Sort by *

MARTIN Joseph Auguste

Né le 1er prairial an XII, 21 mai 1804, à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), décédé le 6 janvier 1881 à Paris (9ème).

Fils de Joseph Paul Martin (Lambesc, Bouches-du-Rhône, 15/10/1761-10/2/1829 Aix-en-Provence), fermier de l’octroi d’Aix-en-Provence, marchand, et de Catherine Félicité Thumin (Aix-en-Provence, paroisse Saint-Sauveur, 3/2/1777-ap. 1855 Aix-en-Provence ?), mariés le 22 pluviôse an V, 10 février 1797 à Aix-en-Provence.
Petit-fils de Paul Marius Martin (? -ap. 1774-av. 1797 ?), consul de Lambesc, et de Marie Magdeleine Mérentier (? -ap. 1797 Lambesc ?), mariés avant 1759. Petit-fils de Jacques Thumin (Valensole, Alpes-de-Haute-Provence, 19/12/1742-3 floréal an III, 17/5/1795 Livourne, Italie), marchand quincailler, émigré, et de Marie Anne Thérèse Seguin (? -ap. 1797 Aix-en-Provence ?), mariés en 1770 (?). Famille bénéficiaire en 1827 des indemnités aux émigrés.
Arrière-petit-fils de Jean Baptiste Thumin (Valensole 26/11/1704-16/4/1773 Valensole), marchand, et de Catherine Bataillon (? -21/6/1771 Valensole), mariés le 26 février 1732 à Valensole. Arrière-petit-fils de Joseph Michel Seguin, notaire à Aix-en-Provence, et de Marianne Chauvet
Neveu de Joseph Paul Gaspard Marc Antoine Martin, négociant à Aix-en-Provence. Oncle de Paul Edouard Martin, négociant.
Epouse le 17 février 1845 à Paris (2ème ancien) Félicie Alexandrine Dibos (Lille, Nord, 11/5/1822-23/1/1894 Paris 6ème), fille de Victor Dibos (Sainte-Radegonde, Somme, 7 fructidor an I, 24/8/1793-21/7/1877 Annœullin, Nord), ancien garde du corps, receveur des finances, chevalier de la Légion d’honneur en août 1814, actionnaire fondateur de la Compagnie d’assurances contre la grêle du département du Nord en 1835, et de Celina Henriette Demailly (Lille 17 vendémiaire an XI, 9/10/1802-14/12/1889 Paris 10ème), mariés le 23 juillet 1821 à Lille.
Petite-fille d’Alexandre Félix Joseph Dibos (Cambrai, Nord, 13/1/1769-26/9/1824 Paris), receveur particulier des finances de Valognes (Manche) en 1816, chevalier de l’ordre de Saint-Michel, et de Marie Catherine Josèphe Chigar (Cambrai 31/8/1770-9/8/1817 Wazemmes (Lille), Nord), mariés le 9 mai 1791 à Cambrai, paroisse Saint-Martin. Petite-fille d’Henri Aimé Charles Demailly (Lille, paroisse Sainte-Catherine, 30/1/1776-11/5/1858 Paris), ingénieur militaire, et de Rose Sophie Josèphe Lesage ou Lessage (Lille, paroisse Saint-Maurice, 30/11/1775-1/6/1814 Lille), mariés le 30 floréal an VII, 19 mai 1799, à Lille.
Arrière-petite-fille de Guillaume Joseph Dibos (Cambrai 16/6/1729-14/12/1807 Cambrai), marchand, et de Françoise Catherine Thérèse Fliniaux (Cambrai 23/10/1745-28/8/1771 Cambrai). Arrière-petite-fille de Charles Balthazar Joseph Demailly (Lille, paroisse Saint-Etienne, 14/7/1745-ap. 1799 ?), marchand de coton, et d’Aimée Henriette Josèphe Boudier (Lille, paroisse Saint-André, 20/10/1753-11/7/1832 Paris 6ème ancien), mariés le 25 avril 1775 à Lille, paroisse Saint-André. Arrière-petite-fille de Casimir Noël Joseph Chigar (Valenciennes 22/11/1751-22/10/1770 Cambrai), et de Radegonde Joseph Podevin (Cambrai 20/3/1745-20/2/1806 Nancy, Meurthe-et-Moselle), mariés le 9 octobre 1769 à La Madelaine, Cambrai. Arrière-petite-fille d’Augustin Joseph Lesage (Lille, paroisse Saint-Etienne, 7/3/1737-16 germinal an XII, 6/4/1804 Lille), et de Marie Catherine Joseph Ducrocq (Saint-Omer, paroisse Saint-Denis, 8/3/1747-av. 1799 Lille ?), mariés le 27 novembre 1764 à Zutkerque (Pas-de-Calais).
Père de Marguerite Catherine Martin (Paris 14/6/1847-1919 ?), mariée le 20 février 1883 à Paris (9ème) à Victor Etienne Albert Duserech ou (orthographe rectifiée par jugement du 22 mai 1888 du tribunal civil de Gourdon (Lot) : du Serech d’Aurimont de Saint-Avit (Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, 21/11/1836-2/2/1914 Biarritz, Pyrénées-Atlantiques), directeur des douanes à Lille, puis à Bayonne, officier de la Légion d’honneur en 1898, veuf d’Elisabeth Henriette Brown de Colstoun (Bordeaux 25/6/1837-8/2/1875 Pont-à-Mousson, Meurthe-et-Moselle, mariés le 17 mai 1864 à Alger, fils de Jean Jules Duserech (1803-1882), directeur des douanes de l’Algérie, chevalier de la Légion d’honneur, et de Marie Charlotte Stéphanie Chegaray (Bayonne 11/9/1815-10/12/1890 Biarritz, Pyrénées-Atlantiques), mariés en 1832 ; et de Berthe Coralie Martin (Paris 20/10/1849-19/12/1918 Paris 16ème) mariée le 8 janvier 1879 à Paris (9ème) à Paul Moret (Paris 6/3/1850-23/11/1894 Paris 16ème), conseiller référendaire (voir notice).

