Le conseil d’administration délibère sur les conditions d’attribution de la PCA et de la PRP
(depuis l’année 2000). Les attributions individuelles sont arrêtées en conseil d’administration
restreint.
5
Décret 90-50 du 23 janvier 1990.
6
Décret 99-855 du 4 octobre 1999. Cette prime est accordée aux responsables de groupes de formation (RGF) sur une
base forfaitaire réévaluée en fonction du nombre d’élèves.
7
Au-delà de 192 HETD pour les enseignants chercheurs, de 384 HETD pour les autres enseignants, de 10080 heures
pour les enseignants documentalistes et de 1296 HETD pour les enseignants chargés de fonctions administratives. En
cas de service partagé, une heure d’enseignement vaut trois heures pour toute autre activité.
8
Exemple de décharge : la formation continue (en règle générale), y compris les correspondants des groupes techniques
de formation, sachant qu’une décharge forfaitaire est accordée de droit au-delà d’un certain quota d’heures
supplémentaires effectives de formation continue. Exemple de forfait heures supplémentaires années (HSA):
préparation à l’oral (en 1
ère
année), suivi et accompagnement de stagiaires, visites terminales (en 2
ème
année). Exemple
d’heures supplémentaires effectives (HSE) : la formation continue non comptabilisée en décharge, principalement la
participation à un réseau de formateurs de formation continue.
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24
La prime de charge administrative est versée aux formateurs de l’IUFM ou en services
partagés (compte 6414113) et aux intervenants extérieurs (compte 64623). Elle représente en 2003
un montant de 32 417,20 €.
La prime de responsabilité pédagogique est versée aux formateurs affectés en propre à
l’IUFM ou en services partagés (compte 6414112) et aux intervenants extérieurs (compte 64622).
Elle représente en 2003 un montant de 116 237,95 €.
Les heures effectuées au-delà du service donnent droit au versement d’une indemnité horaire
(HC) liquidée en heures équivalent de travaux dirigés (HETD). Cette indemnité est versée aux
formateurs de l’IUFM ou en services partagés (compte 641412) et aux intervenants extérieurs
(64621), ces derniers étant généralement des enseignants non affectés à l’IUFM. Elle représente en
2003 un montant de 603 338,21 €, dont 61 % au profit d’enseignants non affectés à l’IUFM.
Le directeur de l’IUFM certifie un service fait et, le cas échéant, une rectification de l’état
horaire sur la base d’un visa des relevés horaires par le responsable du groupe de formation. Ce visa
est manquant dans 76,4 % des 144 états individuels d’agents de l’IUFM pour l’exercice 2003. En
outre, il n’est pas nécessairement identifiable. De plus, une signature identique est utilisée pour
l’ensemble des rectifications d’un même exercice. Enfin, il arrive que des rectificatifs manuels ne
fassent l’objet d’aucun paraphe.
Rapporté au coût horaire, le montant consacré à la rémunération des heures
complémentaires représente 19 593 heures en 2003, soit, selon les statuts des agents et sur la base
d’un service annuel de 384 heures, 51 personnels en équivalent temps plein (ETP).
Les heures complémentaires sont limitées en volume individuel annuel à 100 % des
obligations statutaires par un décret du 29 octobre 1936. Les gestionnaires en limitent en général
l’usage à environ 220 heures. Les personnels affectés à l’IUFM n’atteignent qu’exceptionnellement
200 heures.
Les heures supplémentaires des personnels administratifs et techniques
Il est également versé des heures supplémentaires, sous l’intitulé de primes et indemnités
diverses des personnels sur crédits (compte 6434) et pour un montant de 1 682,24 € en 2003 (soit
0,2 % des rémunérations) Il s’agit de dépenses d’heures supplémentaires de personnels titulaires
IATOS dans le cadre de l’organisation et de la surveillance d’un test (décret n°76-193 du 24 janvier
1976). Ces vacations peuvent concerner des enseignements sur la base de conventions.
Les vacations
Outre des salaires, ainsi que le précise le paragraphe relatif aux contrats de travail ci-après,
l’IUFM rémunère en vacations des prestations diverses : accueil de stagiaires étrangers, formation
d’aides éducateurs et accompagnement à la scolarité. La participation d’enseignants à la formation
continue des adultes fait l’objet de versement, non d’heures complémentaires, mais de vacations
horaires ainsi que d’une indemnité forfaitaire annuelle.
Ces prestations sont assimilées à des heures complémentaires en terme de cumul de
rémunération. Elles sont isolées au plan comptable à des fins de suivi précis d’activités
particulières, situées en dehors du plan de formation.
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25
Les stages et les déplacements
Les indemnités de stage et les frais de déplacement représentent 1 335 208,89 € en 2003, les
stages représentant 83 % du total. Il n’existe pas de note régissant l’application de la réglementation
en matière de déplacements ou bien de stages. Toutefois, deux notes internes de 1998 et 2000
précisent les notions d’agglomération urbaine, de concubinage et de date de prise en compte des
justificatifs de domicile des stages effectués. Une note de 1995 (29 novembre) précise les
conditions de calcul du droit à indemnité de repas des formateurs de premier degré en visite de
stagiaires, précisant que le calcul du droit à l’indemnité repas est obtenu par le cumul des temps de
trajet, de retour mais aussi d’aller sur le lieu de mission le matin, au lieu de s’en tenir à la notion
d’absence de la résidence administrative ou personnelle entre 12h00 et 14h00.
