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POIRSON Henry Léon Marie Gabriel

Né le 1er mai 1853 à Blénod-lès-Toul (Meurthe-et-Moselle), décédé le 6 septembre 1923 à Paris (6ème).

Fils de Pierre François Eloy Poirson (Vézelise, Meurthe-et-Moselle, 1/12/1811-6/6/1890 Chalon-sur-Saône, Saône-et-Loire), percepteur des contributions directes à Blénod-les-Toul, veuf de Marie Rose Vigneron (? -19/10/1850 Blénod-les-Toul), et d’Anne Marie Thérèse Emélie Didelot (Amance, Meurthe-et-Moselle, 6/2/1822-20/5/1882 Nancy, Meurthe-et-Moselle), mariés le 15 juin 1852 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle).
Petit-fils d’André Poirson (Vézelise 8/3/1779-25/5/1849 Vézelise), orfèvre, et de Catherine Level (Vezelise 22/1/1778-23/9/1851 Vezelise), mariés le 30 nivôse an VIII, 20 janvier 1800, à Vézelise. Petit-fils de Jean Didelot (Mont-le-Vignoble, Meurthe-et-Moselle, 4/5/1782-28/2/1849 Pont-à-Mousson), percepteur des contributions directes à Pont-à-Mousson, et d’Anne Cécile Vital (Rambervillers, Vosges, 26/10/1782-10/5/1855 Pont-à-Mousson), mariés le 28 avril 1813 à Nancy.
Arrière-petit-fils de François Poirson (Saint-Nicolas-de-Port, Meurthe-et-Moselle, 17/8/1751-30/6/1807 Vézelise), maître orfèvre, et de Jeanne Lécuyer (Pulligny Meurthe-et-Moselle, 16/9/1756-13/3/1781 Vézelise), mariés le 19 novembre 1776 à Pulligny (veuf, remarié deux fois après 1781). Arrière-petit-fils de Claude Didelot (Mont-le-Vignoble 1/5/1735-20/10/1810 Mont-le-Vignoble), vigneron, (veuf de Marie Braulotte (? -5/11/1777 Mont-le-Vignoble), et d’Elisabeth Agathe Vuillaume (Crézilles, Meurthe-et-Moselle, 4/2/1752-9/9/1827 Pont-à-Mousson), mariés le 9 février 1779 à Crézilles. Arrière-petit-fils de Joseph Level (? –13 floréal an IX, 3/5/1801 Vezelise), laboureur, et de Barbe Voirant (Maizières 1743-8/1/1825 Vezelise), mariés avant 1778. Arrière-petit-fils de Joseph Thomas Vital (? -av. 1813 Rambervillers) et de Marie Jeanne Cogney (? -av. 1813 Rambervillers), mariés le 27 novembre 1776 à Rambervillers.
Epouse le 30 mai 1883 à Paris (9ème) Marie Joséphine Bivort (Paris 12/12/1861-30/9/1900 Versailles, Yvelines), fille de Jean Bivort (Consdorf, Grand-Duché de Luxembourg, 1/10/1829-3/2/1908 Nice, Alpes-Maritimes), courtier assermenté, directeur du Bulletin des Halles, et de Marie Eulalie Turlin (Clermont-Ferrand 1/5/1832-ap. 1908 ?), mariés le 28 janvier 1856 à Clermont-Ferrand.
Petite-fille de Pierre Joseph Etienne Bivort (Sarthe ? -14/3/1830 Consdorf), secrétaire, et de Marie Catherine Feller (? –ap. 1856 Metz ?), mariés avant 1829. Petite-fille d’Hugues Turlin (Clermont-Ferrand 16 ventôse an IX, 7/3/1801-4/2/1881 Clermont-Ferrand), marchand tanneur, puis rentier à Clermont-Ferrand, et de Marie Gagnon (Le Roche-Noire, Puy-de-Dôme, 19/4/1805-4/3/1881 Clermont-Ferrand), mariés le 24 mars 1825 à Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme).
Arrière-petite-fille de Pierre Turlin (Moulins, Allier, 20/5/1773-25/12/1822 Clermont-Ferrand), marchand tanneur, et de Marie Françoise Pabiot (Clermont-Ferrand 19/11/1771-ap. 1822 ?), mariés le 1er ventôse an VI, 19 février 1798, à Clermont-Ferrand, section Réunion. Arrière-petite-fille de Joseph Gagnon (La Roche-Noire, 10/3/1781-18/1/1813 La Roche-Noire), cultivateur, et d’Anne Marie Martin (Vic-le-Comte 4/3/1778-5/10/1811 La Roche-Noire), fille d’un notaire, mariés le 29 nivôse an IX, 19/1/1801 à Vic-le-Comte.
Nièce de Thomas Turlin (Charade, Puy-de-Dôme, 20/5/1842-ap. 1895), notaire à Saint- Pourçain (Allier), chef de bureau au Gouvernement général en Algérie, chevalier de la Légion d’honneur en 1895.
Six enfants, dont Albert Poirson (Lille 15/5/1884-25/9/1907 Versailles, Yvelines), sous-chef de cabinet à la préfecture de Versailles ; Marie Emélie Marguerite (Lille 25/8/1885-2/4/1921 Paris 6ème) ; Paul (? -ap. 1923 ?), et Léon Charles Henri André (Le Vésinet, Yvelines, 15/4/1896-9/5/1964 Paris 7ème), ingénieur, croix de guerre, marié le 18 avril 1923 à Paris (6ème) à Marthe Cécile Madeleine Bourjat (Vif, Isère, 20/7/1898- ?).

