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HAINCQUE de SAINT-SENOCH Edouard Marie

Né le 6 avril 1826 à Tours (Indre-et-Loire), décédé le 3 novembre 1885 à Paris (17ème).

Fils d’Aquilas Haincque (Loches, Indre-et-Loire 15/10/1784-11/9/1851 Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine), écuyer, juge d’instruction auprès du Tribunal de première instance de Tours, et d’Elise Demours (Paris 26 vendémiaire an III, 17/10/1794-8/1/1876 Paris 17ème), mariés le 20 juillet 1818 à Paris (10ème ancien).

Petit-fils d’Adrien Pierre Marie Haincque (Loches 27/11/1749-20/2/1825 Tours), conseiller du roi, lieutenant général du bailliage de Touraine à Loches en 1776, incarcéré pendant la Terreur, élu en 1795 au Conseil des Anciens, élection invalidée pour royalisme le 19 fructidor an V, répartiteur des contributions directes à Loches en 1813, procureur du roi près le tribunal civil de Tours en 1815, et de Félicité Nolleau (1760 ? -ap. 1784 ?), mariés avant 1781 à Loches ? Petit-fils d’Antoine Pierre Demours (Paris 16/12/1762-5/10/1836 Neuilly-sur-Seine), oculiste du roi, dont le nom a été donné à une rue du XVIIème arrondissement de Paris, chevalier de la Légion d’honneur, et de Constance Louise Loisel (Blérancourt, Aisne, 7/12/1772-22/4/1832 Neuilly-sur-Seine), mariés le 28 frimaire an II, 18 décembre 1793, à Paris.

Arrière-petit-fils de Pierre Haincque (1715 ? -7/8/1787 Loches, paroisse Saint-Ours), seigneur de Faulque, Hardillon, La Cailletière et autres lieux, écuyer, avocat en Parlement, procureur en la maîtrise des eaux-et-Forêts de Loches, conseiller du roi, maire de Loches, et de Marie Françoise Cuisnier des Blinières (1719-av. 1779 Loches, paroisse Saint-Ours ?), mariés le 5 décembre 1747 à Chambray-les Tours, paroisse Saint-Etienne (?). Arrière-petit-fils de Louis Nolleau (? -ap. 1784 ?), négociant, puis procureur en la maîtrise particulière de la garde de Courcy, forêt d’Orléans, et de Françoise Anne Birre (? –ap. 1784 ?) mariés avant 1762. Arrière-petit-fils de Pierre Demours (Marseille, Bouches-du-Rhône, 1702-26/6/1795 Paris), médecin, oculiste du roi et zoologiste, garde du cabinet d’histoire naturelle du Jardin du roi, traducteur, membre associé de l’Académie des sciences. Arrière-petit-fils de Laurent Martin Loisel (Compiègne, Oise, 24/1/1733-23/8/1806 Blérancourt), aubergiste et vigneron, veuf d’Angélique Hubert puis de Louise Morel, et de Marie Françoise Constance Pauquy (Blérancourt 14/1/1751-3/9/1816 Blérancourt), mariés le 14 juillet 1772 à Blérancourt.
Autorisé par décret du 30 octobre 1861 et jugement du tribunal civil de première instance de Tours du 10 mai 1864 à ajouter au nom de son père celui de Saint-Senoch. Famille de Touraine ayant donné des magistrats à la Chambre des comptes de Paris, dont Alexandre Haincque de Saint-Senoch, auditeur.  
Frère de Pierre Albert et d’Edgar Haincque de Saint-Senoch (1839-1904), photographe, membre du conseil d’administration de la société française de photographie.
Epouse le 19 mai 1863 au Havre (Seine-Maritime), Claude Marie Marguerite Perquer (Le Havre 24/10/1842-6/4/1929 Paris 17ème), fille de Pierre Frédéric Perquer (Le Havre 22 germinal an XI, 12/4/1803-28/9/1864 Paris 16ème), armateur au Havre, conseiller municipal, maire du Havre en 1848, chevalier de la Légion d’honneur, et d’Anna Georgina Huzar (Paris 20/5/1817-27/9/1903 Fontenay, Seine-Maritime), mariés le 5 janvier 1839 à Paris (10ème ancien).
Petite-fille de François Augustin Perquer (Bléville, Seine-Maritime, 3/9/1774-16/10/1856 Fontenay, Seine-Maritime), marin puis négociant au Havre, cofondateur de la ligne Le Havre-Buenos-Ayres en 1830, de la Compagnie des paquebots à vapeur sur la Seine en 1835 et de la Compagnie des paquebots à vapeur entre le Havre et Londres en 1837, président de la chambre de commerce du Havre en 1836, et d’Henriette Emilie Mainviell (Le Havre, paroisse Notre-Dame, 24/2/1772-6/1/1839 Le Havre), divorcée de François Augustin Guyonic, capitaine de navire, pour cause d’absence de plus de cinq ans, mariés le 16 vendémiaire an VI, 6 octobre 1797 au Havre. Petite-fille de Claude Guillaume Huzar (Paris, paroisse Saint-Sulpice, 22/1/1783-20/2/1849 Paris 10ème ancien) et de Marguerite Louise Sophie Serreau (Méréville, Essonne, 20 messidor an V, 8/7/1797-6/11/1876 Paris 7ème), mariés vers 1816.
Arrière-petite-fille de Pierre François Perquer (Octeville-sur-Mer, Seine-Maritime, 7/6/1733-ap. 1785 ?), laboureur à Bléville, et de Marie Jeanne Armande Le Roux (Sainte-Adresse, Seine-Maritime, 19/3/1733 14/8/1785 Bléville), mariés le 26 novembre 1761 à Bléville. Arrière-petite-fille reconnue de Jacques Nicolas Mainviell (Le Havre, paroisse Notre-Dame, 11/1/1743-av. 1803), capitaine de navire, et d’Henriette Victoire Cadinot (Le Havre, paroisse Notre-Dame, 21/11/1746-ap. 1803 ?), mariés le 3 mars 1772 au Havre, paroisse Notre-Dame. Arrière-petite-fille de Charles Claude Huzar ou Huzart (Paris, paroisse Saint-Sulpice, 16/3/1725-1802), maître charron, et de Marie Seconde Berdin (Coulanges, Yonne, 1750 ? –ap. 1783 ?), couturière, mariés avant 1775, avec dispense pour consanguinité au troisième degré. Arrière-petite-fille de Georges Jacques Serreau (1760 ? -ap. 1814 ?), notaire et agent municipal de Méréville, et de Marguerite Louise Sophie Goupy (Etampes, Essonne, 1764 ? -2 fructidor an VI, 19/8/1798, Méréville), mariés avant 1793
Sœur de François Frédéric Albert Perquer, armateur au Havre, président du tribunal de commerce, conseiller général.
Edmond de Finfe (1833-1867), conseiller référendaire (voir notice), était témoin du mariage.
Beau-frère d’Eugène Huzar (1820-1890), avocat, marié en 1870 à Evreux à Angélique de Labriffe (Beaulieu, Orne, 25/10/1833-4/5/1897 Paris 8ème), victime de l’incendie du Bazar de la Charité
Père de Pierre Marie Joseph (Paris 23/5/1870-11/11/1936 Paris 17ème), sans alliance, de Robert Marie (Paris 9/1/1873-19/11/1969 Paris 16ème), marié le 25 juin 1919 à Paris (8ème) à Victorine Marie Marguerite d’Orival de Miserey (Marseille 30/5/1891-8/12/1970 Paris), fille du colonel et de Mme, née d’Huart ; de François Marie (Fontenay, Seine-Maritime, 27/7/1879- ?), marié le 2 mai 1910 à La Boissière-Ecole -Yvelines) à Virginie Claire Désirée Marie Hériot (Le Vésinet, Yvelines, 25/7/1890-28/8/1932 Arcachon, Gironde), navigatrice, championne olympique de voile en 1928, chevalier de la Légion d’honneur, divorcés en 1921, et d’Elizabeth Geneviève Haincque de Saint-Senoch (Paris 8/6/1877-16/6/1938 Paris 17ème), mariée le 6 juillet 1904 à Paris (17ème) au marquis Louis François Marie Pons Dadvisard (de Talairan) (Toulouse 29/1/1875-14/6/1962 Paris 16ème). Beau-frère de Raoul Ancel, propriétaire.

