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Seul le prononcé fait foi
AUDIENCE SOLENNELLE
Mardi 7 septembre 2021 – 11h
Grand’chambre
Allocution de Pierre Moscovici,
Premier président de la Cour des comptes
Monsieur le Premier président
[Didier Migaud],
Madame la Procureure générale,
Mesdames et messieurs les présidents de chambres,
Mesdames et messieurs,
Chers collègues, chers amis,
Je suis très heureux de présider la première audience solennelle de la rentrée 2021.
En ces temps de reprise, après la pause estivale, la cérémonie qui nous réunit aujourd’hui
est particulièrement réjouissante. Elle l’est pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, parce que cette première audience de rentrée se fait sans restrictions
sanitaires de jauge ni de quota de présence, permettant d’accueillir plus largement les
invités extérieurs et les membres de notre juridiction.
Si nous devons évidemment rester vigilants face à la pandémie, les avancées de la
campagne de vaccination permettent progressivement de reprendre une vie plus normale,
plus conviviale et chaleureuse. Nous ne pouvons que nous en réjouir.
Je suis très heureux de voir des visages plus nombreux, que j’imagine - et espère –
souriants sous leurs masques. Il est très important pour moi que nous puissions célébrer
l’installation de nos collègues, qui marque une nouvelle étape de leur vie professionnelle, et
qu’ils soient entourés de notre collectif de travail et de celles et ceux qui leur sont chers.
Je salue donc l’ensemble des parents et amis ici présents et vous souhaite la bienvenue à
toutes et tous dans nos murs. Je remercie également les membres des juridictions
financières qui sont venus assister à l’installation de nos collègues.
Votre présence en nombre compte beaucoup pour nous tous, pour moi et surtout, bien sûr,
pour nos collègues installés.
Je tiens en particulier à saluer parmi les invités la présence d’éminents collègues de la Cour,
qui nous font l’honneur et l’amitié d’être avec nous ce matin. Nous accueillons en effet
Didier
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MIGAUD
, Président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique et ancien
Premier président de la Cour et
Isabelle SAURAT
, Secrétaire générale pour l’administration
au ministère des Armées.
La rentrée de septembre est l’occasion de nouvelles arrivées dans les juridictions
financières, de nouvelles rencontres mais aussi de nouveaux horizons.
Nous avons aujourd’hui le plaisir d’accueillir neuf nouveaux collègues, à qui j’adresse en
notre nom à tous mes v
œ
ux les plus chaleureux et sincères de bienvenue.
Nous sommes également particulièrement heureux – et l’occasion est unique et, pour nous,
très importante – de compter parmi nous un nouveau président qui prendra la charge d’une
nouvelle chambre.
Cette rentrée marque en effet une nouvelle étape de la réforme des juridictions
financières et de la mise en
œ
uvre du projet stratégique « JF2025 », avec la création
d’une chambre intégralement dédiée au contentieux.
Je rappelle que cette nouvelle
chambre résulte directement de ce projet de réforme – elle en était même l’une des mesures
les plus emblématiques et les plus importantes. C’est une nécessité en soi, et aussi une
condition nécessaire pour envisager la réforme de la responsabilité personnelle et pécuniaire
des comptables, avec l’unification du jugement des ordonnateurs et des comptables, à
laquelle je travaille en notre nom collectif. Je me réjouis donc tout particulièrement,
aujourd’hui, de la voir ainsi concrétisée et incarnée par l’installation de son président, je
serais tenté de dire son premier président, si je ne craignais des confusions !
Je suis en effet convaincu que la concentration de l’activité contentieuse permettra de
renforcer l’expertise et l’équilibre de nos jugements, mais aussi de consolider et
d’harmoniser notre jurisprudence. Ce nouveau pôle de compétence sera, j’en suis sûr,
unique, reconnu pour son excellence, et à même d’accompagner efficacement la réforme du
régime de responsabilité des gestionnaires publics, que j’appelle de mes v
œ
ux.
À cet égard, je veux vous rappeler la promesse que j’avais faite lors de mon discours
d’installation
: la Cour des comptes doit rester une juridiction, et ses membres des
magistrats. Elle sera tenue ! Mais cela a une contrepartie : que nous jugions mieux encore.
C’est le sens de la création de la 7eme chambre.
