
zone relais », situées à Figeac,
Capdenac-Gare, Lacapelle-Marival, Bagnac-sur-
Célé, Issendolus, Capdenac. Trois d’entre elles
nécessitent des travaux de requalification et 5
disposent de capacité d’extension ou de création.
Parmi ces dernières, deux sont en cours de projet, à Issendolus (zone à vocation agro-alimentaire)
et à Capdenac. Les autres zones, définies comme zones de proximité, ne sont pas prioritaires dans
la stratégie de la CCGF,
qui demeure cependant en cours d’élaboration.
4.1.1.3.
Les différentes formes d’aides aux entreprises
Les aides immobilières
La CCGF a défini un règlement d’intervention qui s’inscrit dans le cadre défini par le
schém
a
régional
de
développement
économique
d’innovation
et
d’internationalisation
d’Occitanie
. Outre le cadre qui restreint cette intervention aux filières et domaines de spécialisation
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
36
soutenus par la région, la CCGF a fixé un pourcentage plafond d’aides diff
érent selon que
l’entreprise réside en zone d’aide à finalité régionale ou non. Ces aides peuvent atteindre 30
%
pour les très petites entreprises (TPE) de moins de 50 salariés, 20 % pour les petites et moyennes
entreprises de 50 à 250 salariés, 10 % pour les entreprises de plus de 250 salariés. Aucune aide
n’est accordée pour les projets inférieurs à 40
000
€ et
son montant ne peut excéder 100 000
€ par
dossier. Toutefois, deux grandes entreprises ont respectivement reçu 200 000
€ en 2014 et
120 000
€ en 2
015
au titre d’
aides accordées dans le cadre de la construction de bâtiments.
Le règlement régional prévoit, par ailleurs, un taux minimum d’intervention de
l’intercommunalité
, dont le seuil est relevé progressivement : 10 % en 2018, 20 % en 2019, 30 %
en
2020. Jusqu’en 2018, les taux d’aides de la CCGF ont rarement été supérieur
s à 5 % du seuil
minimum prescrit par le règlement en place depuis le 1
er
janvier 2018. La CCGF souhaitant
désormais suivre la politique régionale en la matière, le coût de ses interventions pourrait s’élever
rapidement.
Depuis 2012, la CCGF a versé 969 611
€ d’aides à des entreprises pour des projets de
construction, d’extension ou de modernisati
on de bâtiments représentant 33
M€ d’investissement,
soit un taux moyen de 3 %
d’aide pour le coût total des projets, pouvant aller ponctuellement
jusqu’à 5
%, voire même 14 % dans le cadre de la construction d
’un
atelier relais en 2014, pour
une entreprise spécialisée dans le développement de systèmes magnétiques innovants située sur le
site de Quercypôle. Les conventions signées avec les entreprises prévoient un reversement en cas
d’utilisation autre, d’abandon du programme ou si l’activité n’est pas main
tenue dans les locaux
construits durant 5 ans.
La communauté de communes intervient ponctuellement en qualité de maî
tre d’ouvrage
afin de réaliser des locaux qu’elle loue ou vend aux entreprises pour lesquelles elle intervient.
Ainsi, la CCGF développe sur le site Quercypôle un bâtiment destiné à
l’hébergement
des activités
de cuisine et de restauration de l’établissement et de service d’aide par le travail.
Un atelier relais
a également été constitué sur le territoire du Haut-
Ségala, dans la zone d’activi
té de Latronquière,
au bénéfice d’une
société à responsabilité limitée.
L’hôtel d’entreprise et la pépinière d’entreprise
La pépinière d’entreprise Calfatech, située sur le site de Quercypôle, accueillait
8
entreprises en 2019. L’hôtel d’entreprises, également à Quercypôle, apporte une offre
complémentaire d’accueil temporaire pour les entreprises au sortir de la pépinière en attente de
locaux définitifs.
4.1.1.4.
Les déficits prévisionnels des zones d’activité
Ch
aque année, le budget principal supporte des subventions d’équilibre pour les budgets
annexes déficitaires des zones d’activités. Le montant cumulé de subventions ainsi versées s’élève
à 6,1
M€ entre 2012 et 2018
; il pourrait être de 7,2
M€ fin 2019 si la
prévision budgétaire se
confirme.
Les subventions versées aux différents budgets annexes retraçant les activités au sein du
parc d’activité Quercypôle (parcs d’activité 1 et 2, pépinière d’entreprises, atelier relais, hôtel
d’entreprises) s’élèvent, en c
umulé, à 2,1
M€. L’autre zone d’activité ayant bénéficié de façon
majeure de subvention est la ZA de l’Aiguille située à Figeac, soit un total de 3,2
M€.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
37
En dépit des subventions du budget principal, le bilan estimatif effectué par la CCGF
montre un déficit prévisionnel de la plupart des zones
d’activité
. Le choix effectué par la CCGF
d’un soutien appuyé aux activités économiques présente ainsi un coût qu’il serait utile de présenter
aux instances délibérantes, l’absence de rapport d’activité ne permettant
pas de le faire apparaitre
explicitement. Ainsi, hors subventions d’équilibre, le déficit de la zone d’activité Herbemols de
Figeac peut être estimé à 1,8
M€, celui du parc d’activité Quercypôle, toutes activités confondues,
à 2,7
M€.
Recommandation
Dres
ser un bilan précis de l’équilibre financier des zones d’activité
.
Non mise en
œuvre
.
4.1.2.
Le centre de formation de l’industrie
Le pôle formation de l’union des industries et métiers de la métallurgie a sollicité
la CCGF,
mi-
2017, pour la construction d’un centre formation d’apprentis de l’industrie (CFAI)
situé à
Cambes, sur le site de Quercypôle. Les professionnels de la métallurgie souhaitaient en effet
disposer d’un pôle de formation de proximité capable de répondre a
ux besoins des entreprises ainsi
qu’un instrument de promotion des métiers industriels.
Le centre permettrait la formation initiale, à terme et chaque année, de 44 apprentis,
participerait à la formation continue de 400 salariés, de 50 demandeurs d’emploi
s et de 55
personnes en contrats de professionnalisation.
Le financement de l’opération, d’un montant total estimé à 3,2
M€, est entièrement assuré
par des fonds publics :
l’État apporte de l’ordre de 1
M€ par l’intermédiaire de la dotation
d’équipement des territoires ruraux et
de
la dotation de soutien à l’investissement local, la région
un montant de 0,54
M€, l’
Union européenne
, par l’intermédiaire du fonds européen de
développement régional 0,46
M€,
et le solde, soit près de 1,2
M€, est apporté par la CCGF, qui
assure la maît
rise d’ouvrage.
En application de l’article L.
6211-3 applicable à la période sous revue, la région peut
conclure des contrats d’objectifs et de moyens pour le développement de l’apprentissage. Elle
conserve, depuis l’
adoption de la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018, la possibilité de financer
un centre de formation des apprentis quand les besoins d’aménagement du territoire et de
développement éco
nomique le justifient. En l’espèce, l
a région Occitanie précise avoir participé
au financement du volet pédagogique. Si le président de la CCGF fait valoir que cette réalisation
s’inscrit «
pleinement dans la logique dynamique et partenariale du territoire au bénéfice de son
développement économique et de son attractivité », la chambre ne peut que constater que la
participation de la CCGF à la construction d’un organisme de formation n’est pas rattachable aux
compétences inscrites dans ses statuts. La communauté de communes ne pouvait déroger au
principe de spécialité qui régit l’action des EPCI.
Par ailleurs, le montage financier retenu parait très favorable au CFAI, puisque celui-ci
deviendra propriétaire de l’équipement, soit un terrain de 8
700 m
2
et un bâtiment de 2 000 m
2
constitué de cinq plateaux techniques, au terme d’un bail de 20 ans, pour un loyer faible, fixé à
74 000
€ par an. Le montant total qui serait ainsi versé sous forme de loyer apparait inférieur de
moitié à la valeur de l’équipement cédé
in fine
.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
38
4.1.3.
Les initiatives en cours
4.1.3.1.
Le label t
erritoires d’industrie
Dans le cadre du programme « territoires
d’industrie
», lancé par le gouvernement lors du
conseil national de l’industrie du 22
novembre 2018, la CCGF participe à une initiative commune
aux côtés de plusieurs intercommunalités de la « Mécanic vallée »
de l’Aveyron, du Lot, du Cantal,
avec ces 3
départements, l’État,
les 2 régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes, un certain
nombre d’acteurs institutionnels publics, les industriels,
les chambres de comme
rce et d’industrie
(CCI)
et branches professionnelles. Le territoire d’industrie «
Figeac Aurillac Rodez » fait partie
des 141 territoires d’industrie identifiés qui pourront bénéficier d’interventions coordonnées et
financements spécifiques. Le centre de
formation de l’industrie
est mentionné au titre des
premières actions mises en œuvre.
4.1.3.2.
Le projet de zone agro-alimentaire
La CCGF souhaite développer une zone d’activité agro
-alimentaire qui aurait vocation à
fournir le département du Lot selon une démar
che d’écologie industrielle et territoriale. Celle
-ci
s’étendrait sur les communes de Gramat, Bio et Issendolus, notamment pour renforcer la filière
ovine locale.
4.1.3.3.
La reconstitution du vignoble de Figeac
La CCGF dispose dans ses statuts de la compétence «
appui au développement d’activités
commerciales,
artisanales,
agricoles,
industrielles
et
touristiques
(études,
opérations
collectives
…)
». Elle a une vision extensive de cet appui en étant à l’initiative de la constitution
d’une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) dont l’ambition est de créer un vignoble de
référence « vigne-mère » et de susciter une nouvelle activité dans le milieu rural
19
.
L’intercommunalité a acquis 600 parts d’une valeur totale de 12
000
€, soit un peu moins
de la moitié du capital social initial de 25 500
€. Elle a
, par ailleurs, fait un apport en nature des
frais de plantation à hauteur de 0,16
M€. Pour l’animation du projet et sa communication, elle s’est
inscrite dans l’appel à projet du nouveau dispositif de soutien
« ingénierie territoriale » portée par
la r
égion et l’Europe. Les pieds de vigne ont été plantés au cours de l’année 2019
et l
’objectif est
de commercialiser 20 000 à 35 000 bouteilles sous appellation « IGP Côtes du Lot ». Selon une
étude du conseil d’exp
ertise comptable pour les créateurs, cette activité dégagerait un excédent à
partir de 2023,
dès lors qu’un objectif moyen de 35
hectolitres serait atteint.
4.1.3.4.
La réouverture
d’un hôtel quatre étoiles à Figeac
La CCGF s’est portée acquéreur en 2017 d’un
ensemble immobilier comprenant le château
du Viguier du Roy d’une superficie de 3
000 m
2
(1,3
M€)
et de terrains à usage de parkings
(0,1
M€)
, lequel accueillait un hôtel et un restaurant. Le bien menaçant de changer de destination,
l’intercommunalité a fait jouer son droit de préemption, voyant dans son intervention un intérêt
19
Plusieurs conseillers communautaires sont membres de la SCIC ainsi créée, mais les statuts prévoient que ces derniers renoncent
« à recevoir toute rémunération, intérêt ou avantage financier ».
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
39
majeur pour la mise en œuvre de sa politique de développement économ
ique, touristique et
culturel. Elle a été confortée dans sa décision par un rapport de l’agence de développement
touristique « Atout France
» qui concluait à l’existence d’un potentiel économique pour la
poursuite d’une activité hôtelière de niveau quatre
étoiles, ainsi que par une évaluation indicative
de France domaine estimant
l’ensemble immobilier à une valeur de 2
M€.
Des cofinancements ont été sollicités auprès de l’État
(0,46
M€
), la région (0,31
M€
), le
département (0,15
M€
) et la commune de Figeac (0,28
M€
). L
’État et la région ont transmis au
cours du deuxième semestre 2018 les notifications confirmant leurs participations financières,
postérieurement à l’acquisition et à la signature du bail
; celles du département et de la commune
de Figeac ont été confirmées par écrit à la fin
de l’année
2019.