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Licencié en droit à Paris le 6 mars 1850.

Avocat. Aspirant le 25 novembre 1850, reçu premier au concours de 1857, auditeur le 24 mars 1857, auditeur de 1ère classe le 14 décembre 1859. Attaché auprès de M. Dupin de 1852 à 1857, obtient une mention honorable du ministre des Travaux Publics pour ses travaux de statistiques le 24 février 1854. Attaché auprès de M. Colleau de 1857 à 1859, attaché de 1859 à 1860 auprès de M. David, puis de M. Petitjean en 1861. Attaché à la commission de la liste civile le 14 février 1862. Conseiller référendaire de 2ème classe le 1er novembre 1862. Décédé en fonctions.

Extrait de son éloge par l’avocat général Biollay : « (…) Il s’en est fallu de peu que l’audience solennelle de rentrée de 1885 n’ait eu à enregistrer, au lieu de sa mort, sa promotion au grade supérieur ; car il était le doyen de sa classe et sa place était marquée de droit dans le mouvement qui suivit son décès. Cette promotion, que lui avaient méritée ses consciencieux services, était l’objet ardent et légitime de tous ses désirs (…). »

Domicile : 9, rue des Champs-Elysées (rue Boissy d’Anglas 8ème), 19, rue Pierre Demours (17ème).

Initié à la loge « La Clémente amitié » en 1851. Membre du conseil municipal de Neuilly-sur-Seine le 5 décembre 1855. Délégué cantonal de l’Instruction primaire le 27 juin 1856, membre de la Société des économistes, de la société d’économie sociale, de la Société de géographie et de la commission de géographie commerciale chargée d’organiser le Congrès International de 1875, continue la publication des Atlas Garnier dont il est propriétaire. Administrateur de la Caisse d’Epargne le 4 février 1860. Membre d’un corps franc du 17ème arrondissement lors du siège de Paris en 1870. Président du conseil de fabrique de l’Eglise Saint-Ferdinand des Ternes le 12 mai 1872, membre du comité catholique de Paris.Candidat aux élections municipales dans le XVIIème arrondissement en 1873 Le 15 mai 1886, deux violons de Stradivarius, dont le « Chant du Cygne », de 1737, son dernier instrument achevé, un alto et un violoncelle de Stradivarius de sa collection ont été vendus à l’hôtel Drouot. Une rue de Saint-Senoch a été ouverte en 1906 à Paris (17ème) dans sa propriété de la rue Pierre Demours, lotie. Cette propriété, qui provenait de la famille de sa mère, était le reste de l’ancien château des Ternes, dont le parc avait déjà été amputé par la construction de la ligne de chemin de fer de la ligne d’Auteuil.

Publications : plusieurs articles de finances dans le Dictionnaire d’administration française de Maurice Bloch (1873). Préparait un ouvrage sur la Cour depuis son origine jusqu’à l’époque de la guerre de 1870. Une partie seulement de ce travail a été sauvée de l’incendie en 1871.

Chevalier de la Légion d’honneur le 5 juillet 1881.