WILLIER Marcel Jean Charles Louis

Né le 31 décembre 1902 à Renescure (Nord), décédé le 19 juillet 1990 à Villiers-sur-Orge (Essonne).

Fils de René Joseph Willier (Renescure 19/3/1868-9/4/1941 Renescure), cultivateur, et de Marie Mathilde Noémi Franchomme (Renescure 19/5/1873-26/12/1952 Renescure), mariés le 21 juillet 1895 à Renescure.

Petit-fils de Charles Louis Joseph Willier (Lynde, Nord, 18/11/1835-17/2/1912 Renescure), valet de charrue, puis cultivateur et cabaretier, et d’Octavie Léonie Willier (Renescure 14/10/1837-27/1/1916 Renescure), mariés le 11 mai 1864 à Renescure. Petit-fils de Martin Charles Franchomme (Zuytpeene, Nord, 11/11/1830-18/10/1913 Renescure), domestique, puis cultivateur, et de Julie Sophie Depuydt (Bavinchove, Nord, 8/3/1844-27/11/1927 Renescure), « fille de confiance », mariés le 5 août 1872 à Renescure

Arrière-petit-fils paternel de François Félix Willier (Lynde 17 messidor an VI, 5/7/1798-26/5/1874 Lynde), cultivateur, puis meunier, puis ouvrier, et de Bibiane Caroline Baudens (Zuytpeene 25 nivôse an VIII, 15/1/1800-30/11/1848 Lynde), mariés le 23 avril 1833 à Zuytpeene, remarié après 1848 à Rosalie Costenobel. Arrière-petit-fils maternel de Philippe Augustin Willier (Lynde 5 fructidor an XII, 28/8/1804-30/5/1873 Renescure), meunier, cultivateur, et d’Amélie Constance Carron (Renescure 27/9/1808-25/7/1888 Renescure), mariés le 13 juillet 1836 à Renescure. Arrière-petit-fils de Mathieu Cornil Franchomme (Zuytpeene 30/4/1790-29/1/1850 Zuytpeene), journalier, et de Marie Anne Victoire Delaeter (Zuytpeene 11 frimaire an IV, 2/12/1795-27/8/1860 Zuytpeene), fileuse, mariés le 9 février 1825 à Zuydpeene. Arrière-petit-fils de François Xavier Depuydt (Bavinchove, 3^ème jour complémentaire an XIII, 20 septembre 1805-6/2/1875 Bavinchove), tisserand, et de Nathalie Sophie Thoor (Zuytpeene 10/9/1817-31/10/1897 Bavinchove), domestique, mariés le 14 février 1843 à Bavinchove.

Epouse le 25 juin 1935 à Paris (6^ème) Aline Clémentine Marie Vallée (Paris 2/4/1906-8/4/1995 Fontenay-sur-Conie, Eure-et-Loir), docteur en droit, fille d’Eugène Louis Vallée (Paris 23/4/1867-ap. 1935 ?), ingénieur des arts et manufactures, chevalier de la Légion d’honneur, et de Charlotte Camille Gauchard (Bullion, Yvelines, 18/11/1877-13/2/1967 Fontenay-sur-Conie), mariés le 8 janvier 1901 à Paris (3^ème).

Petite-fille d’Eugène Adolphe Léger Vallée (Douai, Nord, 15/11/1819-12/12/1885 Paris 7^ème), ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées, chevalier de la Légion d’honneur en 1964, et de Marie Louise Besseteaux (Fontenay-sur-Conie 19/2/1835-17/2/1870 Paris 7^ème), mariés le 15 juillet 1865 à Paris (7^ème). Petite-fille de Léon Narcisse Eugène Gauchard (Charsonville, Loiret, 9/7/1849-ap. 1911), propriétaire cultivateur, et de Clémentine Eléonore Isambert (La Chapelle d’Aunainville, Eure-et-Loir, 13/7/1854-ap. 1911), mariés le 8 juillet 1876 à La Chapelle d’Aunainville.

Arrière-petite-fille de Louis Léger Vallée (Sèvres, Hauts-de-Seine, 25/3/1784-5/3/1864 Paris 7ème), polytechnicien, inspecteur général des Ponts-et-Chaussées, auteur de divers ouvrages scientifiques, candidat à l’Académie des sciences en 1854, officier de la Légion d’honneur en 1859, et d’Eugénie Florence Leurs (1796 ? -17/4/1824 Paris 2ème ancien), mariés avant 1819. Arrière-petite-fille d’Eugène Narcisse Besseteaux (1806-18/3/1882 Fontenay-sur-Conie), propriétaire, conseiller général d’Eure-et-Loir, et de Joséphine Sophie Gauchard (Prénouvellon, Loir-et-Cher, 11/10/1807-6/10/1897 Fontenay-sur-Conie), mariés avant 1835. Arrière-petite-fille d’Auguste Narcisse Gauchard (Prénouvellon, 16/1/1820-1/2/1889 Dourdan, Essonne), propriétaire cultivateur, maire de Bullion, et d’Estelle Henriette Virginie Cugnot (Cernay-la-Ville, Yvelines, 7/2/1824-21/4/1887 Dourdan), mariés le 19 septembre 1846 à Cernay-la-Ville. Arrière-petite-fille d’Etienne Philippe Isambert (Santeuil, Eure-et-Loir, 26/11/1819-ap. 1876 ?), cultivateur, et de Clémentine Eugénie Roullier (1830-ap. 1876 ?), mariés avant 1854.