Le bâtiment a été remis en gestion hôtelière
à l’issue de
la signature (le 12 juin 2018)
d’un
bail emphytéotique avec un opérateur privé
. Ce dernier s’est vu confier des missions d’intérêt
général, notamm
ent l’engagement d’y maintenir une activité hôtelière très qualitative propre à
contribuer à la dynamique commerciale et au rayonnement touristique du territoire, et
d’
ouvrir cet
ensemble immobilier au public pour des manifestations culturelles d’intérêt g
énéral
20
. Le bail,
d’
une durée de 30 ans
, prévoit le versement d’
une redevance annuelle de 40 000
€
, payable à partir
de 2021. Son montant est
fixe jusqu’en 2027
, puis il est révisable ensuite. Au terme du bail
emphytéotique, la propriété revient à la CCGF
mais cette dernière s’engage à proposer un bail
commercial à l’opérateur.
Celui-ci
s’est engagé à un certain nombre de travaux d’aménagement et
de remise aux normes, notamment électriques, qui devaient initialement être pris en charge par la
CCGF,
ainsi qu’il apparait dans le projet de reprise rédigé par la CCI
. Par ailleurs, le bail
mentionne
l’
acceptation par la CCGF de la réalisation par
l’opérateur
de
12 chambres d’hôtel
supplémentaires ainsi que des travaux d’agrandissement de la cour.
Enfin, le conseil communautaire
a voté la création de deux postes d’adjoints techniques en
contrats à durée déterminée pour conserver l’emploi des deux salariés de l’établissement, le temps
des travaux.
La CCI a analysé les propositions formulées après un appel à manifestation
d’intérêt
effectué par envoi d
’un message électronique
à une vingtaine de groupes hôteliers. Les
vice-présidents de la CCGF ont ensuite rencontré, en septembre 2017, les trois candidats paraissant
les plus intéressants Le projet a ensuite été présenté au bureau. Le montage financier, notamment
la fixation du montant de la redevance,
n’a pas donné lieu à une étude spécifique mais résulte
d’une discussion libre avec l’opérateur
retenu afin de prendre en compte les travaux que ce dernier
devait financer et estimés par lui à 3,7
M€
. Le montant de redevance retenu
in fine
, égal à 40 000
€
,
est plus bas que les montants proposés par les deux autres opérateurs pressentis. Il apparait faible
au regard
de la taille de l’établissement
, de la durée du bail et du potentiel commercial, en dépit
des investissements consentis et de la prise en compte de la « mise à disposition partielle,
occasionnelle et gratuite, pour des missions d’intérêt culturel
». Le document d
’appel à intérêt du
10 juillet 2017 précise, du reste, que le «
groupe ou l’individualité assurerait la gestion de
l’établissement dans une forme à déterminer et en contrepartie sans doute d’une participation
financière qui pourrait être très légère, ce qui devrait être incitatif compte tenu de la qualité
exceptionnelle de l’outil de travail
».
20
Selon les dispositions prévues par le bail : dans le cadre des visites patrimoniales au mois de juillet août, le matin pour une durée
de 20 minutes à hauteur de 30 personnes par visite, un week-end de septembre durant 4 heures par jour sur 2 journées pour une
jauge de 30 personnes, l’organisation de conférences lectures de septembre à juin et de mai à septembre 10 manife
stations par
an pour une jauge de 30 à 100 personnes.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
40
La politique d’aménagement, du logement social et de l’habitat
Le schéma de cohérence territorial du Grand-Figeac est opposable depuis le 1
er
janvier
2017. Le projet d’aménagement et de développement
durables (PADD), élaboré dans le cadre du
SCoT, fixait comme premier axe celui de conforter un aménagement équilibré et solidaire du pays.
Ce dernier était lui-même décliné à travers trois objectifs :
conforter l’organisation du territoire du
pays de Figea
c sur la base de ses bassins de vie, garantir l’accès à une offre adaptée en matière
d’équipements et de services à la population, adapter l’offre en logements et développer une
stratégie en matière d’habitat durable (réhabilitation et création).
La stratégie préconisée dans le cadre du PADD pour atteindre le troisième objectif repose
sur deux sous-objectifs :
accueillir de nouveaux habitants actifs et diversifier l’offre en logements
pour répondre à tous les besoins.
Même si le périmètre définitif de l’i
ntercommunalité est récent, les différents dispositifs
mis en place ont souvent été appliqués de manière coordonnée par les communautés de communes
adhérentes au syndicat de pays, préfiguration du Grand-Figeac 2 ; il existe ainsi une continuité des
actions
mises en œuvre en dépit de quelques ruptures et réorientations. Par ailleurs, à la suite de la
prise de compétence sur le plan local d’urbanisme, l’intercommunalité a lancé, début 2018, une
procédure d’élaboration d’un plan local d’urbanisme intercommunal
, en déclinaison des
orientations votées dans le SCoT.
4.2.1.
Les opérations en faveur de l’habitat
Le département du Lot est le délégataire des aides à la pierre. Le Grand-Figeac, dans ses
formes successives, est toujours intervenu en appui des dispositifs nationaux, régionaux et
départementaux ; il assure, en outre, la maî
trise d’ouvrage des dispositifs.
Avant la fusion de 2017, Figeac communauté puis Grand-Figeac 1 ont mené une opération
programmée d’amélioration de l’habitat
sur le territoire, pour la période 2011-2013, prolongée par
avenant en 2014, puis en
2015. Elle vise à agir sur l’offre locative par une procédure de
conventionnement des logements (permettant l’accès à l’aide personnalisée au logement
) et à
inciter la rénovation ou la revalorisation des logements privés, notamment le patrimoine bâti
ancien ou l’habitat dégradé pour des propriétaires occupants, sous condition de ressources.
L’intercommunalité a été signataire de l’OPAH
(
opérations programmées d’amélioration
de l’habitat) avec l’État (
ANAH
, agence nationale d’amélioration de l’habitat
), la région, le
département du Lot. Les actions conduites dans ce dernier cadre rejoignent une bonne partie des
objectifs retenus dans l’OPAH par Figeac
c
ommunauté, lesquels suivent les objectifs de l’ANAH
.
Par ailleurs, les aides mises en place par les 3 intercommunalités antérieures sont voisines : ainsi,
au bénéfice des propriétaires occupants, 500
€ en complément des aides des autres financeurs pour
la rénovation thermique, 1 000
€ pour l’adaptation du
logement ou pour la sécurité ou salubrité,
pouvant aller jusqu’à 2
000
€ dans le cadre de travaux lourds. Par ailleurs, une aide est également
apportée pour les propriétaires bailleurs pouvant aller jusqu’à 5
000
€ pour les logements dégradés
et insalubres.
Au titre de l’ensemble des
deux dispositifs PIG et OPAH,
jusqu’en 2015, 620 propriétaires
ont été aidés, dont la grande majorité en tant que propriétaires occupants. Le total cumulé de
dépenses dans le secteur de l’immobilier
résultant de ces opérations
s’élève à plus de 14
M€.
Celui-ci a ainsi bénéficié de près de 8
M€ de subvention, dont 77
%
en provenance de l’ANAH et
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
41
5 % des intercommunalités signataires de ces programmes. Pour cette période, les aides cumulées
accordées par Figeac communauté, Causse-Ségala-Limargue et Haut-Ségala, puis Grand-Figeac 1
s’établit à 0,69
M€, soit une moyenne de près de 1
100
€ par dossier.
Un PIG a été constitué sur le périmètre du Grand-Figeac
2 à partir de 2016. L’objectif est
désormais de traiter 269 dossiers par an, dont 44 sur le secteur de l’Aveyron. Pour les
2 premières
années (2016 et 2017), le nombre de dossiers engagés
s’est élevé à respectivement
158 et 221.
L’enveloppe prévisionnelle
annuelle à la charge du Grand-Figeac,
pour ces dispositifs d’aide
, est
de 0,27
M€. L’EPCI assure la ma
î
trise d’ouvrage de l
eur animation et perçoit un financement de
l’ANAH et
du département pour cette ingénierie.
Ces aides complémentaires instituées par le Grand-Figeac sont les seuls instruments que
l’intercommunalité a mis en place pour lutter contre l’habitat insalubre ou dégradé. Il n’a pas
instauré de droit de préemption préférant miser sur l’incitation des propriétaires, qui sont par
ailleurs démarch
és par l’animateur du PIG pour présenter les dispositifs d’aides. Les dossiers pris
en charge à ce titre restent néanmoins marginaux, de l’ordre de 3
% des demandes acceptées.
La communauté a construit 17 logements sociaux, dont les quatre derniers en 2016. Elle a
depuis suspendu cette politique pour favoriser la revitalisation des centres anciens et agir sur la
localisation préférentielle de l’habitat neuf. En 2016, elle est intervenue dans un cadre innovant
«
d’éco
-barri
» afin d’aider à la création de d
eux logements dans la commune de Saint-Simon, au
sein du parc naturel régional des Causses du Quercy.
Sa politique de logement devrait être redéfinie à l’occasion de l’élaboration du PLH
,
engagée en pratique à l’automne 2018. Les premières pistes de réflexion s’orientent vers une
reconduite du système existant, c’est
-à-
dire un accompagnement des dispositifs nationaux d’aide
à la pierre pour les propriétaires bailleurs et occupants. La communauté de communes réfléchit,
par ailleurs, à constituer une OPAH multi-sites en complément du PIG et elle a commandé la
réalisation d’une étude pré
-opérationnelle. Celle-ci doit examiner la possibilité de mise en place
d’une opération programmée d’amélioration de l’habitat renouvellement urbain pour la commune
de Figeac,
d’une OPAH multi
-
sites pour les communes les plus importantes, c’est
-à-dire Assier,
Aynac, Bagnac-sur-Célé, Cajarc, Capdenac-Gare, Lacapelle-Marival, Latronquière et Livernon, et
d’un PIG pour le reste du territoire. Enfin, l’intercommunalité a souhaité r
éorienter ses aides et
centrer celles-ci sur le financement des travaux de rénovation énergétique dans le cadre du
programme « Habiter mieux sérénité
». Elle n’intervient plus en complément des aides de l’ANAH
pour l’adaptation du logement.
4.2.2.
L’aménagement
des cœurs de ville et de village
L’intercommunalité, à partir du travail établi par le conseil d’architecture et d’urbanisme
du Lot, a arrêté en 2010 un schéma précisant les enjeux d’aménagement des espaces publics des
communes membres
, lequel a fait l’o
bjet de compléments au fur et à mesure des évolutions et des
fusions.
L’intercommunalité assure la maîtrise d’ouvrage des opérations en partenariat avec les
communes et les autres financeurs. Vingt-
huit opérations ont été mises en œuvre et huit communes
o
nt sollicité leur intégration dans le schéma. Le critère prépondérant à la prise en compte d’un
projet dans le schéma communautaire est le respect de la charte paysagère mise en place par la
communauté. Le schéma intègre des enjeux transversaux identifiés
dans le projet d’aménagement
et de développement durables, tels que l’accessibilité aux commerces, l’encouragement à la mixité
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
42
urbaine permettant un mélange des fonctions habitat, services, commerces et la mutualisation des
équipements, ou encore des presc
riptions en matière d’éclairage public ou de stationnement.
La communauté de communes a mis en place, pour trois des dernières opérations, un suivi
en autorisation de programme et crédits de paiement. Ainsi, un montant total d’
autorisation de
programme de 1,7
M€ a
-t-il été ouvert pour les villages de Marcilhac-sur-Célé, Livernon et
Lacapelle-Marival. Les crédits de paiement correspondants ont été consommés à hauteur de 1
M€,
et le solde est ouvert en 2019 et 2020.
La dépense nette moyenne, après prise en compte des subventions et fonds de concours
reçus, varie entre 0,2
M€ et 0,5
M€ annuel.
tableau 11 : o
pérations cœur de village
- dépenses et recettes
, en €
2016
2017
2018
2019
Dépenses ou fonds de concours versés
470 879
832 604
1 159 510
1 146 900
Subventions ou fonds de concours reçus
224 203
652 614
678 889
823 497
Dépense nette
246 676
179 990
480 621
323 403
Source : grand livre 2016,2017 et 2018
–
budget voté 2019
Les opérations «
cœur
s de village
» représentent de l’ordre de 20
% des dépenses
d’investissement de la fonction «
aménagement, services urbains, environnement », et 10 % de
l’ensemble des dépenses d’investissement du budget principal.