Je salue ainsi chaleureusement la nomination de Jean-Yves BERTUCCI au poste de
président de cette chambre.
Celle-ci parachève la remarquable carrière de notre collègue au sein des juridictions
financières. Installé comme auditeur à la Cour des Comptes en 1985 à la sortie de l’ENA,
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Jean-Yves BERTUCCI a en effet exercé de nombreuses responsabilités de haut niveau
dans les juridictions financières, dont il est l’un des plus fins connaisseurs. Après avoir été
rapporteur près la Commission nationale de contrôle de la campagne pour l'élection
présidentielle de 1988, il est nommé président de la chambre régionale des comptes de la
Réunion de 1989 à 1993, quatre ans seulement après sa sortie de l’ENA, puis de la chambre
de Picardie de 1993 à 1998. Il a par la suite été nommé avocat général en 1998, premier
avocat général en 2002 puis président de la chambre régionale des comptes d’Île de France
en 2007.
De retour à la Cour en 2013, Jean-Yves BERTUCCI a fait depuis cette date bénéficier la
Cour de sa grande expérience, de l’extrême finesse de son analyse et de sa connaissance
profonde du droit financier, d’abord à la mission permanente d’inspection des chambres
régionales et territoriales des comptes jusqu’en 2018 puis à la section contentieuse de la 4
e
chambre.
Il s’est également impliqué avec passion dans le domaine juridictionnel, comme membre du
comité de jurisprudence des juridictions financières, dès 1995, puis depuis 2014 comme
membre de la Cour de discipline budgétaire et financière et au sein du comité juridictionnel
de la Cour, dont il était vice-président depuis 2019 et qu’il préside désormais depuis le 1er
septembre 2021.
C’est donc le plus naturellement du monde que j’ai proposé son nom, qui
m’apparaissait comme un choix presque évident, pour prendre la tête de cette
nouvelle chambre et être le visage de cette nouvelle ambition juridictionnelle
. J’ai une
complète confiance en Jean-Yves BERTUCCI pour renforcer le rôle de ce métier dans notre
mission et accompagner les transformations à venir. Ce défi est aussi humain, puisqu’il
s’agira de regrouper des équipes et de créer une dynamique collective. Son talent et son
humanité lui permettront, j’en suis certain, de mener à bien cette mission exceptionnelle. Il
peut compter sur mon plein soutien et sur mon engagement personnel pour l’aider à réussir
cette évolution, que j’ai souhaitée.
Nous adressons donc aujourd’hui à Jean-Yves BERTUCCI, notre nouveau président
de la nouvelle 7
e
chambre, nos plus sincères et chaleureux v
œ
ux de succès dans ses
nouvelles et éminentes fonctions.
Comme je le disais au début de mon propos, neuf rapporteurs ont également été
installés ce matin et je voudrais vous les présenter comme il se doit.
Je me réjouis de
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leur arrivée,
car les rapporteurs participent pleinement à la vie de cette maison, en lui
apportant leurs expériences et leurs talents. Nous avons un grand besoin d’eux, dans la
diversité de leurs expériences et pour leurs qualités individuelles. J’ai donc tout
particulièrement à c
œ
ur que leur intégration parmi nous se passe au mieux. Et je me réjouis
que cinq de ces nouvelles recrues soient des femmes, car je suis, vous le savez, persuadé
que l’avenir de nos juridictions passe par leur mixité.
Claire BULLET,
administratrice civile, nous vient du ministère de l’enseignement supérieur,
de la recherche et de l’innovation où elle était en poste depuis 2017 comme cheffe du
département de l’allocation des moyens à la direction générale de l’enseignement supérieur
et de l’insertion professionnelle. Après avoir commencé sa carrière auprès du DGS du
département de la Vienne en 2012, elle a également été consultante associée en finances
locales dans un cabinet de conseil. Claire BULLET rapportera
à la première chambre
, à
laquelle elle apportera notamment ses grandes compétences budgétaires et de gestion.
Sophie CHABBERT
, juriste en droit privé de formation, restera quant à elle au sein des
équipes de
la sixième chambre
au sein de laquelle elle exerce déjà des fonctions d’experte
en audit et en contrôle interne au profit du secteur de la certification des comptes. Depuis
2012, elle a apporté son concours à la certification annuelle des comptes du régime général
de sécurité sociale, notamment depuis 2015 comme membre de l’équipe centrale de
certification. Par ailleurs, elle a également participé aux rapports sur les relations entre l’État
et la sécurité sociale et sur la loi de financement de la sécurité sociale. Avant de rejoindre la
Cour des Comptes, Sophie CHABBERT avait travaillé dix ans, de 2001 à 2011 au sein du
Cabinet Mazars pour les secteurs industrie et public.