Au demeurant, ces notes ne portent pas de références réglementaires.
Les IFTS, les IAT et la PPRS
L’indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires (IFTS) concerne les personnels
d’encadrement, donc en principe plutôt à des agents de catégorie A. Elle est la contrepartie d’un
supplément réel de travail et de sujétions importantes. La prime de participation à la recherche
scientifique (PPRS) est versée à des agents IATOS appartenant au corps des ingénieurs et
techniciens de recherche et de formation (ITRS). Ces agents occupent des fonctions diverses
d’ordre technique : techniciens de surface, cuisiniers, informaticiens. L’IFTS n’est pas cumulable
avec l’IAT, l’IHTS et la PPRS (cf. ci-après). La PPR n’est pas cumulable avec l’IAT, l’IFTS ou
l’IHTS.
L’IUFM dispose d’une enveloppe annuelle, sous forme de droits de tirage, pour formuler
des propositions d’attribution. Il reçoit également un objectif de taux moyens à respecter.
L’enveloppe attribuée en 2003 concernant les personnels administratifs était de 151 K€, répartie
entre IFTS (29 K€), IAT (61 K€) et PPR (59 K€).
Les agents sont classés en trois catégories pour l’IFTS, chacune correspondant à un niveau
de taux qui diffère entre les agents relevant de l’administration centrale et ceux rattachés aux
services déconcentrés de l’Etat. Dans la pratique, le montant perçu est clairement lié au grade : les
attachés principaux reçoivent le taux 1 majoré (multiplié par deux), les attachés perçoivent le taux 2
(environ 73 % du taux 1), les secrétaires de classe exceptionnelle à compter du 4
ème
grade
ressortissent du taux 3 (environ 58 % du taux 1).
Il apparaît ainsi que, hors agents logés, la majorité (71 %) des agents de catégorie A et B
relève du régime des IFTS. La matérialité des travaux supplémentaires et importantes sujétions
auxquels ils sont soumis est appréciée de manière forfaitaire.
L’indemnité d’administration et de technicité (IAT) est liée au grade et à la manière de
servir. L’indemnité horaire pour travaux supplémentaires (IHTS) correspond à des heures
supplémentaires non compensées dont l’effectivité est compensée par un dispositif automatisé de
contrôle du temps de travail. L’IUFM ne verse pas d’IHTS. L’IAT et l’IHTS s’adressent aux agents
d’exécution. Les personnels techniciens ouvriers de service (TOS) bénéficient de l’IAT.
L’IAT est attribuée en référence à des taux annuels, eux-mêmes liés au grade et à
l’ancienneté. Ces taux ne sont, dans les faits, pas modulés en fonction des heures supplémentaires
effectivement accomplies, à l’exception des agents à mi-temps, qui perçoivent un demi-taux. L’IAT
est donc attribuée forfaitairement en fonction du grade et de l’ancienneté.
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26
Enfin, les ingénieurs et technicités perçoivent la prime de participation à la recherche
scientifique (PPRS), représentant environ 16 % de leur traitement brut. Les montants perçus sont
liés au grade.
Des reliquats de primes sont versés en fin d’année selon des modalités qui intègrent les
situations particulières. La CPE est informée des décisions de l’ordonnateur en matière de politique
indemnitaire.
Les primes diverses
La prime informatique est versée à cinq agents, exerçant les fonctions de chef d’exploitation,
analyste et programmeur. Les autres primes versées sont l’indemnité de caisse pour le régisseur
(ICR), l’indemnité de gestion d’agent comptable (IGAC), l’indemnité du secrétaire général
d’établissement public d’enseignement supérieur (IND SGEPES), exclusive d’autres primes,
l’indemnité de travaux insalubres (ITID), la prime de conservateur en chef, exclusive d’autres
primes, et la prime de technicité d’assistant de bibliothèque.
Le cumul de fonctions
L’autorisation de cumul est en principe accordée en début d’année scolaire. Il arrive qu’elle
le soit en fin d’année, lors de la liquidation des services.
La protection des personnels dans le cadre d’une gestion automatisée
La déclaration à la CNIL des logiciels détenus contenant des informations relatives au
personnel (loi du 6 janvier 1978), commencée en 2003, s’est achevée en cours de contrôle. Cinq
fichiers de documentation et de gestion de listes d’adresses sont concernés.
Le contrôle du montant individuel des compléments de rémunération
Le comptable paie les services accomplis au-delà de la durée de service statutaire sous la
forme d’heures complémentaires, d’heures supplémentaires ou, marginalement, de vacations. Pour
les personnels affectés à l’IUFM, l’ordonnateur tient un compte de cumul et le comptable s’assure
de l’affectation des intéressés et du dépassement de service statutaire. Pour les personnels
extérieurs, l’ordonnateur communique le nombre d’heures effectuées annuellement à l’organisme
d’affectation et le comptable paie au vu d’une autorisation de cumul de l’organisme d’affectation,
université, rectorat ou inspection académique. Pour les personnels en services partagés, le
comptable et l’ordonnateur agissent comme dans l’un des deux cas ci-dessus, selon la convention
conclue entre organismes d’affectation. Dans tous les cas, le paiement a lieu après service fait.
