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BOMPARD Auguste Jules Joseph

Né le 27 juin 1883 à Auch (Gers), décédé le 26 octobre 1948 à Paris (7ème).

Fils de Marie Louis Auguste Bompard (Toulouse, Haute-Garonne, 3/8/1851-27/5/1920 Paris 6ème), ancien élève de l’Ecole normale supérieure (1870), professeur au lycée d’Auch, professeur de rhétorique au lycée Louis-le-Grand en 1891, inspecteur de l’académie de Paris en 1901, inspecteur général de l’instruction publique en 1906, officier de la Légion d’honneur en 1909, et de Marie Louise Joséphine Laporte (Auch 2/12/1849-19/12/1940 Paris 6ème), mariés le 2 mai 1876 à Auch.

Petit-fils d’Auguste Bompard (La Salle-les-Alpes, Hautes-Alpes, 12 germinal an XII, 1/4/1804-8/3/1875 Toulouse), libraire éditeur, bouquiniste, et de Marie Rumau (Castelnau-Magnoac, Hautes-Pyrénées, 2/7/1818-ap. 1876 Toulouse ?), femme de chambre, puis libraire, mariés le 5 février 1849 à Toulouse. Petit-fils d’Augustin Victor dit Auguste Laporte (Auch 29/8/1809-15/9/1873 Auch), marchand droguiste, et de Sophie Vergez (1827 ? –ap. 1876 ?), mariés avant 1849.

Arrière-petit-fils de Jean Pierre Bompard (La Salle-les-Alpes, 22/8/1761-24/12/1836 La Salle-les-Alpes), cultivateur, et de Rose Elisabeth Borel (La Salle-les-Alpes 3/7/1766-9/12/1825 La Salle-les-Alpes), mariés le 25 novembre 1783 à La Salle-les-Alpes. Arrière-petit-fils de Bertrand Rhumeau (1786 ? -av. 1850), sellier, et de Marie Peguilhan (1792 ? -12/8/1850 Castelnau-Magnoac), ménagère, mariés le 30 avril 1812 à Castelnau-Magnoac. Arrière-petit-fils d’Etienne Laporte (Auch 17/11/1771-ap. 1809 ?), négociant, et de Jeanne Louise Bissières (Auch, paroisse Saint-Orens, 16/3/1773-ap. 1809 ?), mariés le 16 prairial an XIII, 5 juin 1805, à Auch.


Epouse le 24 juillet 1906 à Paris (9ème) Adèle Charlotte Madeleine Cuvillier (Paris 6ème 24/10/1886-23/2/1953 Paris 13ème) (Jean Jaurès, député du Tarn, résidant au 14, rue Littré, était témoin à l’acte de sa naissance), fille de Paul André Cuvillier (Paris 5ème 2/3/1860-2/7/1921 Paris 9ème), agrégé de l’université, censeur, puis proviseur du lycée Rollin (Jacques Decour) à Paris, officier de la Légion d’honneur en 1921, et de Marie Euphrasie Louise Leune (Versailles, Yvelines, 7/12/1865-ap. 1921 ?), mariés le 30 juillet 1885 à Paris (5ème).

Petite-fille de Charlemagne Louis Joseph Cuvillier (Maizières, Pas-de-Calais, 11/6/1829-24/5/1909 Paris 10ème), professeur au lycée de Vanves, chevalier de la Légion d’honneur en 1869, et de Marie Olympe Bernardine Zoé Sophie Jullien (Avignon, Vaucluse, 23/5/1835-31/3/1907 Paris 10ème), mariés avant 1860. Petite-fille de Pierre Michel Edmond Leune (Paris 9/11/1825-4/6/1912 Paris 16ème), professeur agrégé au collège Rollin, chevalier de la Légion d’honneur en 1879, et d’Adèle Emélie Pétronille de Lafoscade (Douai, Nord, 18/3/1833-28/12/1903 Paris 5ème), mariés le 24 mars 1856 à Saint-Omer (Pas-de-Calais).