Depuis la mise en place en 1999 de ce
dispositif, la dépense totale d’investissement a été
de 7,8
M€, financé
e à hauteur de 4,4
M€
par des subventions extérieures, 0,77
M€
par des
participations des communes, et 2,6
M€
par la participation du Grand-Figeac.
Le plan action santé
L’article L.
1511-8 du CGCT permet à une collectivité territoriale ou son groupement
d’attribuer des aides destinées à favoriser le maintien des professionnels de santé, définies dans le
cadre de conventions avec les professionnels. En 2015, la CCGF a signé un contrat local de santé
avec l’
agence régionale de santé , la c
aisse primaire d’assurance maladie du Lot
, la mutualité
sociale agricole et la m
utualité française, dans lequel les signataires s’engagent à la mise en œuvre
d’un certain nombre d’actions pour la période 2015
-
2020 dans le but d’une amélioration de la
santé de la population du territoire. Le contrat local part du constat d’une offre de
soins et de
services médicaux présentant une faible densité de professionnels de santé de premier recours, un
indicateur d’accessibilité potentielle localisée aux médecins généralistes faible, notamment pour
les zones du Grand-Figeac
situées à l’est du te
rritoire
21
. Les axes stratégiques définis dans le
contrat local de santé sont l’amélioration de l’accès aux soins, le parcours de santé des personnes
âgées et le développement de l’accès à la prévention.
Parmi les actions plus particulièrement à la charge du Grand-Figeac figurent celles qui
permettent de favoriser l’exercice regroupé des professionnels de santé, de mettre en place une
politique d’accueil des nouveaux arrivants professionnels de santé et un poste de coordinateur du
contrat local de santé.
21
À l’inverse, l’offre d’hébergement et de soins à domicile pour personnes âgées est relativement bien développée et celle pour
les
personnes en situation de handicap est plus importante que la moyenne de la région.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
43
U
ne des premières actions mise en œuvre par la CCGF pour lutter contre le déclin de la
démographie médicale identifiée sur le nord et l’est du territoire est la mise en place d’un centre
intercommunal de santé. L’intercommunalité a ainsi décidé de salarier des médecins afin d’assurer
des permanences médicales sur quatre sites, d’abord à Lacapelle
-Marival, Leyme, Latronquière,
puis à Aynac. Le centre local de santé est un service de la CCGF, dont le secrétariat est chargé de
la prise des rendez-
vous et de l’o
rganisation des visites, de la frappe de courriers ainsi que de
l’accueil physique des patients, et du le suivi des remboursements de la
c
aisse primaire d’assurance
maladie. Le fonctionnement du centre est pris en charge par la CCGF. Celle-ci a décidé de financer
un éventuel déficit, à concurrence de 30 000
€
, seuil au-delà duquel les communes seraient
appelées à contribuer en fonction de leur nombre d’habitants.
La mise en place du service a été une réussite ce qui a conduit la CCGF, qui avait
initialement créé deux postes à temps complet de médecins généralistes, rémunérés par référence
à la grille des praticiens hospitaliers, à créer un troisième poste ainsi que 1,6
ETP d’adjoint
administratif pour assurer le secrétariat. Le coût chargé total est de l’or
dre de 0,3
M€.
Après deux ans de fonctionnement, le centre de santé compte 1 758 patients, dont 905 ont
pris un professionnel du centre comme médecin traitant, et 5 907 consultations ont été réalisées.
Par ailleurs, cette politique volontariste semble avoir mis un terme à la baisse de la démographie
médicale. Ainsi, en 2016 ; le territoire de la CCGF enregistrait 7
cessations d’activité et
2
installations ; en 2017, 6 cessations
d’activité
et 5 installations étaient comptabilisées ; en 2018, 3
médecins se sont installés dans le centre de santé (1,5 ETP) et 2 cessations et 6 installations sont
prévues en 2019 (cf. annexe 5).
Au titre des actions de soutien à la démographie médicale, la CCGF subventionne
également des maisons de santé pluriprofessionnelles situées à Figeac, Assier, Livernon,
Capdenac-Gare et Lacapelle-Marival.
Les actions en faveur du développement durable et la lutte contre le
réchauffement climatique
4.4.1.
Le territoire à énergie positive pour la croissance verte
Grand-Figeac 1 a été lauréat en 2016 du programme gouvernemental « territoires à énergie
positive pour la croissance verte » (TEPCV). La convention signée en mai 2016 avec le ministère
de l’environnement et d’autres partenaires publics a été modifiée par avenant en 2017 afin de
prendre en compte la fusion des intercommunalités et corriger les orientations.
L’intercommunalité a recruté un chargé de mission «
TEPCV » chargé de coordonner les
actions favorisant l’économie verte et qui s’inscrivent dans les thématiques de la rénovation de
l’éclairage public, de la rénovation des bâtiments pub
lics, de la mobilité, du logement social et de
l’énergie.
Le montant total estimé des actions s’élevait à 1,6
M€, financés à 67
% par le fonds de
financement de la transition énergétique, soit 1
M€, la
région et le fonds européen de
développement régional à hauteur de 0,12
M€
,
et l’intercommunalité à hauteur de 0,4
M€.
Le programme initial a été recentré et plusieurs actions prévues ont été abandonnées,
notamment au titre du développement de l’éolien sur le nord
-est du territoire, la rénovation de gites
a
u lac du Tolerme, ou la rénovation de logements à Aynat. Début 2018, l’assemblée délibérante
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
44
s’est prononcée sur une convention d’appui financier des actions dont l’envergure est beaucoup
plus réduite qu’initialement envisagée
, et recentrée sur la rénovation énergétique des bâtiments
publics, le diagnostic et la cartographie des équipements d’éclairage public pour le programme de
rénovation, les travaux d’investissement pour la rénovation basse consommation de l’éclairage
public et l’acquisition de trois vé
hicules électriques. Le montant des financements du fonds de
financement de la transition énergétique est en définitive de 0,25
M€
et le reste à charge pour la
CC est de 0,14
M€.
4.4.2.
La mise en place du plan climat-air-énergie territorial
Conformément aux d
isposition de l’article L.
229-
26 du code de l’environnement, la CCGF
devait se doter, avant le 31
décembre 2018, d’un plan climat
-air-énergie territorial (PCAET).
L’intercommunalité s’est lancée dans la démarche en octobre 2016.
Le diagnostic établi en 2
018 montre que le territoire consomme 997 GWh d’énergie finale
et fixe un objectif de consommation de 499 GWh en 2050, soit 50 % de moins, satisfaite à 100 %
par l’énergie renouvelable. Une source majeure de réduction de la consommation identifiée par
l’ét
ude consiste en la rénovation de logements. Le territoire compte 12 059 résidences construites
avant les premières réglementations thermiques et un total de 19 938 résidences principales dont
la rénovation permettrait d’atteindre un tiers de l’objectif fixé sur l’électricité. Par ailleurs, pour le
développement des énergies renouvelables,
l’étude mise sur un doublement de la production de
chaleur à partir du bois, sur la multiplication par six de la production photovoltaïque, et surtout sur
un développement important de la filière de méthanisation,
de manière à ce qu’elle assure 75
%
des besoins de mobilité.
En conséquence, les points clés de la stratégie territoriale proposée consistent en un
programme massif de rénovation énergétique du bâti, un développement important du
photovoltaïque, une optimisation de la forêt et
de l’
agriculture, une modification des sources
d’énergie alimentant le transport, un développement important du biogaz, une modification des
pratiques culturales.
L’intercommunalité a rapidement mis en œuvre les obligations légales pour la réalisation
d’un PCAET. Elle s’est dotée d’un document
stratégique qui repose sur une analyse approfondie
du territoire et présente des objectifs volontaristes mais réalistes. En revanche, elle n’a, pour le
moment, instauré que peu de mesures susceptibles de lui permettre de suivre les orientations du
PCAET alors que certaines étaient déjà identifiées dans le programme TEPCV. Les prescriptions
du PLH permettront de prendre des dispositions pour la rénovation des logements. Des opérations
de rénovation de l’éclairage public ont été engagées dans le cadre du pro
gramme TEPCV et une
charte forestière est en cours d’élaboration. Les autres orientations ne pourront être atteintes que
dans le cadre d’un projet communautaire redéfini.
________________________CONCLUSION INTERMÉDIAIRE________________________
Les actions entreprises par la CCGF se répartissent entre interventions économiques,
essentiellement concentrées sur une partie déjà prospère du territoire, là où se trouvent les activités
économiques et les porteurs de projets, et prestations de services concentrées sur les zones
géographiques les plus en difficulté.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
45
Les interventions effectuées dans le cadre de sa compétence « développement
économique » visent à préserver le contexte favorable dont bénéficie la CCGF, un territoire riche
en emplois, en apportant d
ifférentes formes d’aides aux entreprises qui y sont implantées (ateliers
relais, hôtels et pépinières d’entreprises). Ces activités bénéficient de subventions du budget
principal. L’EPCI s’est égalem
ent engagé dans des projets relevant du secteur concurrentiel
(création d’un vignoble et intervention pour susciter la reprise d’activité d’un hôtel
quatre étoiles)
mais aussi dans des domaines hors de sa compétence (participation au financement du centre de
formation de l’industrie).
Dans le domaine de l’amén
agement, la CCGF reconduit une intervention en faveur des
cœurs de village
. La poursuite de la politique en faveur du logement est, pour sa part, subordonnée
à
l’achèvement des travaux d’élaboration du programme local de l’habitat
et, s’agissant du
domaine
de la santé, l’EPCI
a engagé un plan « action santé » dont
l’
une des principales mesures
est la création d’un centre intercommunal de santé
avec le recrutement de médecins salariés qui
interviennent essentiellement sur le nord et l’est du territoire.
Si la communauté de communes a recruté un chargé de mission pour la mise en place du
programme TEPCV, les résultats modestes de ce programme tranchent avec les ambitions
importantes du PCAET adopté en 2018. La mise en œuvre de ce dernier ne correspond pas à u
n
projet global de l’intercommunalité, lequel reste encore à définir compte tenu de
l’hétérogénéité
du territoire, de sa superficie égale au quart du département, et de la multiplicité des compétences
de l’EPCI
dont plusieurs prises de manière récente.
5.
LA SITUATION BUDGÉTAIRE ET FINANCIÈRE
L’appréciation sur la situation financière de l’EPCI est antérieure à la pandémie de Covid
-
19.
Le budget et la qualité des informations budgétaires
5.1.1.
L’unité budgétaire
Le périmètre budgétaire de la CCGF a évolué sur la période contrôlée. Constitué du budget
principal et de 13 budgets annexes en 2013, ces derniers étaient au nombre de 19 en 2014, 20 en
2016, 26 en 2017, 34 en 2018, et 31 en 2019. Il a, par ailleurs, intégré en 2014 les flux financiers
correspondant aux compétences exercées par la communauté de communes de Ségala-Limargue
(5,1
M€),
de la Vallée et du Causse (1,9
M€) et, en 2017, de la communauté de communes du
Haut-Ségala (1,2
M€) ainsi que les rémunérations des personnels du
syndicat mixte
intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères (1,5
M€).
Lors du vote du budget primitif, les budgets annexes représentaient un montant total de
5,4
M€ en 2013, soit 16
%
de l’ensemble du budget, et 18,7
M€ en 2019, soit désormais 34
% du
budget.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
46
tableau 12 : évolution du budget primitif à périmètre réel
en M€
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
Total budget
33,82
37,72
38,74
37,61
50,13
57,19
55,66
Dont budget principal
section de fonctionnement
21,65
25,22
25,55
22,18
22,83
24,91
25,85
Dont budget principal
section d’investissement
6,69
6,38
7,40
9,52
13,08
14,12
11,08
Dont budgets annexes*
5,47
6,12
5,79
5,91
14,22
18,17
18,73
Dont budget annexe en %
16 %
16 %
15 %
16 %
28 %
32 %
34 %
Montant des
subventions d’équilibre
pour les BA inscrites au budget primitif
0,71
0,96
0,95
1,10
0,95
1,49
1,52
Source : budgets primitifs
* résultant de la présentation simplifiée retenue par la CCGF dans les rapports de présentation
Deux budgets annexes
retranscrivent l’activité d’un service public industriel et
commercial : le budget annexe retraçant les opérations
d’une station
-service dans la commune de
Brengues, située dans la vallée des Causses, et le budget annexe consacré à l’assainissement non
collectif (respectivement 0,4 % et 0,9 % du budget de fonctionnement).