La liquidation des droits ne soulève pas d’observation.
4.4.
Les contrats de travail
L’IUFM emploie au 1
er
octobre 2004, sur ressources propres ou sur ressource Etat, des
agents contractuels ressortissant de différents régimes juridiques.
Les contrats ne comportent pas de description, même sommaire, de la fonction, ni de
désignation du service.
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27
Les emplois à durée déterminée pourvus sur la base de l’article 6 alinéa 2 de la loi du 11
janvier 1984 ont pour objet de pourvoir à des besoins saisonniers ou occasionnels. Ils sont assimilés
à des vacations. Certains contrats conclus à ce titre ont une durée de dix mois sur les douze derniers
mois. Compte tenu de la spécificité de l’organisation du travail dans les établissements relevant de
l’Education nationale, ces emplois sont de fait des emplois permanents, ayant donc vocation à être
pourvus par des agents statutaires de l’Etat. L’IUFM encourt le risque d’une requalification des
contrats de certains personnels.
Peuvent être relevés récemment, les cas de Vanessa Bouvier, embauchée du 8 septembre
2003 au 31 décembre 2003, puis du 1
er
janvier au 7 juillet 2004 et enfin du 8 septembre au 31
décembre 2004, d’Angélique Didier, embauchée 6 janvier au 31 août 2003, du 1
er
septembre au 4
novembre 2003, puis du 5 janvier au 31 août 2004, de Sophie Lefèvre, embauchée du 12 septembre
2002 au 31 janvier 2003, puis du 1
er
février au 11 juillet 2003 et de nouveau du 13 septembre au 31
décembre 2004, de Safia Meftah, embauchée du 25 septembre au 31 décembre 2003, du 20 avril au
19 juin 2004 et du 14 septembre au 31 décembre 2004 (payée à 50 % sur budget Etat), de Joël
Pierrat, embauché du 1
er
octobre au 31 décembre 2002, du 1
er
janvier au 30 juin 2003, du 1
er
au 31
juillet 2003, du 1
er
octobre au 31 décembre 2003, du 1
er
janvier au 31 juillet 2004 et enfin du 1
er
octobre au 30 novembre 2004.
Les rémunérations sont versées sur le compte relatif aux vacations (646).
V.
L’ACTIVITE DE FORMATION
Le projet d’établissement situe logiquement la formation au coeur de la mission de l’IUFM.
5.1.
Les objectifs de l’organisme
Les objectifs de la formation déclinent les missions de formation initiale (étudiants et
stagiaires) et de formation permanente (titulaires) des maîtres. Le projet d’établissement pour la
période 2005-2008 énonce une liste initiale de vingt-trois objectifs regroupés en trois orientations.
Ces objectifs sont repris dans les rubriques thématiques consacrées à chaque domaine d’activité.
Les objectifs de l’IUFM ne se limitent pas à la formation, bien que celle-ci en soit la fin
ultime. Ainsi, pour l’année 2004/2005, les objectifs sont de renforcer la prise en charge d’étudiants
en reprise d’études ou en reconversion, de poursuivre l’évaluation des agents IATOS et des
enseignants, d’affiner le référentiel des formateurs associés, de renforcer les liens avec les
établissements des premier et second degrés et de renforcer la communication interne et d’améliorer
la préparation des stages à l’étranger. Les objectifs annuels ou du projet d’établissement sont, pour
l’essentiel, non chiffrés.
Les objectifs annoncés sont souvent généraux et ne sont pas accompagnés d’éléments précis
d’évaluation des résultats, ce qui handicape considérablement la formation d’un avis sur l’aptitude
de l’organisme à atteindre les buts qu’il se fixe. L’IUFM ne reçoit pas davantage d’objectifs à
atteindre de la part du ministère de l’éducation ou de toute autre autorité extérieure. Il en ressort que
l’établissement ne fonctionne pas sur le principe d’objectifs et, par conséquent, ne se situe pas dans
une culture d’évaluation des résultats.
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28
5.2.
L’évolution des effectifs en formation
Sur la période 1999-2004, pour le second degré, le nombre d’étudiants en préparation des
concours a diminué de 22,1 %, de 1 579 à 1 230, et celui des stagiaires a augmenté de 26,6 %, puis
diminué de 26,3 % jusqu’en 2004, pour s’établir à 596 personnes, soit au-dessous des 639 élèves
atteints en 1999. L’évolution globale marque une diminution 392 élèves, soit 17,7 %.
Pour le premier degré et sur la même période, le nombre d’étudiants en préparation du
concours a crû de 9,7 %, de 710 à 779 et celui des stagiaires a augmenté de 37,6 % de 524 à 721.
Sur ces formations, l’IUFM ne maîtrise que la préparation au concours de professeur des écoles,
qu’il contingente. L’évolution globale marque une hausse de 266 élèves, soit 21,6 %.
Les élèves de première et de seconde année passent donc de 3 452 à 3 326.
La formation continue des professeurs des écoles mobilise plus de 7 000 heures annuelles,
soit 26,9 emplois de formateurs ETP
9
. S’agissant de la formation continue des enseignants du
second degré, l’IUFM joue désormais un rôle de prestataire de services auprès du rectorat, auquel il
a rétrocédé cette mission à partir du 1
er
janvier 2004.
