PAIXHANS Marie Léon Pierre
Né le 11 février 1826 à Metz (Moselle), décédé accidentellement le 17 décembre 1911 à Paris (8ème).
Fils d’Henri Joseph Paixhans (Metz, paroisse Saint-Martin, 22/1/1783-17/8/1854 Jouy-aux-Arches, Moselle), polytechnicien, général de division ayant participé aux campagnes napoléoniennes, commandant des batteries de la butte Chaumont lors de la défense de Paris en 1814, député en 1830, puis de 1831 à 1848, inventeur d’un mortier portant son nom, lieutenant-général en 1845, membre de l’académie de Metz, auteur du traité : Expériences faites par la Marine sur une arme nouvelle, Grand Officier de la Légion d’honneur en janvier 1848, et de Virginie Louvet (Paris 16 ventôse an V, 6/3/1797-10/5/1881 Jouy-aux-Arches, Moselle), mariés le 17 février 1817 à Paris (11ème ancien).
Petit-fils de Jean Joseph Nicolas Paixhans (Maizières-les-Vic, Moselle, 1/6/1753-12/3/1830 Metz), négociant drapier à Metz, et d’Anne Marie Volmerange (Metz 23/9/1756-30/3/1807 Metz 3ème section), mariés le 12 février 1782 à Metz, paroisse Saint-Simplice. Petit-fils de Pierre Florent Louvet (Laucourt, Somme, 20/11/1757-20/5/1818 Paris), dit Louvet de la Somme, avocat, député de la Somme à l’Assemblée législative, à la Convention nationale et au Conseil des Cinq-Cents, membre du Corps législatif jusqu’en 1814, chevalier de l’Empire en 1810, chevalier de la Légion d’honneur en 1810, député à la Chambre des Cent-Jours en 1815, et d’Anne Charlotte Cylénie Duplaquet (Beauvois-en-Vermandois, Aisne, 1773 -9/9/1813 Beauvois-en-Vermandois), mariés le 28 floréal an II, 17 mai 1794, à Beauvois-en-Vermandois.
Arrière-petit-fils de Joseph Nicolas Paixhans (Maizières-les-Vic 18/12/1727-20/10/1758 Maizières-les-Vic), laboureur, et de Marguerite Thérèse Helluy (1732-17/5/1813 Jouy-aux-Arches), mariés le 20 juin 1752 à Maizières-les-Vic. Arrière-petit-fils d’Henry Volmerange (Metz, paroisse Saint-Livier, 13/8/1715-av. 1774 Metz ?), greffier en chef des monnaies de Metz, et de Marie Toussaint (Metz, paroisse Saint-Martin 1714 ? -av. 1774 Metz ?), mariés le 7 janvier 1739 à Metz, paroisse Saint-Martin. Arrière-petit-fils de Joseph Antoine Louvet (Laucourt 1718 ? -9 fructidor an V, 26/8/1797 Laucourt), laboureur à Laucourt, et d’Henriette Debout (Gournay-sur-Aronde 1728 ? -av. 1797), mariés le 11 mars 1750 à Gournay-sur-Aronde (Oise). Arrière-petit-fils de Robert Duplaquet (Beauvois-en-Vermandois 8/7/1735-26/7/1813 Beauvois-en-Vermandois), laboureur, maître de la poste aux chevaux, et de Marie Antoinette Degagny (Croix-Matigny, Somme 1737 ? -25/7/1812 Beauvois-en-Vermandois), mariés le 13 janvier 1766 à Beauvois-en-Vermandois.
Un frère et cinq sœurs : 1) Clément Jean Marie Jules (1828-1887), auditeur, puis maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d’Etat, inspecteur des chemins de fer, marié à Justine Laure Bouquet-Bresson, un fils Louis ; 2) Une sœur mariée au vicomte Richelot ; 3) Une sœur mariée au vicomte de Genouillac ; 4) Une sœur mariée au capitaine de Casabianca, parent probable du comte de Casabianca, Procureur général (voir notice) ; 5) Une sœur mariée au comte de la Chevardière de la Grandville. 6) Une sœur mariée à M. Assézat de la Bouteyre.
Cousin d’Edmond Alexis Louvet, architecte.
Épouse en premières noces le 15 mars 1851 à Paris (2ème ancien) Louise Caroline Elisa Palmyre Auger (Paris 18/1/1831-7/5/1872 Paris 8ème), fille de Charles Frédéric Auger (Nevers, Nièvre, 12 nivôse an VI, 1/1/1798-18/4/1869 Paris 8ème), avocat, agréé auprès du tribunal de commerce, membre du conseil municipal de Paris, officier de la Légion d’honneur, et de Louise Aimée Bardou (Paris 28/10/1811-21/2/1889 Paris 8ème), mariés le 21 novembre 1829 à Paris (2ème ancien).
Petite-fille de Charles Auger (La Charité-sur-Loire, Nièvre, 1771–3/11/1836 Sancerre, Cher), receveur du droit d’enregistrement de la commune de Pouilly, avocat, avoué près le tribunal de Sancerre, juge suppléant, et de Geneviève Françoise Lethuillier (Nevers ou Sancerre 1780 ? –28/9/1845 Sancerre), mariés le 20 nivôse an II, 9 janvier 1794 à Nevers, section du Couchant. Petite-fille de Denis Gaspard Bardou (? –2/5/1822 Paris 5ème ancien), peintre, rentier, et de Françoise Durand (? –20/12/1819 Paris 5ème), mariés avant 1811.