Depuis sa constitution en budget annexe en 2017, le service des ordures ménagères
représente 40 % du budget de fonctionnement de
l’ensemble de
s budgets annexes.
Chaque zone d’aménageme
nt est suivie dans un budget annexe spécifique ainsi que les
différentes activités liées à ces zones. Afin de permettre un suivi plus aisé par les élus lors des
présentations budgétaires, l’EPCI a fait le choix, dans la présentation accompagnant le budget,
de
regrouper les dépenses de fonctionnement et d’investissement de 15 zones d’aménagement en
investissement
22
,
alors même que certaines d’entre elles disposent d’importantes dépenses de
fonctionnement. Le montant de ces budgets annexes « économiques », de
l’ordre de 8,5
M€
(budget primitif), représente 45 % de
l’ensemble de
s budgets annexes.
Si l’instruction budgétaire et comptable recommande un suivi individualisé par budget
annexe de chaque opération de lotissement ou d’aménagement, elle n’exclut pas le
regroupement
d’opérations de même type au sein d’un même budget annexe, dès lors que le suivi individualisé
des opérations est effectué de manière extra-
comptable. Un tel regroupement par type d’opération
parait nécessaire afin de limiter le nombre de budg
ets annexes, d’autant qu’il
sera amené à croître
encore au terme de la prise de la compétence « eau et assainissement »
. L’EPCI a d’ailleurs
commencé à réduire ce nombre en regroupant
au sein d’un seul
budget, trois budgets annexes de
bâtiments économiques.
Parmi les autres budgets annexes figure un budget intitulé « cinéma spectacles vivants ».
Retraçant les activités de spectacle proposées dans le cadre de la programmation culturelle du
Grand-
Figeac ainsi que la gestion de cinémas d’art et d’e
ssai, il est considéré comme un service
public administratif
, bien qu’intervenant
essentiellement dans le secteur concurrentiel culturel. Il
représente 8 % à 10 %
du budget de fonctionnement de l’ensemble des budgets annexes. Son
budget total,
de l’ordre d
e 1,7
M€
, représente presque la totalité du budget de la culture.
22
C’est le cas pour les parcs d’activité Quercypôle 1 et Quercypôle 2, la ZA Aiguille et celle de Pech d’Alon à Figeac, celle
d’Herbemols, Capdenac
-le-Haut, Ribaudenque, Bagnac, Leyme, Livernon, Latronquière, Issepts, celles de Capdenac-Gare, La
Combe.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
47
5.1.2.
La qualité de l’information budgétaire
5.1.2.1.
Le rapport d’orientation budgétaire
Le rapport d’orientation budgétaire doit présenter l’évolution prévisionnelle des dépenses
et recettes en fonctionnement et investissement, la présentation des engagements pluriannuels
envisagés, les orientations d’autorisations de programme, des informations relatives à la structure
et la gestion de l’encours de dette contractée et les perspectives pour le prochai
n budget,
notamment la structure des effectifs, les dépenses de personnel, la durée effective du temps de
travail ainsi que l’évolution prévisionnelle de la structure des effectifs et des dépenses de
personnel,
pour l’exercice auquel se rapporte le budget.
Le rapport présenté chaque année à l’assemblée délibérante reprend les principaux
éléments de la loi de finances en contextualisant les conséquences pour l’intercommunalité. Il
présente une analyse précise de l’endettement et de la répartition de l’encou
rs de la dette, les
hypothèses de construction du budget en fonction de la fiscalité. À la suite des fusions et de
l’
évolution des compétences
, il tente de donner une vision à périmètre constant sur l’année
précédente, par exemple en reconstituant, dans le
rapport d’observation budgétaire
2018, le budget
2017 intégrant les dépenses de la maison de la formation nouvellement transférée à
l’intercommunalité par la commune de Figeac. L’analyse de l’évolution de la masse salariale y est
effectuée, essentiellemen
t en présentant les flux de personnel, l’affectation des remplacements et
la répartition des heures supplémentaires. Une projection pluriannuelle préparée par un cabinet de
consultants est présentée séparément. En revanche, il n’est pas porté à la connaiss
ance de
l’assemblée
délibérante une présentation cohérente et pluriannuelle des investissements prévus, de
leur montant et de la manière dont ces investissements seront financés.
5.1.2.2.
La maquette budgétaire
La présentation budgétaire ne respecte pas totalement les formes prévues par la maquette
jointe à l’instruction comptable et budgétaire qui précise les états annexes attendus au titre de
l’article L.
2313-1 du CGCT. Ainsi,
l’annexe dédiée aux procédures d’amortissement n’est pas
présente, mais il lui est s
ubstituée la délibération fixant les durées d’amortissement et un tableau
récapitulatif de l’état des amortissements. L’état mentionnant les organismes auprès desquels a été
pris un engagement financier, non renseigné dans le budget 2018, est incomplet dans le budget
2019. La liste des subventions versées et l’annexe sur l’état du personnel ne sont pas présentées
d’une manière conforme à la maquette budgétaire.
Le rapport de présentation du compte administratif ne fait pas apparaitre les flux
réciproques,
ce qui ne permet pas d’avoir une vision consolidée du budget.
L’état de la dette
figurant
au compte administratif n’est
, par ailleurs, pas strictement
identique à celui inscrit au passif du compte de gestion : en 2018, les montants sont respectivement
de 7,86
M€ et
de 7,90
M€.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
48
5.1.3.
La qualité des prévisions
L’exécution de la section de fonctionnement est généralement conforme au budget voté
chaque année tandis que la section d’investissement est surévaluée de 50
%, avec des restes à
réaliser importants.
tableau 13 : budget voté et exécuté (principal seulement)
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Fonctionnement
Dépenses réelles votées
18,74
24,46
24,72
25,91
21,97
24,48
Recettes réelles votées
17,74
24,86
25,58
26,59
23,10
24,84
Exécuté dépenses
16,36
21,75
22,56
23,26
20,01
20,81
% de réalisation
87 %
89 %
91 %
90 %
91 %
85 %
Exécuté recettes
18,37
24,99
26,18
26,93
23,87
25,10
% de réalisation
104 %
100 %
102 %
101 %
103 %
101 %
Investissement
Dépenses réelles votées
7,91
12,06
12,46
14,09
22,12
22,04
Recettes réelles votées
4,57
7,18
10,82
12,23
20,02
19,24
Exécuté dépenses
3,16
6,87
7,24
6,39
10,06
10,52
% de réalisation
40 %
57 %
58 %
45 %
45 %
48 %
Exécuté recettes
1,62
3,55
7,31
6,26
10,15
8,98
% de réalisation
36 %
49 %
68 %
51 %
51 %
47 %
Source : comptes de gestion
–
périmètre réel
–
y compris restes à réaliser pour la section d’investissement
L’exécution des budgets annexes, telle qu’elle
ressort de la lecture du compte administratif
2018, est, en
section d’
investissement, de 63 % en dépenses et 37 % en recettes ; pour la section
de fonctionnement, elle est de 75 % en dépenses et 78 % en recettes. Cette appréciation est
cependant faussée en
raison des nombreuses opérations d’ordre entre les sections de
fonctionnement et d’investissement
relatives aux
opérations d’aménagement retracées dans la
plupart des budgets annexes.
Au cours des 3 dernières années, le montant total des restes à réaliser représente de 7 à
9
M€ en dépenses d’investissement, et de 4 à 5
M€ en recettes, soit
, en 2018, plus de 50 % de la
prévision budgétaire.
tableau 14 : restes à réaliser
en M€
2016/2017
2017/2018
2018/2019
Dépenses BP
7,22
6,79
7,60
Dépenses BA
0,84
1,99
Total
7,22
7,63
9,59
Recettes BP
3,91
3,97
4,01
Recettes BA
0,18
1,35
Total recettes
3,91
4,16
5,35
Source : budgets votés
Les restes à réaliser doivent correspondre, conformément à la définition inscrite à
l’article
R. 2311-11 du CGCT,
aux dépenses engagées non mandatées et aux recettes certaines n’ayant pas
donné lieu à l’émission d’un titre.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
49
En 2017 et 2018, les budgets adoptés n’ont pas respecté cette définition. Ainsi
, en 2017, le
budget a intégré en restes à réaliser une recette
d’
un montant de 1,2
M€ au titre de subventions
attendues pour le financement de l’opération d’acquisition du château du Viguier sur la seule base
d’engagements oraux
qui,
contrairement à ce qu’indique l’ordonnateur
dans sa réponse, ne peuvent
être le support de cette procédure. L
es notifications des participations de l’État et de la région sont
intervenues au cours de l’année 2018, celles du département et de la commune de Figeac
fin 2019.
En 2018, les dépenses inscrites en restes à réaliser pour cette opération (1,53
M€) correspondent
strictement à la différence entre le montant des crédits ouverts (1,54
M€) et le montant ordonnancé.
Il en est d
e même pour le centre de formation de l’industrie o
ù le montant de 1,28
M€ correspond
à la différence entre le montant voté prévu (2,1
M€
) et le montant ordonnancé.
Cette présentation inexacte du budget aurait pu être évitée en ayant recours au dispositif de
suivi en autorisations de programme et crédits de paiement, qui
n’a
été mis en place que pour
quelques opérations (l
a construction du centre technique routier, les opérations cœur
s de village
pour Marcilhac, Lacapelle et Livernon, le plan local d'urbanisme intercommunal, et le centre
aquatique de Capdenac-Gare).
Recommandation
Inscrire en restes à réaliser les dépenses engagées non mandatées et les recettes
certaines n’ayant pas donné lieu à l’émission d’un titre
.
N
on mise en œuvre
.
La situation financière
23
5.2.1.
La performance financière
5.2.1.1.
La lecture de l’exécution du budget
est affectée par les évolutions de périmètre
L’évolution du périmètre de l’intercommunalité ne permet pas une comparaison immédiate
des soldes intermédiaires de gestion. L’évolution la plus importante est intervenue en 2014, le
budget principal s’étant ac
cru de 46 %. En 2017, les produits et les charges de la TEOM ont été
intégrés au budget annexe « ordures ménagères », avec un impact de 5,5
M€
, soit 24 % des
produits de gestion 2016. Les années comparables sont 2017 avec 2018, et 2016 avec 2014 et
2015. T
outefois, si le périmètre institutionnel n’a pas évolué au cours de ces années, des transferts
d’agents et de charges ont continué d’intervenir.
À périmètre réel, l’autofinancement dégagé par le budget principal s’est globalement
amélioré, passant de 14 % de ses produits de gestion en 2013 à 21 % en 2018.
5.2.1.2.
L’évolution des produits du budget principal
Les ressources fiscales se sont accrues de 3,9 %
entre 2016 et 2014, ce qui s’explique par
un accroissement régulier du produit de la TEOM du fait de l’har
monisation fiscale progressive
et, dans une moindre mesure, par l’accroissement de la taxe sur le foncier bâti. En 2017 et 2018,
les produits fiscaux ont progressé à la suite de l’accroissement de la taxe d’habitation et de la taxe
foncière (la TEOM est perçue sur le budget annexe).
23
À la date du délibéré, les données de l’exécution du budget 2019 n’étaient pas disponibles.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
50
L’ajustement
récurrent
de l’attribution de compensation fait que le montant versé diminue
progressivement. Par ailleurs, alors que l’intercommunalité était contributrice nette au FPIC en
2013 (- 24 687
€), elle devient bénéfi
ciaire en 2014, à hauteur de 0,74
M€. Il en résulte que
de
fortement contributrice aux différents mécanismes de solidarité nationaux et communautaires en
2013 (- 3,3
M€), la CCGF en est bénéficiaire en 2018 (0,2
M€).