5.3.
L’évolution des formations
Les formations proposées par l’IUFM sont décrites dans le plan annuel de formation, adopté
par le conseil d’administration sur proposition du conseil scientifique et pédagogique elle-même
s’inscrivant dans un cadrage national particulièrement précis pour l’enseignement secondaire.
L’IUFM a retenu la norme de groupes de 28 élèves au maximum, en raison de la capacité des salles
et du mobilier existant. Selon les sites et les formations, les groupes peuvent être nettement plus
restreints.
La formation aux concours du second degré est conventionnée avec les universités, l’IUFM
n’assurant en réalité que la formation pratique (pédagogique). Il s’en suit un reversement des
moyens afférents. La préparation au concours du premier degré s’effectue uniquement par l’IUFM.
La formation de second degré par l’IUFM représente au moins 216 heures par an. Pour le
premier degré, elle représente 714 heures annuelles en première année et 485 en seconde année,
compte tenu d’une partie pratique devant les élèves. Une partie de la formation sous la
responsabilité de l’IUFM s’effectue en école pour le premier degré.
La formation se décompose en cours obligatoires et en modules optionnels non limités par
élève. Elle est conçue sur deux années, les élèves de première année recevant des enseignements
dans des domaines absents du concours ou des options non sélectionnées au concours, mais utiles à
la formation de l’enseignant. Ce choix pédagogique n’a de sens que si la seconde année est la suite
la plus probable de la première, donc avec des taux de réussite élevés.
Le ratio d’heures hebdomadaires par élève est sensiblement supérieur aux normes
ministérielles, utilisées pour le calcul de la dotation financière. En 2002-2003, pour les professeurs
des écoles, il s’établit à 25 contre 21,5 en première année et à 30 contre 23,5 en seconde année.
9
Soit un coût moyen, hors déplacements, de 794 K€.
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29
La formation évolue sous l’effet des effectifs, dont ceux de seconde année ne sont pas
maîtrisés en amont, et de l’ajout validé par le conseil d’administration des possibilités
progressivement ouvertes par le ministère, dont une partie demeure facultative.
Il n’existe pas de pilotage de l’offre de formation, les possibilités ayant sensiblement
tendance à s’ajouter sans suppression équivalente, de sorte que se produit un phénomène
inflationniste des heures de formation dont l’effet positif n’est pas probant, faute d’évaluation.
5.4.
L’adaptation des moyens en formateurs
5.4.1.
La gestion des flux par la détermination des besoins
Les besoins sont nécessairement déterminés par l’accomplissement de la triple mission de
formation d’étudiants, de stagiaires et d’enseignants expérimentés. Ils consistent à traduire en
nombre d’emplois et en qualifications les flux de bénéficiaires des formations.
Le nombre global d’élèves de l’IUFM en formation initiale est en très légère baisse de 126
élèves, soit 2 %, entre 1999 et 2004. Cette stabilité globale masque des évolutions dans le nombre
d’heures d’enseignement ou de suivi, notamment dans certaines spécialités. Selon les dispositifs de
formation, l’IUFM utilise exclusivement ses formateurs ou bien peut faire appel, dans des
proportions variables, à des enseignants en poste dans d’autres établissements.
Le bilan annuel exhaustif de l’évolution du service à fournir par dispositif de préparation est
effectué sur la base des normes réglementaires d’encadrement des élèves. Il est valorisé en termes
de besoins d’emplois, sous la forme de volumes d’heures, à l’aide du logiciel de gestion des moyens
Prothée. Il est effectué par matière et inclut les activités particulières de suivi et d’encadrement. La
présentation des ressources humaines de l’IUFM est donc relativement complexe.
Il en ressort que le nombre d’emplois théoriques nécessaires pour chaque année scolaire, par
spécialité et par niveau, est précisément établi et correspond aux moyens mis en place.
Cependant, il n’existe pas de mécanisme garantissant un ajustement annuel et systématique
des moyens affectés aux besoins. L’IUFM exprime annuellement des demandes de mise à
disposition de personnels supplémentaires, présentées comme indispensables à la réalisation de
l’activité de formation et, bien qu’il n’obtienne que très partiellement satisfaction, ne fait pas état
d’enseignements non assurés ou assurés à des coûts particulièrement élevés pour le contribuable ou
bien dans des conditions mettant en péril l’équilibre financier de l’organisme. S’agissant des
formateurs pour le second degré, il est cependant possible d’ajuster les besoins par le biais des
vacations d’agents affectés dans des EPLE.
En fait, l’adaptation des moyens aux besoins s’effectue par une action sur les moyens,
notamment l’emploi en heures « vacationnées » d’un nombre variable d’intervenants extérieurs.
Ce mode d’ajustement présente le risque d’assumer la mission à un coût non maîtrisé
,
puisque la variable financière n’est pas prise en compte lors du choix initial. Il n’existe donc pas de
garantie de maîtrise des coûts financiers et les risques de dérive en matière d’heures
complémentaires notamment sont réels.
