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Ce dictionnaire comporte 862 notices relatives aux magistrats qui ont été nommés à la Cour des comptes entre 1807, date de création de la Cour par Napoléon 1er, et le 1er septembre 1947, date de la nomination des premiers magistrats sortis de l’École nationale d’administration.
Chaque notice comprend plusieurs parties, en fonction des données qui ont pu être rassemblées :
- État-civil, avec dates et lieux de naissance et de décès ;
- Généalogie sur les trois générations ascendantes, avec les mêmes données et les professions, si elles ont pu être établies sur des bases sûres ;
- Généalogie de l’épouse éventuelle (ou des épouses), sur trois générations également ;
- Parents proches et enfants ;
- Études et carrière professionnelle avant l’entrée à la Cour des comptes ;
- Carrière professionnelle à la Cour et éventuellement postérieure ;
- Activités extérieures à la Cour, notamment dans les sociétés savantes, les sociétés de bienfaisance et les cercles ;
- Des extraits des éloges qui ont été prononcés lors de leur départ à la retraite ou de leur décès, s’ils ont pu être conservés ;
- Domiciles successifs, et éventuellement propriétés à la campagne ;
- Décorations ;
- Publications, s’il y a lieu ;
- Bibliographie, s’il existe des écrits sur le personnage ;
- Iconographie, s’il en existe.
Les sources sont les suivantes :
- Dossiers de carrière conservés aux Archives nationales (momentanément indisponibles) ;
- Le site Gallica de la BnF pour de nombreux détails, et notamment les activités sociales de magistrats et les ouvrages ou articles de presse qui leur sont consacrés ;
- Les autres dictionnaires biographiques, dont ceux consacrés aux membres du Conseil d’Etat, de l’Inspection générale des finances, du corps préfectoral, des parlementaires, etc…
- La base Léonore pour les décorations ;
- Pour les généalogies des périodes anciennes, la très grande majorité des données provient de la consultation des archives numérisées mises en ligne par la presque totalité des départements, avec quelques lacunes. Les généalogies mises en ligne sur Internet ont également été utilisées, avec précaution.
Compte tenu de la taille de ce travail, il n’a pas été possible d’y placer les notes de référence habituelles dans les travaux universitaires.
L’auteur remercie les familles des magistrats qui ont contribué à l’enrichissement des données ici rassemblées.
Malgré le soin apporté à la rédaction de cet ouvrage, il est impossible qu’il ne comporte pas d’erreurs ou d’omissions. Le comité d’histoire de la Cour des comptes recevra avec reconnaissance toutes les propositions de rectification et d’enrichissement basées sur des documents vérifiables.
Sur les carrières, il convient de rappeler que de 1857 à 1947, l’on entre en principe à la Cour des comptes par le concours particulier de l’auditorat. De 1816 à 1856, le statut d’aspirant permettait l’accès au référendariat. Les nominations au grade supérieur de conseiller référendaire se font soit à l’avancement, soit au « tour extérieur », au choix du gouvernement. Il intéresse aussi bien les fonctionnaires des autres administrations, surtout ceux des finances, que certains collaborateurs des Premiers présidents et Procureurs généraux. Il en va de même pour l’accès au grade supérieur de conseiller maître. Sauf de très rares exceptions, les nominations au grade de président de chambre se font à l’avancement. Le Premier président et le Procureur général sont nommés par le chef de l’État, sur proposition du ministre des finances.
« Ce dictionnaire, coordonné par Jean-François Potton, comporte 862 notices relatives aux magistrats qui ont été nommés à la Cour des comptes entre 1807, date de création de la Cour par Napoléon 1er, et le 1er septembre 1947, date de la nomination des premiers magistrats sortis de l’École nationale d’administration ».