Néanmoins,
sa dotation d’aménagement a diminué en raison de la contribution à l’effort de
redressement des finances publiques à hauteur de 0,8
M€ en 2015, 0,6
M€ en 2016 et 0,2
M€ en
2017. L’ensemble des dotations et participations a diminué de 10
% entre 2014 et 2016. Entre
2017 et 2018, la diminution est de 1 %, la baisse de la dotation de fonctionnement est moindre et
la CCGF bénéficie de participations complémentaires de la mutualité sociale agricole et de la
c
aisse d’allocations familiales
au titre des activités sociales et de santé.
tableau 15 : dotations et participations
En
M€
2013
2014
2015
2016
2017
2018
variation
2016/2014
variation
2018/2017
Dotation d’aménagement
3,20
4,09
3,21
2,66
2,44
2,39
- 19,3 %
- 1,7 %
FCTVA
0,00
0,00
0,00
0,00
0,06
0,07
7,3 %
Participations
0,49
0,49
0,53
0,52
1,24
1,23
2,9 %
- 1,0 %
Autres attributions et participations
0,47
0,42
0,93
0,83
0,86
0,86
41,3 %
0,1 %
Dotations et participations
4,19
4,99
4,67
4,01
4,60
4,55
- 10,4 %
- 1,1 %
Source : comptes de gestion
–
logiciel Anafi
Les produits de gestion, qui s’établissent ainsi à 21,6
M€ en 2018
, ont progressé de 6 %
entre 2016 et 2014, et encore de 6 % entre 2018 et 2017.
5.2.1.3.
L’évolution des charges du budget principal
Entre 2016 et 2014, les charges de personnel se sont accrues de 13 % à périmètre réel,
notamment du fait de
l’élargissement des compétences
, et les charges de gestion ont progressé de
façon
comparable. Les effectifs ont continué de s’accro
ître au rythme des transferts et des créations
de poste, pour être portés progressivement à 226 postes
(dont 39 créations nettes jusqu’en 2019)
.
La masse salariale a ainsi à nouveau progressé de 5,5 % entre 2017 et 2018. Son montant (5,3
M€
en 2018) représente 36 % des charges de gestion.
Les subventions représentent 25 % des charges de fonctionnement en 2018 ; elles ont
progressé au rythme de 1,5 % entre 2016 et 2014, et de 1,1 % entre 2018 et 2017.
L’ensemble des charges de gestion sont de 14,6
M€ en 2018
;
leur rythme d’évolution a été
rapide après la fusion de 2014 (8,2 %) et reste soutenu après la deuxième fusion (4,1 %), compte
tenu du développement de l’offre de services et des nouveaux champs de compétence
.
Au cours des 3
années qui ont suivi la fusion de 2014, l’excédent brut d’exploi
tation dégagé
par le budget principal a eu tendance à diminuer, ne représentant plus que 25 % des produits de
gestion. Il s’est amélioré en 2017 et 2018.
La section de fonctionnement est marquée par le versement de subventions exceptionnelles
aux budgets annexes afin de les équilibrer (1,8
M€
au total en 2018), mais également aux
associations (0,4
M€ en 2018
)
. Les subventions d’équilibre n’ayant rien d’exceptionnel mais
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
51
correspondant à la prise en charge d’un déficit d’un service public administratif devr
aient être
enregistrées au compte approprié
24
.
5.2.1.4.
L’autofinancement des budgets annexes et du budget principal
L’agrégation des budgets annexes à caractère administratif et du budget principal montre
une amélioration de la capacité d’autofinancement au cour
s des deux périodes étudiées. Cette
présentation agrégée présente le biais de compter dans les produits des budgets annexes les
subventions que leur verse le budget principal. Ceci n’a cependant pas d’impact sur le montant de
capacité d’autofinancement. Ce
tte présentation est retenue afin de pouvoir procéder à une
comparaison de la performance de chacun des budgets.
tableau 16 : c
onstruction de l’autofinancement des budgets annexes et du budget principal
en M€
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Variation
2016/2014
Variation
2018/2017
Ressources fiscales brutes
12,64
17,63
18,58
19,04
20,56
21,28
3,9 %
3,5 %
Mécanismes de péréquation et de
compensation
- 3,27
- 2,69
- 2,06
- 0,44
- 0,24
0,21
- 59,4 %
- 185,2 %
Dotations et participations
4,84
6,03
5,21
4,80
4,89
5,35
- 10,8 %
9,3 %
+ Ressources d’exploitation
2,17
2,71
2,84
2,65
3,17
3,88
- 1,2 %
22,3 %
Production immobilisée, travaux en
régie (c)
0,00
0,00
0,09
0,10
0,14
0,16
17,4 %
= Produits de gestion
16,38
23,68
24,67
26,15
28,52
30,88
5,1 %
8,3 %
Charges à caractère général
1,62
3,84
4,07
3,79
4,97
5,30
- 0,7 %
6,6 %
+ Charges de personnel
2,77
3,88
4,51
4,90
7,44
7,91
12,4 %
6,4 %
+ Subventions de fonctionnement
2,76
3,19
3,33
3,23
3,64
3,62
0,6 %
- 0,6 %
+ Autres charges de gestion
4,49
5,10
5,29
6,63
4,72
4,77
14,0 %
1,0 %
= Charges de gestion (B)
11,64
16,01
17,20
18,54
20,77
21,60
7,6 %
4,0 %
Excédent brut de fonctionnement
4,74
7,68
7,47
7,61
7,75
9,28
- 0,5 %
19,7 %
en % des produits de gestion
29,0 %
32,4 %
30,3 %
29,1 %
27,2 %
30,0 %
+/- Résultat financier
- 0,03
- 0,31
- 0,17
- 0,23
- 0,24
- 0,38
- 14,0 %
55,8 %
- Subventions exceptionnelles versées
aux services publics industriels et
commerciaux
1,30
1,70
1,75
1,58
1,70
1,84
- 3,7 %
8,4 %
+/- Solde des opérations
d’aménagements de terrains (ou +/
-
values de cession de stocks)
- 1,02
- 1,27
- 1,10
- 0,79
- 0,83
- 1,24
- 21,0 %
49,5 %
+/- Autres produits et charges excep.
réels
- 0,22
- 0,45
- 0,26
- 0,33
- 0,40
- 0,44
- 14,0 %
11,0 %
= CAF brute
2,17
3,94
4,19
4,67
4,58
5,37
8,9 %
17,5 %
en % des produits de gestion
13,3 %
16,6 %
17,0 %
17,9 %
16,0 %
17,4 %
Source : comptes de gestion
–
logiciel Anafi
En 2017 et 2018, la
capacité d’autofinancement (
CAF) consolidée représente un
pourcentage des produits de gestion moindre que celui du budget principal seul. Cela
s’explique
par l’isolement au sein d’un budget annexe de la TEOM, laquelle est par construction presque à
l’équilibre, l’autofinancement dégagé s
ur ce budget étant donc faible.
En 2018, la capacité d’autofinancement est
dégagée à 83 % par le budget principal, les
zones d’aménagement y contribuent pour 3
%, les activités de soutien aux entreprises au sein des
zones d’aménagement (ateliers relais, hôtel d’entreprise, pépinière d’entreprise, bâtiments, centre
24
6521 Déficit des budgets annexes à caractère administratif
–
L’instruction comptable ne prévoit pas de versement de subventions
exceptionnelles aux services publics administratifs.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
52
de formation de l’industrie) pour 4
%, les autres budgets annexes à caractère administratif pour
10 %, alors même que ces derniers représentent 24 % des produits de gestion.
Les autres budgets annexes à caractère administratif sont au nombre de six, dont les trois
principaux sont celui des ordures ménagères, qui dégage un autofinancement de 7,5 %, celui du
cinéma spectacles vivants qui, en dépit des subventions perçues par le budget principal, affiche
une insuffisance d’autofinancement, et celui du centre de santé qui se trouve dans la même
situation. Ces deux budgets ont perçu respectivement 0,7
M€ et 0,06
M€ de subvention du budget
principal.
La moitié des produits des zones d’aménagement corr
espondent à des subventions du
budget principal (0,79
M€). Ainsi en est
-il pour la zone Herbemols à Figeac qui a mobilisé
0,25
M€ de la part du budget principal. Cette zone, en cours d’aménagement,
affiche un solde
cumulé négatif de 2,1
M€
, en dépit de la subvention versée.
tableau 17 : s
olde d’exécution de la ZA Herbemols
en €
2016
2017
2018
Cumul sur
les années
Total des produits d’aménagement de l’année
0
12 897
455 867
468 764
Acquisition de terrains
0
0
612 281
612 281
+ Dépenses directes d’aménagement
48 653
329 797
1 849 008
2 227 458
+ Dépenses accessoires d’aménagement hors frais financiers
0
68
6 269
6 337
= Total des dépenses d’aménagement (hors frais
financiers)
48 653
329 865
2 467 558
2 846 076
+ Excédent ou déficit pris en charge par le budget principal
0
0
250 000
250 000
= Solde sur les opérations d’aménagement (exécution de
l’année)
- 48 653
- 316 968
- 1 761 690
- 2 127 312
Source : comptes de gestion
–
logiciel Anafi
Le budget annexe ne comprend aucun frais financier alors qu’il devrait retracer la part liée
aux emprunts souscrits à ce titre. Le montant versé par le budget principal n’est pas à la mesure du
déficit prévu (entre 1,2
M€ et 1,6
M€ après subventions de l’É
tat et de la région). Cette zone
d’activité constitue ainsi potentiellement un risque pour la CCGF
,
qu’elle devrait provisionner.
En ce qui concerne le groupe des budgets annexes retraçant des activités de soutien aux
entreprises,
c’est essentiellement la
pépinière d’entreprise qui
génère des frais de gestion. Ce
budget annexe bénéficie d’une subvention d’équilibre chaque année de l’ordre de 0,07
M€
, et de
0,1
M€ depuis 2018.
5.2.2.
Le financement des investissements
La capacité d’autofinancement dégagée au co
urs de la période (25
M€ en cumulé) a permis
de couvrir les annuités de la dette (3,8
M€) et laissé une capacité d’autofinancement nette de
21
M€. À ces ressources se sont ajoutées les recettes de FCTVA et des subventions
d’investissement à hauteur de 12,8
M€, soit à peu près 60
% de la CAF nette et 30 % des dépenses
d’équipement cumulées. Ainsi
,
l’ensemble du financement propre disponible a permis de couvrir
95 %
des dépenses d’équipement de la période (42,3
M€). Compte tenu des autres dépenses
d’investissement, notamment les subventions d’équipement versées et les terrains des zones
d’aménagements, le besoin de financement s’est élevé à 7,4
M€, financé pour l’essentiel par des
nouveaux emprunts à hauteur de 6,1
M€ et, pour la différence, par le prélèvement
du fonds de
roulement.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
53
tableau 18 : financement des investissements
en M€
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Cumul sur
les années
CAF brute
2,17
3,94
4,19
4,67
4,58
5,37
24,92
- Annuité en capital de la dette
0,15
0,45
0,94
0,60
0,75
0,96
3,84
= CAF nette ou disponible (C)
2,02
3,49
3,25
4,07
3,83
4,42
21,07
+ Fonds de compensation de la TVA
(FCTVA)
0,26
0,92
0,88
0,81
1,35
1,68
5,89
+ Subventions d’investissement reçues
0,86
1,75
2,05
1,53
2,85
3,76
12,80
+ Fonds affectés à
l’équipement (amendes de
police en particulier)
0,25
0,24
0,01
0,06
0,04
0,00
0,60
+ Produits de cession
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,01
0,01
= Recettes d’inv. hors emprunt (D)
1,37
2,90
2,94
2,41
4,24
5,45
19,30
= Financement propre disponible (C+D)
3,39
6,39
6,18
6,48
8,07
9,87
40,37
Financement propre dispo / Dépenses
d’équipement (y
compris travaux en régie)
120,3 %
94,7 %
84,5 %
120,3 %
83,8 %
94,7 %
95 %
-
Dépenses d’équipement (y compris travaux
en régie )
2,82
6,75
7,32
5,39
9,63
10,42
42,32
-
Subventions d’équipement (y compris
subventions en nature)
0,32
0,73
0,44
0,49
0,42
0,65
3,07
- Participations et inv. financiers nets
0,00
0,00
0,06
- 0,01
- 0,04
- 0,02
0,00
+/- Variation de stocks de terrains, biens et
produits
0,24
- 0,50
- 0,11
- 0,21
- 0,12
2,10
1,41
+/- Variation autres dettes et cautionnements
0,00
0,19
0,21
0,18
0,17
0,23
0,98
= Besoin (-) ou capacité (+) de
financement
0,01
- 0,79
- 1,73
0,63
- 1,99
- 3,53
- 7,41
Nouveaux emprunts de l’année (y compris
pénalités de réaménagement)
0,00
1,68
0,45
0,98
1,89
1,00
6,01
Mobilisation (-) ou reconstitution (+) du
fonds de roulement net global
0,01
0,89
- 1,28
1,61
- 0,10
- 2,53
- 1,40
Source : comptes de gestion tous budgets
–
logiciel Anafi
Les dépenses d’investissement sont essentiellement portées par le budget principal ainsi
que le montre la comparaison établie pour l’année 2018 (cf.
annexe 11). Le budget principal
concentre 89 %
des dépenses d’équipement, les budget annexes de soutien aux entreprises
, 8 %,
et le reste est retracé dans les autres budgets annexes à caractère administratif.