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30
Ainsi, en liaison avec l’évolution des formations, le nombre d’heures complémentaires
payées est passé de 18 762 au titre de l’année 2000/2001 à 20 749 au titre de l’année 2001/2002 à
24 020 au titre de l’année 2002/2003
10
. Il n’existe pas d’objectifs en terme de volume d’heures de
formation.
5.4.2.
Les évolutions de la population de formateurs
L’établissement a vu sa population d’enseignants formateurs qui lui sont affectés à temps
plein croître de 187 à 193 agents.
Sur la période 2001 à 2004, et en cohérence avec le projet d’établissement, l’IUFM a
cherché à renforcer au sein des formateurs la proportion d’enseignants chercheurs en la portant de
22 à 33 %, par transformation de postes d’enseignants du second degré. De fait, les professeurs
d’université, maîtres de conférence et assistants de recherche passent de 37 à 48, pour un objectif
initial de 55.
La politique de transformation de postes d’enseignant de second degré se heurte à la
nécessité, dans un contexte d’augmentation des effectifs d’enseignants stagiaires, de préserver le
volume d’heures d’enseignements. En effet, chaque transformation représente une perte de 192
heures d’enseignement au profit de la recherche.
En outre, l’IUFM cherche à substituer des professeurs du premier degré à des enseignants de
second degré dans la formation des professeurs des écoles. En effet, la formation des stagiaires du
premier degré ne recourt pas à des formateurs extérieurs (ou « associés »), à l’inverse de celle des
stagiaires du second degré et s’effectue donc sur les ressources propres de l’IUFM, très nettement
insuffisantes en enseignants du premier degré. La mise à disposition par le recteur d’un nombre
variable, mais limité, de professeurs des écoles (trois en 2004-2005) est une réponse insuffisante. La
transformation de postes a eu pour effet de diminuer le nombre de professeurs de collèges et lycées
(PLC) de 129 en 1999 à 121 en 2004 et d’accroître celui des professeurs des écoles (PE) de 19 à 24
sur la même période.
Il s’en suit que le projet d’établissement pour la période 2005 à 2008 reprend les objectifs
précédents avec une modification qualitative de la répartition interne des enseignants chercheurs
privilégiant les professeurs d’université. Le conseil d’administration du 22 septembre 2004 a
ramené cependant la cible en matière de proportion d’enseignants chercheurs à 30 % en 2008.
5.4.3.
Les conseillers pédagogiques
Les conseillers pédagogiques sont des formateurs associés. Ils ne sont pas formés à leurs
fonctions. Leur aptitude n’est pas validée par une certification préalable. La professionnalisation des
conseillers pédagogiques est un objectif annoncé de l’IUFM. Toutefois, des objectifs précis et
évaluables n’ont pas été mis sur pied à ce jour dans ce domaine.
10
En raison des reports de paiement la considération des dépenses annuelles, stables de 2001 à 2004, n’est pas
significative.
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31
La fonction de conseiller pédagogique n’est, en outre, pas précisément définie, de sorte que
les conceptions de la fonction varient considérablement d’un personnel à un autre. Le projet
d’établissement regrette que chacun la définisse à l’aune de ses propres représentations. Il en ressort
l’impossibilité pratique de définir une politique homogène propre à l’IUFM et de mettre pleinement
à profit la formation initiale des futurs enseignants pour orienter les évolutions pédagogiques en
fonction des objectifs nationaux ou régionaux.
5.4.4.
Les maîtres formateurs
Un manque de volontaires existe en Lorraine, non compensé par des désignations, de sorte
que certains postes ne sont pas pourvus. L’IUFM met en avant dans son projet d’établissement 2001
à 2004 la question de la compensation financière et dans son projet d’établissement 2005 à 2008 la
question du décompte de la charge de travail comme facteurs explicatifs.
Il n’existe cependant pas de suivi formalisé régulier de la satisfaction des besoins en
formateurs associés, permettant de mesurer et de préciser une évolution.
5.5.
Les résultats des formations délivrées
L’admission en préparation de concours de professeur des écoles se fait sur dossier, au vu
d’un barème. Les demandes recevables sont en baisse de 3514 en 1995 à 1245 en 2003, pour des
inscriptions en hausse de 667 à 829 entre 2000 et 2004.
Le concours de professeur des écoles propose, en Lorraine de 1999 à 2004, un nombre de
postes globalement stable, de 474 à 489. Les candidats formés par l’IUFM représentent 75 à 80 %
des reçus, soit 390 élèves en 2004. Les chances de réussite pour les candidats issus de l’IUFM
varient de 47 % en 2004 à 65 % en 2002.
S’agissant des concours de l’enseignement du second degré, compte tenu des élèves
préparés non inscrits à un concours (3,6 % en 2003), la réussite globale est en progression de
17,9 % en 1999 à 33,7 %, en partie en raison de la diminution des candidats issus de l’IUFM (-
23,7 %). Le taux de réussite est quasi identique pour chacun des concours (CAPES, CAPET,
CAPLP).
Les formations des enseignants stagiaires sont généralement couronnées de succès, Ainsi, en
2004, 93,2 % des professeurs des écoles ont été titularisés et seulement 2,4 % d’échecs définitifs
(sans prolongation de la période de stage) ont été prononcés. S’agissant des enseignants du
secondaire, le taux de titularisation s’élève à 92,3 % et seulement 1,6 % d’échecs définitifs ont été
prononcés.