Arrière-petite-fille de Charles Philippe Cuvillier (Maizières 2 pluviôse an XIII, 22/1/1805-5/11/1886 Maizières), géomètre arpenteur à Maizières, et de Bernardine Joseph Binot (Maizières 22 germinal an XI, 12/4/1803-4/7/1886 Maizières), mariés le 6 avril 1831 à Maizières. Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Antoine Jullien (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, 26 nivôse an X, 16/1/1802-11/4/1886 Vanves), censeur du collège royal d’Avignon, puis recteur d’académie, puis proviseur du lycée Louis le Grand, puis proviseur du lycée impérial à Vanves, commandeur de la Légion d’honneur en 1864, et de Marie Olympe Gérard (Avignon 16/8/1808-11/3/1890 Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine), mariés le 19 mars 1833 en Avignon. Arrière-petite-fille de Pierre François Leune (Saint-Léger-au-Bois, Seine-Maritime, 1er pluviôse an III, 20/1/1795-6/1/1871 Paris 4ème), faïencier, et de Louise Mélanie Bardot (Paris 1801-29/4/1870 Paris 4ème), mariés le 14 octobre 1823 à Paris (12ème ancien). Arrière-petite-fille de Louis Lafoscade (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, 21 prairial an XI, 10/6/1803-26/10/1891 Houlle), praticien, propriétaire, et d’Adèle Joseph Lemaire (Douai 20/8/1809-5/11/1878 Houlle), mariés le 10 avril 1830 à Douai.
 

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Licencié en droit et ès-lettres.

Attaché auxiliaire au ministère de l’instruction publique le 1er avril 1909, attaché puis sous-chef au cabinet du ministre des travaux publics Alexandre Millerand de juillet 1909 à mai 1911. Rédacteur à la comptabilité générale des chemins de fer à la direction des chemins de fer en mai 1911, détaché au cabinet du ministre de la Guerre le 15 janvier 1912, puis au cabinet du ministre des travaux publics Jean Dupuy le 15 décembre 1912. Mobilisé en qualité de secrétaire d'Etat-major au cabinet du ministre de la Guerre Alexandre Millerand le 27 août 1914, attaché à l'Intendance. Maintenu au ministère de la Guerre le 23 août 1915, affecté à la 124ème division d'infanterie le 2 juillet 1916, affecté au service central d'exploitation des chemins de fer au ministère des Travaux Publics le 29 octobre 1918. Chef adjoint du cabinet du Président du Conseil Raymond Poincaré le 22 janvier 1920, chef du secrétariat particulier du commissaire général de la République à Strasbourg le 1er avril 1920, directeur du cabinet du Président de la République Alexandre Millerand le 24 septembre 1920.

Conseiller référendaire de 2ème classe le 14 octobre 1920, de 1ère classe le 12 août 1930. Conseiller maître le 2 juillet 1941, commissaire du gouvernement chargé du contrôle de l'administration du Sénat et de la Chambre des Députés le 20 octobre 1944, questeur de l’Assemblée consultative. Décédé en fonctions.

Extrait de son éloge par l’avocat général Crépey : « (…) Très vite, sans se laisser rebuter par leur austérité, il se familiarise avec les tâches, nouvelles pour lui, du contrôle financier. Tout en marquant une aptitude générale aux travaux de la juridiction, il se spécialise dans la vérification des comptabilités coloniales, qui requiert des connaissances approfondies et variées. (…) A ces différents grades, son ardeur au travail, sa finesse d’esprit, son jugement sûr et droit lui valent l’entière audience des chambres. (…) Une carrière si bien remplie n’a pas empêché M. Bompard de s’adonner à l’activité littéraire, qui fut pour lui beaucoup plus qu’un violon d’Ingres. Nous serions tentés d’ajouter que cette seconde activité a servi la première, tant il est vrai que la culture, qui orne et enrichit l’esprit, accroit ses ressources et ses facultés dans tous les domaines. (…) »

Domiciles : 17, avenue de Tourville (7ème), 5, avenue Franco-Russe (7ème).

Croix de guerre, deux citations. Officier de la Légion d'honneur le 21 mai 1926.

Publications (sous pseudonyme) ; plusieurs romans et recueils de poésie. Critique littéraire dans plusieurs journaux, éditeur de Beaumarchais, de l’Adolphe de Benjamin Constant, et des ‘Lettres au citoyen Rolland » de Proudhon, Grasset, Paris, 1946.