Le besoin de financement est essentiellement lié aux zones d’aména
gement qui ne
disposent pas ou presque de financement propre. En 2018, l’essentiel de ce besoin est lié aux
opérations d’aménagement de la zone Herbemols.
tableau 19 : f
inancement des opérations d’aménagement d’Herbemols
en €
2016
2017
2018
Cumul sur les
années
= Solde financement
- 48 653
- 316 968
- 1 761 690
- 2 127 312
Source : comptes de gestion
–
logiciel Anafi
5.2.3.
L’endettement
L’encours de dette est passé de 2,3
M€ en 2013 à 10,9
M€ en 2018. Cet accroissement
résulte
pour l’essentiel de l’intégration de dettes à la suite des fusions de 2014 et 2017. La CCGF
a emprunté 6
M€ depuis 2014 et remboursé 3,9
M€ et la capacité de désendettement
est restée très
bonne puisqu’elle
n’a jamais excédé plus de 2,1 années. Néanmoins,
les prévisions de déficit des
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
54
zones d’aménagement pourraient constituer un
risque à terme. Par ailleurs, la CCGF est partenaire
de projets extérieurs, tels que l’opération Viguier du Roy ou la SCIC viticole
, susceptibles de
l’engager au
-delà de ses apports initiaux.
tableau 20 : é
volution de l’endettement
en M€
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Variation
2016/2014
Variation
2018/2017
Encours de dettes du BP au 1er janvier
2,43
0,00
7,92
7,53
7,73
9,67
25,0 %
- Annuité en capital de la dette (hors
remboursement temporaires d’emprunt)
0,15
0,45
0,94
0,60
0,75
0,96
15,1 %
27,6 %
- Var. des autres dettes non financières (hors
remboursements temporaires d’emprunts)
0,00
0,19
0,21
0,18
0,17
0,23
- 1,7 %
41,2 %
+ Intégration de dettes (contrat de partenariat,
emprunts transférés dans le cadre de
l’intercommunalité...)
0,00
6,88
0,31
0,00
0,96
1,37
- 100,0 %
43,7 %
+ Nouveaux emprunts
0,00
1,68
0,45
0,98
1,89
1,00
- 23,6 %
- 47,1 %
= Encours de dette du BP au 31 décembre
2,27
7,92
7,53
7,73
9,67
10,85
- 1,2 %
12,2 %
Source : comptes de gestion tous budgets en nomenclature M14
–
logiciel Anafi
L’encours de dette est imputable à 72
% au budget principal, 8 % aux zones
d’aménagement, 17
% aux activités de soutien aux entreprises et 3 % aux autres budgets à
caractère administratif.
L’encours de dette au titre du soutien aux entreprises est concentré principalement sur la
zone de Quercypôle, notamment l’atelier relais à Cambes
(0,9
M€
)
, l’hôtel d’entreprise
s (0,5
M€
)
et la pépinière d’en
treprises (0,1
M€
). Le projet de budget 2019 prévoit, en outre, un nouvel
emprunt de 1,3
M€ pour le financement des investissements du centre de formation de l’industrie.
5.2.4.
Le fonds de roulement et la trésorerie
Si le fonds de roulement du budget
principal s’élève à 5,2
M€ et correspond
, en 2018, à
128 jours de charges courantes, le fonds de roulement consolidé montre une plus grande fragilité
de la structure. Son montant est de 2,67
M€ en 2018, soit l’équivalent de 38 jours des charges
courantes. La trésorerie est de 4,4
M€ fin 2018, soit 62 jours de charges courantes.
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
55
tableau 21 : fonds de roulement
au 31 décembre, en
M€
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Variation
2016/2014
Variation
2018/2017
Dotations, réserves et affectations
17,43
41,14
49,65
53,95
68,72
78,62
14,5 %
14,4 %
+/- Différences sur réalisations
- 0,01
- 0,81
- 1,22
- 1,22
- 3,18
- 3,33
22,5 %
4,7 %
+/- Résultat (fonctionnement)
1,89
3,30
3,52
3,98
3,57
4,18
9,7 %
16,9 %
+ Subventions
9,53
15,37
18,76
20,31
27,84
33,62
15,0 %
20,8 %
+ Provisions pour risques et charges
0,00
0,00
0,00
0,00
0,02
0,02
14,7 %
= Ressources propres élargies
28,85
59,01
70,72
77,03
96,97
113,10
14,3 %
16,6 %
+ Dettes financières (hors obligations)
2,27
7,92
7,53
7,73
9,67
10,85
- 1,2 %
12,2 %
= Ressources stables (E)
31,12
66,93
78,26
84,76
106,63
123,95
12,5 %
16,2 %
Immobilisations propres nettes (hors
en cours)
3,27
7,63
8,51
8,61
21,28
27,90
6,3 %
31,1 %
dont immobilisations incorporelles
1,30
2,23
2,63
2,84
3,58
4,19
12,9 %
17,1 %
dont immobilisations corporelles
2,14
5,70
6,17
6,18
18,64
23,34
4,1 %
25,2 %
dont immobilisations financières
0,01
0,07
0,19
0,18
0,17
1,55
61,8 %
821,9 %
+ Immobilisations en cours
1,07
2,34
2,58
2,62
0,69
1,46
5,8 %
111,1 %
+ Encours de production et travaux
stockés
3,13
2,73
2,61
2,41
2,62
4,73
- 6,0 %
80,2 %
+ Immobilisations nettes concédées,
affectées, affermées ou mises à
disposition
0,02
0,32
0,13
0,13
0,32
0,32
- 37,9 %
0,0 %
+ Immobilisations reçues au titre
d’une mise à disposition ou d’une
affectation
21,54
50,35
62,02
66,97
76,89
86,88
15,3 %
13,0 %
+ Immobilisations sous mandats ou
pour compte de tiers (hors BA, CCAS
et caisse des écoles)
0,00
0,00
- 0,01
- 0,01
- 0,01
0,00
= Emplois immobilisés (F)
29,02
63,37
75,83
80,73
101,79
121,28
12,9 %
19,2 %
= Fonds de roulement net global
consolidé, budgets M14 (E-F)
2,10
3,56
2,42
4,03
4,85
2,67
6,4 %
- 45,0 %
en nombre de jours de charges
courantes
57
74
47
73
80
38
Source : comptes de gestion
–
logiciel Anafi
________________________CONCLUSION INTERMÉDIAIRE________________________
La situation financière de la CCGF est marquée par l’évolution du périmètre qui en rend
difficile la comparaison et l’analyse
. Cette difficulté est accentuée par le nombre important de
budgets annexes.
La qualité de l’information budgétaire souffre de ces modifications, en dépit des efforts
de
l’équipe administrative pour
réaliser des présentations simplifiées ou à périmètre constant. Elle
pâtit également de
l’absence de programmation pluriannuelle des investissements et d’une
véritable vision consolidée des budgets. La sous-
exécution des dépenses d’investissement et
l’inexactitude des restes à réaliser nuisent
aussi à la qualité des prévisions.
La situation financière de la CCGF est bonne, son endettement reste maîtrisé mais le
rythme de progression soutenu des charges de fonctionnement entraine une diminution de
l’autofinancement.
Toutefois,
le niveau des dépenses d’investissement progress
e fortement du fait
notamment des engagements en faveur des acteurs économiques (centre de formation de
l’industrie, hôtel le Viguier du Roy, ateliers relais).
***
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
56
ANNEXES
annexe 1 : Population par commune du territoire
.........................................................................
57
annexe 2 : Réseau de transport régional, interurbain et transport à la demande
...........................
58
annexe 3
: La diversité des contrats d’eau et d’assainissement
.....................................................
61
annexe 4 : Vacances de logement
.................................................................................................
62
annexe 5 : Patientèle du centre de santé du Grand-Figeac
............................................................
63
annexe 6 : Subventions aux budgets annexes « économiques »
...................................................
64
annexe 7
: Évolution du montant de l’attribution de compensation, en €
.....................................
65
annexe 8 : Présentation des crédits des budgets annexes en 2018
................................................
66
annexe 9 : Évolution du budget principal à périmètre réel
...........................................................
67
annexe 10 : Comparaison de la performance financière des budgets en 2018 - construction de
l’autofin
ancement
..........................................................................................................................
68
annexe 11 : Comparaison de la performance financière des budgets en 2018 - financement des
investissements
..............................................................................................................................