S’agissant des formations de stagiaires, l’évaluation est plus difficile et apparaît insuffisante.
L’évaluation en temps réel est effectuée par le recueil, en fin de formation, de l’avis des élèves sur
les cours et l’organisation de la scolarité. L’absence de recul des élèves ne permet pas d’en retirer
des appréciations aussi pertinentes qu’il serait souhaitable. L’évaluation ex-post est effectuée, pour
la formation des professeurs des écoles par le biais des inspections académiques. En revanche, il
n’existe pas de retour s’agissant de la formation des professeurs de lycées et collèges. En outre, le
système de retour de la part des élèves, après quelques mois ou années d’expérience, n’est pas mis
en oeuvre. Les affectations diverses et souvent lointaines des anciens élèves de l’IUFM ne semblent
pas, dans le contexte du développement des technologies de l’information, même en l’absence
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32
d’une association d’anciens efficace sur ce plan, devoir constituer un obstacle majeur au recueil par
sondage d’avis éclairés sur l’adéquation de la formation reçue aux besoins rencontrés en début de
vie professionnelle.
5.6.
Le coût de la formation
5.6.1.
La gestion interne des coûts
Les décisions demeurent centralisées. Le pilotage de la formation est le fait des directeurs
adjoints, en liaison avec les responsables de groupes de formation.
Les moyens sont répartis entre les groupes de formation et évalués en effectifs à former, en
heures nécessaires et en nature d’activité. Ce système permet de gérer au plus près les heures
complémentaires et les primes de responsabilité pédagogique. En 2004, pour la première année, ces
moyens sont conventionnés avec les universités de rattachement, à l’exception des épreuves
pédagogiques, qui ne concernent que l’IUFM.
Il ne débouche pas sur une responsabilisation financière des responsables de groupes de
formation. En effet, il n’existe pas d’enveloppe, sous forme de droits ouverts, accordée à l’IUFM
pour financer l’ensemble des actions payées sur d’autres crédits que les siens. Cependant, une
expérience de valorisation des coûts de personnels est possible par les éléments fournis en annexe
au budget 2005, sur la base de coûts moyens par catégories de personnels.
Ainsi, les coûts des personnels des formateurs ne sont pas pilotés en tant que tels. Il n’existe
donc pas de garantie d’une gestion optimale des deniers publics.
5.6.2.
Le coût pour le contribuable
La détermination d’un coût global de l’IUFM
L’IUFM perçoit des subventions générales ou affectées de l’Etat, des collectivités locales et
d’organismes internationaux. Les dépenses de fonctionnement consacrées à la formation ont
augmenté de 22,3 % de 1999 à 2004 (prévisions), passant de 4,70 M€
11
à 5,75 M€, hors
amortissements (0,4 M€ en 2004) et alimentation (0,3 M€ en 2004). La variation des dotations
d’amortissement est ainsi neutralisée. La tendance est à une hausse des dépenses courantes de
fonctionnement sensiblement supérieure à la hausse des prix à la consommation harmonisés de
11,5 %.
N’ont pas été déduites les heures consacrées à la formation continue (près de 7 000 par an)
et n’ont pas été ajoutées les heures octroyées par le rectorat et les inspections académiques par le
biais de la mise à disposition de personnel (un peu plus de 7 000 heures par an).
Ces dépenses ne retiennent pas l’essentiel du coût du personnel, notamment les traitements
des agents fonctionnaires affectés, évaluables sur la base de coûts moyens à 9,05 M€ hors charges
de l’employeur pour l’année 2004-2005, dont 0,79 M€ au titre de la formation continue, et 0,15 M€
d’indemnités afférentes versées aux agents administratifs et techniques.
11
Incluant un effet de 0,2 M€ de paiement de certaines PCA et PRP par le ministère jusqu’en 2002.
Chambre régionale des comptes de Lorraine – rapport d’observations définitives accompagné des réponses Institut
Universitaire de Formation des Maîtres (Meurthe-et-Moselle)
33
Compte tenu de la valorisation des emplois des personnels affectés à l’IUFM pour l’année
2004-2005 et du budget 2004, les dépenses annuelles imputables à l’IUFM s’élèvent, hors
alimentation, à environ 16,25 M€, dont 1,05 M€ d’investissements
12
.
L’évolution du coût global
L’évolution peut s’appréhender en reconstituant le coût des traitements pour l’année 1999 à
partir de la variation d’effectifs. Les effectifs sont quasi identiques s’agissant des agents IATOS,
variables pour les CES, dont l’impact budgétaire est faible, légèrement différents pour les
formateurs quant au nombre (+10) et au statut, avec moins de PLC et PE (-3) et de personnel de
direction enseignant (-1) et plus d’enseignants chercheurs (+14). Il s’en suit, en neutralisant
l’évolution moyenne des rémunérations sur la période, un coût des traitements de 8,6 M€, soit une
hausse de +7,9 % (0,47 M€), due à l’évolution structurelle et quantitative du corps enseignant.
Après actualisation de l’évolution des prix, compte tenu de la variation d’effectifs et après
neutralisation de l’augmentation des salaires, hors alimentation, amortissements et investissements,
l’augmentation du coût de fonctionnement courant de l’IUFM de 1999 à 2004 peut être estimée à
7,2 %.