*

Licencié en droit à Aix.

Avocat à la Cour d’Appel d’Aix. Commis au bureau du secrétaire d’Etat aux finances Adolphe Thiers le 1er novembre 1830, aux Contributions directes du 1er janvier 1831, démissionne le 1er novembre 1834, chef de cabinet d’Adolphe Thiers aux ministères des Finances, de l’Intérieur, des Travaux publics et du Commerce. Conseiller référendaire de 2ème classe le 14 février 1836, de 1ère classe le 19 juin 1840.

Conseiller maître le 12 décembre 1854, chargé de la direction de l’auditorat, membre de la commission de vérification des comptes ministériels pour 1841, 1842, 1848 et 1868. Président de la Deuxième Chambre le 28 février 1870. Honoraire le 18 décembre 1878.

Extrait de son éloge par le Procureur général Humbert : « (…) Président de la Deuxième chambre pendant neuf années, il montra, dans ces hautes et délicates fonctions, un dévouement absolu, une autorité bienveillante, qui lui conciliaient l’estime de toute la Cour. Son expérience consommée de vos travaux et de votre jurisprudence devint particulièrement précieuse après la tourmente de 1871, où disparurent à la fois votre palais et tous les documents du passé ; l’honorable président contribue alors avec énergie à relever de ses ruines la compagnie dont il était un des doyens. Affable et bon, désireux de ménager tous les intérêts légitimes, il évitait les solutions extrêmes, recherchait plus volontiers les moyens de conciliation, et s’applaudissait toujours de les rencontrer. (…) »

Domiciles : 1, rue Bourdaloue (9ème), 20, rue Neuve-des-Capucines (des Capucines, 1er) , 30, rue Saint-Lazare, 27, rue d’Aumale (9ème), 39, rue Notre-Dame de Lorette (9ème), 26, rue d’Aumale (9ème), 11, rue Taitbout (9ème).

Commandeur de la Légion d’honneur le 3 août 1875. Souscripteur pour la reconstruction du palais de la Légion d’honneur en 1871.

Le journal La Presse, dans son n° du 11/1/1881, signale que « M. Joseph Auguste Martin avait été le secrétaire de l’ancien président, au commencement de sa carrière, et que M. Thiers, enchanté de trouver en M. Martin un homme plus petit que lui, l’avait pris en amitié. »