70
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
57
annexe 1 : Population par commune du territoire
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
58
annexe 2 : Réseau de transport régional, interurbain et transport à la demande
Source : extrait du réseau régional du transport public
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
59
Source : région - réseau interurbain du Lot
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
60
Source : Grand-Figeac
–
transport à la demande
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
61
annexe 3 :
La diversité des contrats d’eau et d’assainissement
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
62
annexe 4 : Vacances de logement
Document cité par le cabinet d’étude OC’TEHA dans le cadre de l’élaboration du PLH
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
63
annexe 5 : Patientèle du centre de santé du Grand-Figeac
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
64
annexe 6 : Subventions aux budgets annexes « économiques »
Budgets annexes
2012
2013
2014
2015
2016
2017
Prévisions
BP 2018
Prévisions
BP 2019
Total
2012-
2018
Total
2012-
2019
Parc activités Quercypole
0
70 000
49 000
50 000
50 000
169 000
219 000
78 000
100 000
70 000
100 000
250 000
100 000
0
698 000
698 000
Parc Quercypôle 3
0
0
0
0
0
0
100 000
100 000
100 000
200 000
50 000
50 000
50 000
Pépinière Calfatech
57 941
62 464
68 679
113 200
107 924
302 284
410 208
140 202
38 972
4 655
83 794
70 000
69 000
406 623
406 623
Atelier relais industriel
0
0
120 000
100 000
100 000
-
-
0
320 000
320 000
Hôtel entreprises
0
0
0
4 342
0
67 340
-
17 500
71 682
89 182
Total pour la zone
Quercypôle
276 143
38 972
287 119
326 815
340 000
435 340
413 200
275 424
2 117 589
2 393 013
ZA Aiguille
600 000
600 000
600 000
600 000
400 000
300 000
50 000
50 000
3 150 000
3 200 000
ZA Larive Bagnac
23 327
0
0
0
0
14 987
0
38 314
38 314
ZA Ribaudenque Lacapelle
0
0
52 185
50 000
50 000
50 000
110 362
1 039
312 547
313 586
ZA Herbemols Figeac
0
0
0
0
0
0
250 000
250 000
250 000
500 000
ZA Couquet
Capdenac-le-Haut
0
0
0
0
0
30 000
27 000
11 157
57 000
68 157
0
475 000
0
475 000
Atelier relais Haut-Ségala
0
0
11 500
15 254
8 141
10 000
8 000
3 422
52 895
56 317
ZA La Lande Latronquière
26 598
11 069
0
0
37 598
20 000
25 000
25 000
120 265
145 265
Total
pour la zone d’activité
Lalande
26 598
11 069
11 500
15 254
45 739
30 000
33 000
28 422
173 160
201 582
Total économique
926 068
650 041
950 804
992 069
835 739
860 327
883 562
1 091 042
6 098 610
7 189 652
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
65
annexe 7 :
Évolution du montant de l’attribution de
compensation
, en €
2012
2013
2013
2014
2014
2014
2015
15-févr
29-mars
07-mars
16-mai
26-sept
03-avr
AC négative
3 963 379
3 963 379
4 238 379
3 699 702
4 450 813
4 488 446
4 296 844
AC positive
203 285
203 285
205 170
1 045 719
596 046
511 575
660 966
Total
- 3 760 094
- 3 760 094
- 4 033 209
- 2 653 983
- 3 854 767
- 3 976 871
- 3 635 878
2015
2015
2015
2016
2016
2016
2016
25-sept
16-oct
04-déc
12-févr
30-juin
17-oct
14-déc
AC négative
4 296 844
4 295 094
4 245 094
3 595 732
3 566 521
3 566 521
3 557 191
AC positive
660 966
649 582
649 582
1 515 646
1 555 426
1 558 226
1 558 226
Total
- 3 635 878
- 3 645 512
- 3 595 512
- 2 080 086
- 2 011 095
- 2 008 295
- 1 998 965
2017
2017
2018
2018
2018
2018
2019
12-avr
05-oct
27-mars
12-avr
03-juil
28-nov
31-janv
AC négative
3 485 546
3 484 575
3 483 601
3 449 809
3 474 548
3 474 548
3 453 625
AC positive
1 830 119
1 853 818
1 863 903
2 311 222
2 312 615
2 312 615
2 326 074
Total
- 1 655 427
- 1 630 757
- 1 619 698
- 1 138 587
- 1 161 933
- 1 161 933
- 1 127 551
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
66
annexe 8 : Présentation des crédits des budgets annexes en 2018
2018
investissement
fonctionnement
Dépenses
ouvert
Dépenses
réalisé
Recettes
ouvert
Recettes
réalisé
Dépenses
ouvert
Dépenses
réalisé
Recettes
ouvert
Recettes
réalisé
AR Agri Quercy services
39 819
22 338
39 819
12 519
39 102
8 121
39 102
38 850
AR Agri Quercypôle Cambes
186 233
161 375
186 233
50 745
92 184
33 101
92 184
88 615
AR Haut-Ségala
22 101
19 053
22 101
11 601
18 683
8 725
18 683
17 463
Atelier relais APEAI
48 334
33 333
48 334
23 274
53 562
15 459
53 562
52 602
Bâtiment ZA Aiguille Figeac
9 000
8 995
9 000
0
18 131
4 632
18 131
18 131
Bâtiment ZA Bagnac
20 750
20 732
20 750
0
30 000
3 375
30 000
30 000
Bâtiment ZA Lafarrayrie
24 200
24 177
24 200
0
41 337
16 017
41 337
39 969
Centre de formation de l’industrie
2 355 000
814 803
2 355 000
0
1 500
0
1 500
0
Centre de santé intercommunal
95 880
61 042
95 880
38 556
352 143
297 102
352 143
261 515
Château Grèzes
114 355
83 900
114 355
28 501
40 300
19 984
40 300
40 405
Cinémas spectacles vivants
260 924
96 791
260 924
272 886
1 301 917
1 249 061
1 301 917
1 301 462
Hôtel entreprise Quercypôle Cambes
132 810
112 692
132 810
102 509
51 170
18 432
51 170
50 690
Ordures ménagères
1 104 571
293 216
1 104 571
907 749
6 035 736
5 699 522
6 035 736
6 154 679
Parc ZA Herbemols
1 577 337
1 577 337
1 577 337
0
4 749 882
2 833 179
4 749 882
2 283 204
Parc d’activité économiques
1 765 356
1 539 986
1 765 356
1 001 845
1 585 721
1 320 547
1 585 721
1 320 547
Parc Quercypôle 3 Lissac
387 437
322 508
387 437
0
537 437
322 508
537 437
472 508
Pépinière entreprises Quercypôle
130 765
45 100
130 765
130 988
191 418
188 001
191 418
188 179
Régie publicitaire
0
71 310
63 175
71 310
74 035
Spanc
97 662
90 201
97 662
92 705
629 201
319 118
629 201
370 419
Station service autom Breng
20 668
0
20 668
20 574
320 875
194 198
320 875
243 104
Viticulture
172 000
56 433
172 000
8 979
114 821
14 446
114 821
114 821
ZA Aiguille Figeac
1 401 526
1 329 377
1 401 526
1 243 322
1 392 862
1 309 731
1 392 862
1 309 731
ZA Bouscailloux
35 907
8 298
35 907
0
45 907
8 298
45 907
8 298
ZA Clairière
52 394
42 642
52 394
16 247
36 147
17 626
36 147
44 580
ZA Couquet Capdenac-le-Haut
413 114
26 956
413 114
26 956
413 157
30 556
413 157
27 000
ZA La Combe Gréalou
104 611
53 041
104 611
37 501
113 532
50 595
113 532
54 083
ZA La Lande Haut-Ségala
362 198
51 807
362 198
0
347 964
11 465
347 964
37 629
ZA Pech d’Alon
-Figeac
19 628
7 368
19 628
0
20 683
7 368
20 683
7 368
ZA Ribaudenque Lacapelle
78 311
77 979
78 311
0
110 362
107 971
110 362
110 362
ZA le Bouyssou Issepts
15 267
8 169
15 267
6 395
15 711
7 407
15 711
7 972
ZA St Julien Capdenac-Gare
389 179
233 817
389 179
173 565
437 790
210 501
437 790
223 344
ZA Taillades Capdenac-Gare
3 459
1 153
3 459
0
3 459
1 153
3 459
1 153
Total
11 440 796
7 224 618
11 440 796
4 207 417
19 214 004
14 391 374
19 214 004
14 992 718
T
aux d’exécution
63 %
37 %
75 %
78 %
Source : compte administratif 2018
–
sans retraitement des flux croisés
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
67
annexe 9 : Évolution du budget principal à périmètre réel
en €
2013
2014
2015
2016
2017
2018
variation
2016/2014
variation
2018/2017
Ressources fiscales brutes
12 644 529
17 628 974
18 584 636
19 042 937
15 257 941
15 830 273
3,9 %
3,8 %
Mécanismes de péréquation et de compensation
- 3 267 428
- 2 685 201
- 2 056 432
- 442 078
- 243 867
207 794
- 59,4 %
- 185,2 %
Ressources institutionnelles (dotations et participations)
4 187 775
4 993 522
4 671 614
4 010 040
4 601 181
4 552 037
- 10,4 %
- 1,1 %
+ Ressources d’exploitation
426 140
497 593
535 086
443 548
589 111
876 093
- 5,6 %
48,7 %
Production immobilisée, travaux en régie (c)
0
0
94 913
99 191
139 865
164 232
17,4 %
= Produits de gestion
13 991 017
20 434 888
21 829 816
23 153 637
20 344 232
21 630 429
6,4 %
6,3 %
Charges à caractère général
984 842
3 192 201
3 445 269
3 150 813
3 655 281
3 926 024
- 0,7 %
7,4 %
+ Charges de personnel
2 276 766
3 392 317
3 963 077
4 327 454
5 059 326
5 336 691
12,9 %
5,5 %
+ Subventions de fonctionnement
2 697 987
3 133 838
3 271 462
3 230 963
3 517 257
3 556 384
1,5 %
1,1 %
+ Autres charges de gestion
4 475 354
5 096 161
5 286 506
6 627 148
1 839 330
1 829 233
14,0 %
- 0,5 %
= Charges de gestion
10 434 948
14 814 517
15 966 314
17 336 379
14 071 194
14 648 332
8,2 %
4,1 %
Excédent brut d’exploitation
3 556 069
5 620 371
5 863 502
5 817 259
6 273 037
6 982 098
1,7 %
11,3 %
en % des produits de gestion
25,4 %
27,5 %
26,9 %
25,1 %
30,8 %
32,3 %
+/- Résultat financier
- 13 195
- 231 049
- 110 885
- 145 778
- 145 124
- 242 204
- 20,6 %
66,9 %
- Subventions exceptionnelles versées aux services publics
industriels et commerciaux
1 302 145
1 703 116
1 745 570
1 578 578
1 701 262
1 843 348
- 3,7 %
8,4 %
+/- Autres produits et charges excep. réels
- 227 133
- 452 093
- 291 585
- 318 447
- 427 721
- 446 807
- 16,1 %
4,5 %
= CAF brute
2 013 596
3 234 113
3 715 463
3 774 456
3 998 931
4 449 738
8,0 %
11,3 %
en % des produits de gestion
14,4 %
15,8 %
17,0 %
16,3 %
19,7 %
20,6 %
Source : comptes de gestion
–
logiciel Anafi
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
68
annexe 10 : Comparaison de la performance financière des budgets en 2018 -
construction de l’autofinancement
Ressources
propres
y compris
fiscales
Dotations
Produits
de gestion
Charges
de personnel
Subventions
de fonctionnement
charges
à caractère
général
Autres
charges
de gestion
Charges
de gestion
EBF
CAF brute
CAF en %
CC Grand-Figeac 2
13 231 818
4 552 037
21 630 429
5 336 691
3 556 384
3 926 024
1 829 233
14 648 332
6 982 098
4 449 738
32,28 %
en %
61,0 %
85,1 %
70,0 %
67,4 %
98,4 %
74,1 %
38,3 %
67,8 %
75,3 %
82,8 %
Zones d’
aménagement
788 787
663 617
1 452 404
0
0
0
0
0
1 452 404
180 169
12,4 %
en %
3,6 %
12,4 %
4,7 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
15,7 %
3,4 %
ZA Lalande-CCGF 2
25 000
0
25 000
0
0
0
0
0
25 000
13 535
100,00 %
ZA Clairiere Act int LIV-CCGF 2
0
0
0
0
0
0
0
0
0
26 954
ZA Couquet Capdenac-le-Haut-CCGF 2
27 000
0
27 000
0
0
0
0
0
27 000
- 3 556
100,00 %
ZA Bouscailloux-CCGF 2
0
0
0
0
0
0
0
0
0
219
Parc Act ZA Herbemols-CCGF 2
250 000
455 867
705 867
0
0
0
0
0
705 867
- 184 353
100,00 %
ZA Aiguille Figeac-CCGF 2
52 736
122 699
175 435
0
0
0
0
0
175 435
39 498
100,00 %