Cette évolution doit être rapportée à l’évolution des charges, marquée par une baisse du
nombre d’élèves et de stagiaires de 2 %, l’impact du transfert de la compétence de formation
continue des enseignants du secondaire à compter de l’année 2003 étant considéré comme un jeu à
somme nulle.
Le coût moyen par élève de première et seconde année
Le coût de la formation par élève de première et de seconde année peut être estimé à environ
4 886 €, toujours hors charges employeur et hors alimentation. La tendance à la hausse des coûts
par élève est de 11,3 %, sur la base d’un coût salarial inchangé.
Faute d’une comptabilité d’objectifs, il n’est pas possible de déterminer si les services
rendus ont progressé dans des proportions similaires.
La part du soutien dans le coût global
Le budget de fonctionnement 2004 de l’IUFM s’établit à 6,15 M€, amortissements inclus
mais hors alimentation. Consolidé avec le coût des traitements, il s’élève à 15,35 M€. La part des
personnels de soutien administratif et logistique dans l’ensemble des traitements est de 29,8 %. Le
soutien, considéré comme l’ensemble des charges de fonctionnement général, personnel
logistique
inclus
13
rapporté au budget consolidé hors alimentation, représente 46,7 % du coût de l’IUFM. La
part de l’activité principale de formation, s’agissant notamment de cours ou de suivi en salles de
classes ne nécessitant pas d’infrastructures immobilières ou mobilières lourdes, peut donc paraître
réduite.
12
Le niveau des investissements est variable, les dépenses du département de la Meuse ne sont pas incluses, le niveau
général des dépenses d’investissement doit être rapporté à un entretien des infrastructures jugé
a minima
dans différents
documents issus de l’IUFM.
13
Ensemble des dépenses hors alimentation (comptes 6011 et 62885), traitements et indemnités des agents statutaires
inclus, à l’exception des traitements des formateurs et dirigeants et des comptes 624, 62511, 62512, 62513, 6254, 73 %
(comme déterminé plus haut) du chap.64.
.
Chambre régionale des comptes de Lorraine – rapport d’observations définitives accompagné des réponses Institut
Universitaire de Formation des Maîtres (Meurthe-et-Moselle)
34
Le budget initial pour l’année 2005 est en diminution de 5,8 %, à charges égales,
l’ajustement étant obtenu par la diminution de dépenses d’entretien et du poste de frais de
déplacements.
5.6.3.
Le coût pour les élèves
Les élèves acquittent, pour l’année scolaire 2004-2005, des droits de scolarité d’un montant
de 204,57 €, incluant des participations au titre de la bibliothèque (25,00 €), du contrôle médical
(4,57 €) et du sport (10,00 €). Jusqu’en 2001, une cotisation de 10,67
€ par élève a été perçue au
titre des « prestations supplémentaires de gestion pédagogique ».
En outre, les professeurs des écoles stagiaires ont acquitté jusqu’en 2001 une participation
de 50 F (7,62 €) au titre de l’envoi de courriers. Les étudiants en préparation ont acquitté jusqu’en
2002 une contribution de 12,20 € (concours du second degré) ou de 15,24
€ (concours du premier
degré) au titre des frais de dossiers.
La participation au titre de la bibliothèque est fixée par arrêté ministériel. La participation au
titre du sport est votée par le conseil d’administration sur la base de la moyenne des taux arrêtés par
les universités de rattachement.
La cotisation de « prestation supplémentaire de gestion pédagogique » ainsi que la
contribution aux frais de dossiers étaient approuvées annuellement par le conseil d’administration.
**************************
Chambre régionale des comptes de Lorraine – rapport d’observations définitives accompagné des réponses Institut Universitaire de Formation des Maîtres (Meurthe-et-Moselle)
35
COMPTE DE RESULTAT
Fonctionnement
En K euros
Exercices
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
recettes totales
5 646
5 654
6 080
6 281
7 009
7 249
5 930
6 437
7 748
7 162
Dt sub fonctEtat
3 156
3 722
3 909
4 799
5 448
4 031
4 121
4 557
5 244
5 292
Dt sub collec. Publiq.
176
156
150
155
158
142
139
129
460
337
Dt autres sub.
509
155
163
Dt produc vendue
1 231
914
849
734
712
982
751
804
802
740
*
droits
282
298
307
281
288
232
218
228
211
213
*
herberg
.
440
419
394
351
367
385
404
451
460
418
dépenses totales
4 732
5 585
5 755
6 811
7 094
7 077
5 528
6 307
7 089
6 322
Dt chage à carac.
géné
.
3 337
2 323
4 257
4 734
1 779
2 634
3 421
4 336
3 552
Dt personnel
942
965
1 015
927
868
923
1 135
1 030
1 036
1 066
Dt amortiss.et prov
.
