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FAVALELLI Charles Dominique André

Né le 30 novembre 1842 à San Giuliano (Haute-Corse) (Favalello sur son acte de décès, par erreur), décédé le 30 novembre 1911 à Paris (17ème).

Fils de Joseph Antoine Favalelli (? -13/12/1886 San Giuliano), propriétaire, et de Marie Joséphine Angelini (acte de naissance), ou de Charles Antoine Favalelli et d’Annette de Cotoni (acte de décès) mariés avant 1842.

Frère (?) d’Antoine Dominique Pompilius Favalelli (San Giuliano 6/9/1845-ap. 1906 Carcassonne, Aude), capitaine au bataillon de chasseurs annamites, chevalier de la Légion d’honneur en 1887, marié le 1er juin 1889 à Cervione (Haute-Corse), à Laure Françoise Massone (Cervione 1/9/1866- ?).

Sans alliance.

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Licencié en droit en 1869.

Avocat à Paris de 1869 à 1871, puis à Bastia du 7 janvier 1871 à 1877. Garde national des compagnies de marche pendant le siège de Paris en 1870-1871. Journaliste de 1873 à 1877, rédacteur en chef de L’Observateur de la Corse, et du Progrès. Sous-préfet de Tournon (Ardèche) le 30 décembre 1877, de Saint-Omer (Pas-de-Calais) le 12 janvier 1880, préfet du Var le 5 septembre 1881, de la Haute-Marne le 4 avril 1883, de la Manche le 25 avril 1885. Secrétaire général de la préfecture de la Seine le 28 novembre 1885. « Au secrétariat général de la Seine, le goût des affaires administratives et l’assiduité au travail sont des qualités essentielles ; ce ne sont pas celles qui recommandent particulièrement M. Favalelli », selon une note du préfet Eugène Poubelle du 1er janvier 1887. Directeur du Personnel et du Matériel au ministère des Finances le 9 octobre 1887. Directeur général des Manufactures de l’Etat le 16 avril 1893.

Conseiller maître le 27 février 1897. Décédé en fonctions.

Membre du Grand Cercle Républicain. Enrichit le Musée de Cluny de plusieurs émaux du XVIème siècle.

Extrait de son éloge par le Procureur général Payelle : « (…) A la Cour, il devait s’adapter non moins promptement à ses nouvelles fonctions. Il y était préparé par sa remarquable entente des choses de l’administration, et à défaut d’une pratique prolongée de la comptabilité publique, par les connaissances multiples qu’il s’était acquises dans les postes si divers qu’il avait successivement occupés. Il y apportait un jugement net, beaucoup de pénétration et de finesse, et cette aptitude assimilatrice qui lui rendaient faciles toutes les tâches. Les pénibles efforts qui, chez d’autres, suppléent ou quelquefois ajoutent à des dons brillants semblaient lui être superflus. Les dons brillants, la nature les lui avait généreusement dispensés. C’est surtout dans la délibération que s’affirmaient les siens. Il savait écouter, puis dégager, saisir, mettre en évidence les points intéressant d’une affaire même litigieuse et compliquée. (…) ; »

Domiciles : 5, rue Daubigny (17ème), 80, rue Jouffroy (17ème).

Officier d’Académie en 1881, Officier de la Légion d’honneur le 31 décembre 1889.