Ext ZA Larive Bagnac-CCGF 2
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Parc Activ Economiques-CCGF 2
151 945
85 051
236 996
0
0
0
0
0
236 996
5 688
100,00 %
ZA Ribaudenque Lacapel-CCGF 2
110 362
0
110 362
0
0
0
0
0
110 362
108 853
100,00 %
PARC Quercypôle 3 Lissac-CCGF 2
150 000
0
150 000
0
0
0
0
0
150 000
156 436
100,00 %
ZA Combe Grealou-CCGF2
4 205
0
4 205
0
0
0
0
0
4 205
3 488
100,00 %
ZA ST Julien Capdenac-Gare-CCGF2
16 756
0
16 756
0
0
0
0
0
16 756
12 843
100,00 %
ZA Bouyssou Issepts-CCGF2
782
0
782
0
0
0
0
0
782
565
100,00 %
ZA Pech
D’
alon Figeac-CCGF2
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
ZA Taillades Capdenac G-CCGF2
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Ateliers
relais, hôtel d’entreprise, pépinière,
bâtiments, centre de formation de l’industrie
436 885
20 000
456 885
86 058
0
77 117
0
163 175
293 710
222 282
48,7 %
en %
2,0 %
0,4 %
1,5 %
1,1 %
0,0 %
1,5 %
0,0 %
0,8 %
3,2 %
4,1 %
BAT ZA Bagnac Figeac-CCGF2
30 000
0
30 000
0
0
1 780
0
1 780
28 220
26 625
94,07 %
BAT ZA Aiguille Figeac-CCGF2
18 131
0
18 131
0
0
4 009
0
4 009
14 122
13 499
77,89 %
BAT ZA Lafarrayrie Figeac-CCGF2
39 969
0
39 969
0
0
5 042
0
5 042
34 928
23 952
87,39 %
Atelier Relais-CCGF 2
17 180
0
17 180
0
0
1 533
0
1 533
15 647
8 455
91,07 %
AR ZA Aiguille Figeac-CCGF 2
37 040
0
37 040
0
0
8 113
0
8 113
28 927
21 581
78,10 %
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
69
Ressources
propres
y compris
fiscales
Dotations
Produits
de gestion
Charges
de personnel
Subventions
de fonctionnement
charges
à caractère
général
Autres
charges
de gestion
Charges
de gestion
EBF
CAF brute
CAF en %
AR Agri Quercy service-CCGF 2
25 748
0
25 748
0
0
7 147
0
7 147
18 600
17 626
72,24 %
AR Ind Quercypôle Cambes-CCGF 2
88 615
0
88 615
0
0
7 349
0
7 349
81 266
55 514
91,71 %
Pépinière Ent Quercypôle-CCGF 2
136 238
20 000
156 238
86 058
0
36 934
0
122 993
33 246
29 498
21,28 %
Hôtel Ent Quercypôle-CCGF 2
43 964
0
43 964
0
0
5 208
0
5 208
38 755
25 531
88,15 %
Formation Industrie-CCGF 2
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Autres budgets annexes à caractère
administratif
7 224 967
114 314
7 339 281
2 491 998
59 229
1 297 802
2 940 669
6 789 698
549 583
522 624
7,1 %
en %
33,3 %
2,1 %
23,8 %
31,5 %
1,6 %
24,5 %
61,7 %
31,4 %
5,9 %
9,7 %
Château Grèzes-CCGF 2
40 405
0
40 405
0
0
7 361
0
7 361
33 044
20 720
81,78 %
Cinéma Spect Vivants-CCGF 2
1 080 535
99 650
1 180 185
553 153
58 632
561 711
0
1 173 496
6 689
- 13 380
0,57 %
Régie Pub Journal-CCGF 2
74 035
0
74 035
9 042
0
54 106
0
63 148
10 887
10 887
14,71 %
Ordures Ménagères-CCGF 2
5 680 772
4 331
5 685 103
1 699 807
597
617 805
2 940 669
5 258 878
426 225
431 660
7,50 %
Viticulture-CCGF 2
114 821
0
114 821
0
0
14 446
0
14 446
100 375
100 375
87,42 %
Centre de Santé-CCGF 2
234 399
10 332
244 731
229 996
0
42 372
0
272 368
- 27 637
- 27 637
- 11,29 %
Total
21 682 457
5 349 968
30 878 999
7 914 747
3 615 613
5 300 942
4 769 902
21 601 204
9 277 795
5 374 813
17,4 %
Source : comptes de gestion
–
logiciel Anafi
–
retraitements
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
70
annexe 11 : Comparaison de la performance financière des budgets en 2018 - financement des investissements
CAF brute
Annuité en capital
CAF nette
Subventions reçues
Recettes
d’investissement hors
emprunt
Financement propre
disponible
Dépenses
d’équipement
Subventions
d’équipement
Variation de stock de
terrains
Besoin ou capacité de
financement
Nouveaux emprunts
Encours de dette
Capacité de
désendettement
CC Grand-Figeac 2
4 449 738
591 486
3 858 252
3 689 074
5 332 672
9 190 924
9 207 927
654 973
0
- 833 063
785 000
7 861 195
1,77
en %
82,8 %
61,8 %
87,3 %
98,1 %
97,9 %
93,2 %
88,4 %
100,0 %
0,0 %
23,6 %
78,3 %
72,4 %
Zones d’aménagement
180 169
117 386
62 783
0
0
62 783
0
0
2 103 630
- 2 040 847
217 463
815 113
4,52
en %
3,4 %
12,3 %
1,4 %
0,0 %
0,0 %
0,6 %
0,0 %
0,0 %
100,0 %
57,8 %
21,7 %
7,5 %
ZA Lalande-CCGF 2
13 535
13 945
- 411
0
0
- 411
0
0
0
- 411
0
133 055
9,83
ZA Clairière Act Int LIV-CCGF 2
26 954
0
26 954
0
0
26 954
0
0
10 148
16 806
0
0
0,00
ZA Couquet Capdenac-le-Haut-CCGF 2
- 3 556
0
- 3 556
0
0
- 3 556
0
0
- 26 956
23 400
0
0
0,00
ZA Bouscailloux-CCGF 2
219
0
219
0
0
219
0
0
8 928
- 8 709
0
0
0,00
Parc Act ZA Herbemols-CCGF 2
- 184 353
0
- 184 353
0
0
- 184 353
0
0
1 577 337
- 1 761 690
0
0
0,00
ZA Aiguille Figeac-CCGF 2
39 498
0
39 498
0
0
39 498
0
0
- 142 219
181 717
0
0
0,00
Ext ZA Larive Bagnac-CCGF 2
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Parc activ économiques-CCGF 2
5 688
52 901
- 47 213
0
0
- 47 213
0
0
81 706
- 128 919
0
414 184
72,82
ZA Ribaudenque Lacapel-CCGF 2
108 853
19 169
89 684
0
0
89 684
0
0
89 684
0
81 782
0,75
Parc Quercypole 3 Lissac-CCGF 2
156 436
0
156 436
0
0
156 436
0
0
322 508
- 166 072
0
0
0,00
ZA Combe Gréalou-CCGF2
3 488
3 163
325
0
0
325
0
0
49 878
- 49 553
37 502
34 338
9,84
ZA ST Julien Capdenac-Gare-CCGF2
12 843
27 229
- 14 385
0
0
- 14 385
0
0
206 588
- 220 973
173 566
146 337
11,39
ZA Bouyssou Issepts-CCGF2
565
979
- 414
0
0
- 414
0
0
7 190
- 7 604
6 396
5 417
9,59
ZA Pech
D’
alon Figeac-CCGF2
0
0
0
0
0
0
0
0
7 368
- 7 368
0
0
ZA Taillades Capdenac G-CCGF2
0
0
0
0
0
0
0
0
1 153
-1 153
0
0
Ateliers relais, hôtel d’entreprise, pépinière,
bâtiments, centre de formation de l’industrie
222 282
183 425
38 858
0
0
38 858
821 725
0
0
- 781 794
0
1 818 348
8,18
en %
4,1 %
19,2 %
0,9 %
0,0 %
0,0 %
0,4 %
7,9 %
0,0 %
0,0 %
22,1 %
0,0 %
16,8 %
BAT ZA Bagnac Figeac-CCGF2
26 625
20 732
5 894
0
0
5 894
0
0
5 894
0
- 20 732
- 0,78
BAT ZA Aiguille Figeac-CCGF2
13 499
8 995
4 504
0
0
4 504
0
0
4 504
0
- 8 995
- 0,67
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
71
CAF brute
Annuité en capital
CAF nette
Subventions reçues
Recettes
d’investissement hors
emprunt
Financement propre
disponible
Dépenses
d’équipement
Subventions
d’équipement
Variation de stock de
terrains
Besoin ou capacité de
financement
Nouveaux emprunts
Encours de dette
Capacité de
désendettement
BAT ZA Lafarrayrie FIGE-CCGF2
23 952
24 177
- 225
0
0
- 225
0
0
- 225
0
- 24 177
- 1,01
Atelier relais-CCGF 2
8 455
9 452
- 997
0
0
- 997
0
0
- 997
0
126 487
14,96
AR ZA Aiguille Figeac-CCGF 2
21 581
20 059
1 522
0
0
1 522
0
0
1 522
0
158 085
7,33
AR Agri Quercy Service-CCGF 2
17 626
14 819
2 808
0
0
2 808
0
0
2 808
0
51 898
2,94
AR Ind Quercypôle Cambes-CCGF 2
55 514
47 162
8 352
0
0
8 352
0
0
8 352
0
938 559
16,91
Pépinière
d’entreprises
Quercypôle-CCGF 2
29 498
13 810
15 688
0
0
15 688
958
0
15 803
0
112 040
3,80
Hôtel
d’entreprises
Quercypôle-CCGF 2
25 531
24 218
1 313
0
0
1 313
5 964
0
- 4 651
0
485 184
19,00
Formation industrie-CCGF 2
0
0
0
0
0
0
814 803
0
- 814 803
0
0
Autres budgets annexes à caractère administratif
522 624
64 371
458 252
72 462
114 949
573 202
390 721
0
0
125 763
0
357 360
0,68
en %
9,7 %
6,7 %
10,4 %
1,9 %
2,1 %
5,8 %
3,7 %
0,0 %
0,0 %
- 3,6 %
0,0 %
3,3 %
Château Grèzes-CCGF 2
20 720
12 946
7 774
0
0
7 774
47 280
0
- 33 789
0
230 085
11,10
Cinéma Spect Vivants-CCGF 2
- 13 380
5 291
- 18 671
58 462
58 462
39 791
75 067
0
- 51 710
0
4 088
- 0,31
Régie pub journal-CCGF 2
10 887
0
10 887
0
0
10 887
0
0
10 887
0
0
0,00
Ordures ménagères-CCGF 2
431 660
46 135
385 525
0
32 474
417 999
247 081
0
170 917
0
123 187
0,29
Viticulture-CCGF 2
100 375
0
100 375
0
0
100 375
0
0
54 375
0
0
0,00
Centre de santé-CCGF 2
- 27 637
0
- 27 637
14 000
24 013
- 3 624
21 293
0
- 24 917
0
0
0,00
Somme :
5 374 813
956 668
4 418 145
3 761 536
5 447 621
9 865 766
10 420 373
654 973
2 103 630
- 3 529 941
1 002 463
10 852 015
2,02
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-FIGEAC
72
GLOSSAIRE
AC
attribution de compensation
ANAH
agence nationale d’amélioration de l’habitat
CAF
c
apacité d’autofinancement
CC
communauté de communes
CCAS
centre communal d’action
sociale
CCGF
communauté de communes du Grand-Figeac
CFE
cotisation foncière des entreprises
CGCT
code général des collectivités territoriales
CIAS
c
entre intercommunal d’action sociale
CIF
coefficient d’intégration fiscale
CLECT
commission locale
d’évaluation des charges transférées
CRC
chambre régionale des comptes
EPCI
établissement public de coopération intercommunale
FCTVA
fond de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée
FNGIR
fonds national de garantie individuelle des ressources
FPIC
fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales
Gemapi
gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations
Ha
hectare
GWh
gigawatt-heure
IGP
indication géographique protégée
NOTRé
loi portant nouvelle organisation territoriale de la République
M€
m
illion d’euros
OPAH
opération programmée d’amélioration de l’habitat
PCAET
plan climat-air-énergie territorial
PIG
programmes d’intérêt général
PLH
p
lan local de l’habitat
SCIC
société coopérative
d’intérêt collectif
SCoT
schéma de cohérence territorial
Syded
syndicat départemental pour l'élimination des déchets ménagers et assimilés
TEOM
taxe d’enlèvement des ordures ménagères
TPE
très petite entreprise
TPECV
territoires à énergie positive pour la croissance verte
ZA
z
one d’activité
RAPPORT D’OBSERVATIO
NS DÉFINITIVES (ROD2)
73
Réponses aux observations définitives
en application de l’article L.
243-5 du code des juridictions financières
Une réponse enregistrée :
-
Réponse du 24 août 2020 de M. Vincent Labarthe, président de la communauté de communes du
Grand Figeac, co-signée par M. Martin Malvy, précédent président.
Article L. 243-5 du code des juridictions financières :
«
Les destinataires du rapport d’observations disposent d’un délai d’un mois pour adresser
au
greffe de la chambre régionale des comptes une réponse écrite. Dès lors qu’elles ont été adressées
dans le délai précité, ces réponses sont jointes au rapport. Elles engagent la seule responsabilité de
leurs auteurs ».
Les publications de la chambre régionale des comptes
Occitanie
sont disponibles sur le site :
Chambre régionale des comptes Occitanie
500, avenue des États du Languedoc
CS 70755
34064 MONTPELLIER CEDEX 2
occitanie@crtc.ccomptes.fr
@crcoccitanie