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Docteur en droit, thèse : Des obligations de l’usufruitier, Nancy le 8 août 1877.

Avocat à Nancy. Chef de cabinet du préfet de l’Aube en juillet 1879, de l’Hérault en décembre 1879, du Pas-de-Calais en janvier 1880. Conseiller de préfecture de l’Aube le 30 mars 1880, du Pas-de-Calais le 1er août 1881, du Nord le 6 mars 1882, vice-président du conseil de préfecture le 10 janvier 1885, secrétaire général du Nord le 25 avril 1885, receveur particulier des Finances à Vire (Calvados) le 26 octobre 1887. Sous-préfet de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) le 11 septembre 1888, préfet du Morbihan le 24 janvier 1891. Directeur de la Sûreté générale au ministère de l’intérieur le 6 octobre 1894, préfet de la Manche le 1er juillet 1896, de Seine-et-Oise le 17 novembre 1898.

Conseiller maître le 29 juin 1906. Sénateur de la Seine-et-Oise le 15 décembre 1907, questeur, jusqu’en 1923 (décès). Démissionne de la Cour le 10 janvier 1908.

Membre de l’Union Républicaine, Questeur du Sénat de 1919 à 1923. Membre du Conseil supérieur de l’Office National des Pupilles de la Nation (1918). Membre de la commission des chemins de fer.

Extrait de son éloge par le Procureur général Liotard-Vogt : « (…) Des connaissances mutiples, acquises dans tant de postes successifs, eussent assurément permis à M. Poirson de rendre à la Cour les services les plus appréciés. Juge des comptes du premier degré pendant quatre ans, dans plusieurs départements importants, fonctionnaire dont la compétence éprouvée embrassait tous les détails de l’administration départementale et municipale, n’avait-il pas la préparation pratique la plus étendue ? Moins de dix-huit mois après son entrée à la Cour, les délégués sénatoriaux de Seine-et-Oise, se rappelant les services rendus à leur département par l’ancien préfet de Versailles, et la fermeté de ses opinions républicaines, le choisissaient pour remplacer au Sénat M. Collet, décédé, et au scrutin du 15 décembre 1907, il était élu sans concurrent. (…) »

Domicile : 96, rue de la Victoire (9ème).

Officier de la Légion d’honneur le 31 décembre 1895, Officier de l’Instruction Publique. Grand-Croix de l’ordre royal d’Isabelle la Catholique, de la Couronne d’Italie, Commandeur de l’ordre de l’Etoile noire, Officier du Dragon d’Annam, Officier du mérite agricole, Chevalier de Saint Olaf, de Saint Stanislas, du mérite civil de Bulgarie, médaille des épidémies, médaille d’or du sauvetage