Arrière-petite-fille de François Joseph Auger (1749-ap. 1794 ?) et de Marie Le Grand (1750-ap. 1794 ?), mariés le 16 octobre 1770 à Cosne-sur-Loire. Arrière-petite-fille d’André Lethuillier (1741–ap. 1794 ?), notaire public, et de Louise Geneviève Guillerault (1754 ? –ap. 1794 ?), mariés avant 1780.
Epouse en secondes noces le 1er septembre 1880 à Paris (8ème) Claudie Marthe Pinès (Paris La Villette 24/11/1857-ap. 1922 ?), fille de Justin Maurice Pinès (Caudrot, Gironde, 21/9/1817-av. 1879 ?) et de Louise Albertine Gabrielle de Merbitz (Bouesse, Indre, 25/10/1819-4/3/1909 Paris 1er), mariés le 14 décembre 1842 à Bouesse ; sœur de Marguerite Pinès de Merbitz (Bouesse 1845-1931), artiste-peintre miniaturiste, et de Thérèse Pinès de Merbitz (Bouesse 1853- ?), mariée en 1879 à Paris à Henri du Verdier de Genouillac (1846- ?).
Petite-fille de Jean Baptiste Pinès (Béguey, Gironde 26/7/1784-ap. 1842), procureur du roi, puis avocat à la Cour de Bordeaux, propriétaire, et de Marguerite Geny Mauriac (Sainte-Foy-la-Longue, Gironde, 21 vendémiaire an III, 12/10/1794 -ap. 1842 ?), mariés le 3 octobre 1814 à Caudrot. Petite-fille de Frédéric Joseph, baron de Merbitz (1796 ? -ap. 1845 ?), propriétaire, maire de Bouesse, et de Virginie Adélaïde Charlotte Poisle (? -ap. 1842 Bouesse, Indre ?), mariés le 30 mai 1816.
Arrière-petite-fille de Pierre Laurent Pinès (? –ap. 1814 ?), avocat, et de Marie Labarrière (? -av. 1814 Béguey ?), mariés avant 1784. Arrière-petite-fille de Pierre Mauriac (? –ap. 1814 Caudrot ?), cultivateur, et de Catherine Ducourneau (? –ap. 1814 Caudrot ?), mariés avant 1794. Arrière-petite-fille de Charles Gotthilf de Merbitz (? -ap. 1816 ?) et de Jeannette Chrestienne Billig (? -ap. 1816 ?), mariés avant 1806. Arrière-petite-fille de Léonard Alexis Poisle, ou Poisle-Desgranges, dit Frulon (Fougerolle, Indre, 11/11/1765-19/2/1846 Bouesse), contrôleur ambulant des contributions directes, et d’Anne Gabrielle de Lestrange (Magnac, Creuse, 9/1/1774-31/10/1846 Bouesse), ancienne religieuse, mariés le 13 pluviôse an III, 1er février 1795 à Châteauroux (Indre).
Trois enfants du premier mariage, dont Charles Henri Léon Louis Paixhans (Paris 19/12/1851-ap. 1913 ?), officier, marié le 23 janvier 1877 à Saint-Omer (Pas-de-Calais) à Sidonie Henriette Marie Georgina Marcotte de Noyelles (Saint-Omer, Pas-de-Calais, 14/5/1850-7/12/1884 Boulogne-sur-Mer), veuf, remarié le 24 juillet 1888 à Paris (8ème) à Marguerite Valentine Noémi Gozzoli (Paris 1/12/1857- ?), divorcés en 1893 ; et Louise Virginie (Pantin, Seine-Saint-Denis, 8/11/1855 -ap. 1913 ?), mariée le 20 juin 1876 à Paris (8ème) à Gaston Belle (Paris 30/5/1845-27/3/1913 Paris 7ème), ministre plénipotentiaire, officier de la Légion d’honneur en 1890, dont une fille, Jeanne (Paris 1879-1959 Château-Gontier) mariée le 8 mars 1911 à Paris au duc Hélion de Sabran-Pontevès (1873-1920).
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Surnuméraire au ministère des Finances le 20 mars 1847, commis le 27 août 1849.
Aspirant à la Cour depuis le 11 avril 1853, reçu douzième au premier concours en 1857, auditeur le 23 mars 1857, de 1ère classe le 14 décembre 1859. Conseiller référendaire de 2ème classe le 12 décembre 1860, de 1ère classe le 26 décembre 1878, honoraire le 25 février 1896.
Renversé par un taxi en traversant l’avenue des Champs Elysées, décédé des suites de ses blessures trois jours plus tard.
Extrait de son éloge par le Procureur général Renaud : « (…) Avec ses vues originales et parfois ingénieuses sur le contrôle, M. Paixhans s’est heureusement acquitté de son devoir. Si, dans l’exercice de ses fonctions, tous ses désirs n’ont pu trouver leur réalisation, il est du moins assuré de se retirer avec l’estime de la Cour. »
Membre de la Société Hippique, et de l’Automobile Club. Fait un legs refusé par l’Académie française, sur autorisation par décret du président de la République.
Domiciles : 56, rue de la Ville-l’Evêque (8ème), 17, rue de la Trémoïlle (8ème). Propriétaire du château des Houlettes à Saint-Hilaire-sur-Risle (Orne).
Chevalier de la Légion d’honneur le 9 août 1877.
Tombeau au Père Lachaise.