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Élevé avec d’autres enfants pendant la guerre par deux précepteurs qui habitent à la ferme derrière les lignes allemandes, achève sa scolarité à Lille. Licencié ès-lettres.

Adjoint des services civils de l’Afrique Occidentale Française à Bamako le 21 mai 1922. De retour en France le 18 mai 1929, rédacteur à la direction des affaires politiques au ministère des Colonies le 8 février 1930.

Reçu premier au concours de 1931, auditeur de 2^ème classe le 30 juillet 1931, de 1^ère classe le 14 décembre 1933. Commissaire du gouvernement près la société française des Nouvelles Hébrides en 1936. Conseiller référendaire de 2^ème classe le 29 juin 1938. Mobilisé en 1939, affecté à la direction du contrôle de l'administration de l'armée et au ministère de l'Armement. Directeur temporaire du service des réfugiés le 24 septembre 1940. Chargé de mission à Paris pour l'ordonnancement des dépenses de plusieurs ministères le 24 octobre 1940, contrôleur financier de la société des Nouvelles Hébrides le 4 novembre 1941. Inspecteur général du ravitaillement le 15 janvier 1942, en détachement pour une durée de cinq ans, directeur du cabinet du secrétaire d’Etat à l’Agriculture et au Ravitaillement Max Bonnafous le 4 mai 1942. Réintégré à la Cour le 30 avril 1945, conseiller référendaire de 1^ère classe le 3 novembre 1947, affecté à la Cinquième chambre en 1950. Vice-président de la commission des marchés du ministère de l’Economie nationale en 1947, membre du conseil d’administration de la société nationale des entreprises de presse (SNEP) en 1948, censeur au comité de censure chargé de vérifier les comptes de la Caisse centrale de la France d’outre-mer en 1948, rapporteur au comité de contrôle des organismes subventionnés , président de la commission des marchés de la Santé publique et de la population, membre de la commission de l’équipement sanitaire et social, du conseil supérieur du thermalisme et du climatisme. Conseiller maître le 30 octobre 1956, doyen de la Quatrième chambre. Membre de la commission de vérification des comptes des entreprises publiques, rapporteur général de la section de l'énergie, de la commission de jurisprudence, du comité d'examen des rapports des trésoriers-payeurs généraux, membre de la Cour de discipline budgétaire et financière de 1966 à 1973. Chef de mission pour les contrôles d’Electricité et Gaz de France. Honoraire le 31 décembre 1972.

Extrait de son éloge par le Procureur général Crépey : « (…) Dès l’institution de la comptabilité dite administrative en 1936, il aperçoit le parti qu’on peut en tirer. Chargé de vérifier le ministère de la marine, il présente des rapports écrits d’une plume alerte qui mériteraient encore aujourd’hui d’être cités en modèle : sans négliger le domaine proprement comptable, il pratique un contrôle de gestion méthodique et approfondi en liaison avec les services intéressés, et s’attache, par exemple, de la manière la plus efficace, à la mise au point des formules des marchés de la défense nationale. (…) Réintégré en 1945, il est affecté au secteur social et sanitaire qui, dans l’élan de la Libération et pour répondre aux aspirations du pays, va connaître un développement considérable. Esprit généreux, mais nullement chimérique, il est attentif aux réformes qui se font jour dans le domaine de la sécurité sociale et de la santé publique. Il présente des études exhaustives et pleines d’enseignements sur l’administration de l’assistance publique à Paris et dans les grands établissements hospitaliers. (…) Conseiller maître à la quatrième chambre, il en deviendra le doyen d’autant plus respecté et écouté qu’une rare expérience aura accru son autorité. S’il s’est formé seul, et sans enseignement didactique, aux disciplines juridiques, il ne se révèle pas moins un spécialiste averti du contentieux. (…) »

Domicile : 21, rue du Cherche-Midi (6^ème).

Officier de la Légion d'honneur le 30 avril 1959, Officier de la Santé publique le 24 janvier 1961, Commandeur de l’ordre national du Mérite le 24 mai 1972.