TÉZENAS du MONTCEL
Robert Stéphane François
Né le 22 septembre 1902 à Saint-Etienne (Loire), décédé le 30 juillet 1986 à Breuil-le-Sec (Oise).
Fils de Jean Marie Paul Tézenas du Montcel (Le Chambon-Feugerolles, Loire, 17/9/1864-10/5/1953), capitaine d’infanterie territoriale, avocat au barreau de Saint-Etienne, bâtonnier de l’ordre, administrateur de la société de la Diana à Montbrison (Loire), chevalier de la Légion d’honneur en 1921, et d’Anne Marie Balouzet (Saint-Étienne 6/8/1869-6/9/1957 Saint-Etienne), infirmière, mariés le 28 octobre 1893 à Saint-Etienne.
Petit-fils de Jean Joseph Auguste Tézenas du Montcel (Saint-Etienne 11/7/1834-17/2/1917 Saint-Etienne), courtier en soies, et de Marie Jeanne Joséphine Louise Bréchignac (Saint-Etienne 3/2/1841-6/1/1925), mariés le 6 mai 1862 à Saint-Etienne. Petit-fils de Pierre Marie Robert Balouzet (Roanne, Loire, 12/8/1841-14/2/1887 Menton, Alpes-Maritimes), négociant, comptable des mines de Montaud (Saint-Etienne), membre de la société d’agriculture, industries, sciences et belles-lettres de la Loire, et d’Antoinette dite Antonia Voron (Saint-Genest-Lerpt, Loire, 22/6/1845-ap. 1893), mariés le 31 août 1868 à Saint-Etienne.
Arrière-petit-fils de Jean Auguste Tézenas du Montcel (18 frimaire an II, 7/12/1793-22/9/1881 Saint-Etienne), fabricant de rubans, et de Jeanne Françoise Marie Adèle ou Adelaïde Pérouse (Saint-Alban-du-Rhône, 14 fructidor an XII, 1/9/1804-11/3/1888 Saint-Etienne), mariés le 17 octobre 1824 à Saint-Alban-du-Rhône (Isère). Arrière-petit-fils de Claude Balouzet (Roanne, 11/6/1808-3/2/1874 Roanne), maître boucher, et de Marguerite Franchon (Roanne, 11/3/1812-21/7/1851 Roanne), mariés le 18 avril 1834 à Parigny (Le Coteau, Loire). Arrière-petit-fils de Paul Marie Magloire Bréchignac (Nantes, Loire-Atlantique, 14 messidor an VIII, 2/7/1800-23/4/1886 Saint-Etienne), négociant, propriétaire de mines de houille, dont un puits a conservé le nom, banquier, et de Marie Anne Clotilde Humblot (Villefranche-sur-Saône, Rhône, 27/3/1810-14/12/1886 Saint-Etienne), mariés le 4 février 1839 à Villefranche-sur-Saône. Arrière-petit-fils de François Voron (Saint-Genis-Terrenoire (Genilac), Loire, 2/7/1817-ap. 1892 Saint-Etienne ?), teneur de livres, puis ingénieur, directeur des mines du Cluzel à Saint-Genest-Lerpt, fabricant de coke, membre de la société d’agriculture, industries, sciences et belles-lettres de la Loire, et de Marie Rose Matrat (Rive-de-Gier, Loire, 14/9/1821-10/12/1879 Saint-Etienne), mariés le 28 février 1840 à Rive-de-Gier.
Arrière-petit-neveu de Jacques Joseph Tézenas du Montcel (1785-1863), président de la chambre de commerce de Saint-Etienne, maire de Saint-Etienne. Ancienne famille d’arquebusiers et rubaniers stéphanois.
Sans alliance.
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Docteur en droit, thèse : La Mine et les dégâts de surface, étude de doctrine et de jurisprudence minières, Paris 1930.
Avocat à la cour d’appel de Lyon, service militaire du 13 novembre 1924 au 7 novembre 1925.
Reçu deuxième au concours de 1930, auditeur de 2ème classe le 29 juillet 1930, de 1ère classe le 27 septembre 1932. Rapporteur à la commission supérieure des dommages de guerre, secrétaire du comité supérieur des économies. Reçu au concours d’inspecteur des Colonies le 5 juillet 1934, démissionne de la Cour le 28 août 1934. Conseiller référendaire honoraire le 6 février 1937.
Président des conseils d’administration de l’Institut d’émission de l’Afrique Occidentale Française et de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest le 4 mai 1955.
Alpiniste, participe en 1933 à une expédition dans le Caucase. Vice-président de la Fédération française de la montagne. Président du Groupe de haute montagne du Club alpin français de 1939 à 1945.
Extrait de son éloge par le Premier président Chotard en 1934 : « (…) Nos regrets sont atténués par la satisfaction que lui cause la réalisation de ses désirs : son goût de l’aventure l’attirait vers les horizons lointains où ne conduisent guère nos travaux habituels. En 1930, le concours de l’auditorat nous le donnait. Un autre concours, celui de l’inspection des colonies, nous le reprend (…). »
Extrait de son éloge par le Procureur général Moinot en 1987 : « (…) En 1934, le Procureur général Labeyrie avait vanté le goût de notre collègue pour les ascensions difficiles, sa grande curiosité d’esprit, son énergie et la clarté de son intelligence. M. Tézenas du Montcel a plus tard dirigé l’inspection générale de la France d’Outre-mer. On saura mieux par lui, disait M. Labeyrie, dans le grand corps de contrôle colonial, les fortes disciplines de notre magistrature. (…) »
Domicile : 47, rue Erlanger (16ème).
Grand Officier de la Légion d’honneur le 5 novembre 1963. Croix de guerre,
Publications : Ce monde qui n’est pas le nôtre, Paris Gallimard 1965.