0
0
305
411
107
1969
480
445
415
394
Dt autres charges
1 238
1 220
1 179
1 266
1 147
1 369
1 248
1 258
Résultat
fonctionnement
+914
+69
+325
-529
-85
+172
+402
+130
+659
+840
Chambre régionale des comptes de Lorraine – rapport d’observations définitives accompagné des réponses Institut Universitaire de Formation des Maîtres (Meurthe-et-Moselle)
36
Investissement
Exercices
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
Recettes
24
14
819
568
491
2 013
638
505
456
418
Dont
subventions
0
0
0
152
374
41
147
48
27
23
Dont ressources
propres
Dépenses
580
508
806
459
490
2 117
481
390
1079
784
Résultat
investissement
-556
-494
+13
+109
+1
-104
+157
+115
-623
-366
Résultat global
Variation du
fonds de
roulement (1)
+358
-425
+338
-420
-84
+68
+559
+245
+36
+474
Chambre régionale des comptes de Lorraine – rapport d’observations définitives accompagné des réponses Institut Universitaire de Formation des Maîtres (Meurthe-et-Moselle)
37
EQUILIBRE DU BILAN
En K €.
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
Fonds propres
7 032 154
6 667 056
6 350 554
5 413 690
5 170 526
3 795 786
4 22 7812
4 270 695
4 822 452
5 554 390
Emprunts
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Provisions
0
0
304 898
716 510
823 224
823 224
823 224
823 224
243 224
51 469
Ressources
7 032 154
6 667 056
6 655 452
6 130 200
5993750
4619010
5 051 036
5 093 919
5 065 676
5 605 859
Immobilisations
3 635 209
3 702 697
3 342 788
3 237 546
3 195 702
1 748 823
1 626 472
1 436 232
1 379 093
1 444 477
Charges à répartir
0
0
0
0
0
0
106
52
0
Créances pour tiers
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Emplois
3 635 209
3 702 697
3 342 788
3 237 546
3 195 702
1 748 823
1 626 472
1 436 338
1 379 146
1 444 477
Fonds de roulement
3 396 945
2 964 359
3 312 663
2 892 655
2 798 048
2 870 187
3 424 565
3 657 581
3 686 530
4 161 382
Variation FRD (1)
-432
+348
-420
-94
+72
+554
+233
+30
+474
14
Stocks
70 328
62 480
72 184
72 996
62 307
62 842
59 047
47 321
40 198
35 565
Créances
4 246 936
3 557 708
3 949 036
3 805 509
611 706
295 037
250 879
527 038
570 596
377 450
créances et stocks
4 317 264
3620324
4021219
3 878
504
674 013
357 879
309 925
574 359
610 794
413 015
14
Les écarts constatés sur les lignes variation du fonds de roulement des tableaux compte de résultat et équilibre du bilan sont dus aux variations des stocks, ceux-ci étant considérés
au compte de résultat comme immobilisés et à l’équilibre du bilan comme circulant
Chambre régionale des comptes de Lorraine – rapport d’observations définitives accompagné des réponses Institut Universitaire de Formation des Maîtres (Meurthe-et-Moselle)
38
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
Dettes financières
0
0
0
296
0
0
0
0
0
0
Dettes d’exploitation
1 276 730
1 442 816
1 794 090
2 086 059
1 804 082
1 370 545
1124330
654 683
423 137
473 117
Dettes diverses
0
0
0
0
0
0
0
0
0
DETTES COURT
TERME
1 276 730
1 442 816
1 794 090
2 086 355
1 804 082
1 370 545
1124330
654 683
423 137
473 117
Besoin en FDR
15
- 3040 534
- 2 177 508
- 2 227 129
- 1 792 149
+ 1 130 069
+ 1 012 666
+ 814 405
- 80 324
+ 187 657
- 60 102
Trésorerie positive
484 197
788 908
1 095 880
1 370 224
3 928 198
3 882 993
4238970
4 116 588
3 501 159
4 225 259
Trésorerie négative
127 786
2 058
10 347
269 719
79
141
0
378 683
2 287
3 775
Trésorerie nette
356 411
786 850
1 085 533
1 100 505
3 928 117
3 882 852
4 238 970
3 797 905
3 498 872
4
221 484
15
(données corrigées suite à erreur matérielle signalée par le directeur de l’IUFM)
39
Article L. 241-11 du code des juridictions financières :
« Les destinataires du rapport d’observations disposent d’un délai d’un mois pour adresser au
greffe de la chambre régionale des comptes une réponse écrite. Dès lors qu’elles ont été
adressées dans le délai précité, ces réponses sont jointes au rapport. Elles engagent la seule
responsabilité de leurs auteurs ».
Réponse de M. Patrick BARANGER,
Directeur de l’IUFM de Lorraine
Par lettre du 15 avril 2005
40
41
42
LE GREFFIER DE LA CHAMBRE RÉGIONALE DES COMPTES DE LORRAINE CERTIFIE
-
QUE M
.
RENE HODOT
,
ANCIEN DIRECTEUR DE L
’
IUFM DE LORRAINE N
’
A PAS
ADRESSÉ DE REPONSE AU RAPPORT D
’
OBSERVATIONS DEFINITIVES QUI LUI A ETE
TRANSMIS LE
1
ER
AVRIL
2005,
PREVUE PAR L
’
ARTICLE L
.241-11
DU CODE DES
JURIDICTIONS FINANCIÈRES
,
DANS LE DELAI LEGAL D
’
UN MOIS APRES LA DATE DE
NOTIFICATION DONT LE TERME EST INTERVENU LE
1
ER
MAI
2005.
À EPINAL
,
LE
FREDERIC LACZKOWSKI
PROCES-VERBAL
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