Ses compétences et sa fine connaissance de l’audit et du contrôle interne nous seront
infiniment précieuses.
Alexandra DEBUYS,
administratrice territoriale formée à l’INET,
rejoindra quant à elle
la
cinquième chambre
. Après une riche expérience au sein du SGAE entre 2002 et 2005 dans
le secteur des relations extérieure de l’UE puis au sein du ministère de l’économie, de
l’industrie et de l’emploi, à la DGE dans le bureau de la politique commerciale puis au
secrétariat général, Alexandra DEBUYS devient en 2011 directrice de l’éducation et des
loisirs éducatifs de la Ville de Pantin. Son expérience de direction et sa connaissance des
politiques publiques en feront un élément essentiel à la cinquième chambre.
Nous accueillons également le chef d’escadron de gendarmerie
Edouard-Nicolas
DERINCK
, familier de la Cour des Comptes puisqu’il a déjà participé aux travaux de
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l’ancienne 7
e
chambre. Diplômé de l’école des officiers de la gendarmerie nationale,
Edouard-Nicolas DERINCK a rejoint la gendarmerie départementale de 2009 à 2013, en
passant par le Kosovo le temps de participer à la «
European union rule of law mission ».
Il rejoint la direction générale de la gendarmerie nationale au bureau du pilotage de la masse
salariale de 2013 à 2015 puis au bureau de la synthèse budgétaire entre 2017 et 2018. Alors
qu’il est commandant de la compagnie de gendarmerie départementale de l’Ardèche, il
intègre l’École de Guerre et acquiert en parallèle un doctorat en sciences économiques. Sa
riche expérience, sa grande capacité de travail et sa curiosité intellectuelle seront des atouts
majeurs à la
troisième chambre
où il rapportera.
C’est également devant la collégialité de la première chambre que
Maelenn FERREIRA-
DANIEL
rapportera.
À la sortie de l’ENA en 2019, elle choisit d’exercer la fonction d’adjointe à la cheffe du bureau
du statut général, de la diffusion du droit et du dialogue social à la DGAFP. Avant d’intégrer
l’ENA, Mme FERREIRA-DANIEL était inspectrice des finances publiques de 2007 à 2013
puis inspectrice principale des finances publiques. Au sein de la DGFip, elle exerça
notamment les fonctions de cheffe de la section de la fiscalité personnelle de 2013 à 2015.
Nul doute que ses connaissances et ses expériences seront utilement mises à profit à la
Cour.
La
troisième chambre accueille également deux autres rapporteurs en son sein.
Tout d’abord, normalien, ingénieur des Ponts, Eaux et Forêts et diplômé du collège des
ingénieurs,
Clément HENIN
est actuellement en thèse à l’INRIA sur l’explicabilité des
algorithmes de décisions. Après de nombreuses expériences professionnelles comme expert
des données au centre opérationnel de la SNCF, à l’APHP et chez IBM France, il a à son
actif un nombre important de publications portant sur ses recherches multidisciplinaires sur
les algorithmes. La troisième chambre peut se réjouir d’intégrer un
data scientist
de ce
niveau parmi ses équipes. M. HENIN intègrera également en parallèle l’équipe des
data
scientists
de la direction des méthodes et données où il pourra bénéficier des compétences
et de l’expérience de ses collègues. Voilà ce qu’est une bonne décision, même si elle n’a
pas été prise par un algorithme.
Ensuite, c’est un autre normalien et ingénieur des Ponts, Eaux et Forêts,
Gwenaël
ROUDAUT
, qui va aussi rejoindre la troisième chambre. Après un doctorat en sciences
économiques à l’École Polytechnique, Gwenaël ROUDAUT a rejoint le ministère de la
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Transition écologique au sein du commissariat général au développement durable comme
chargé de mission en 2015 puis comme adjoint à la cheffe de département Projets et Veille
stratégique en 2018. En 2019, il devient le chef du département « transformation pour les
objectifs de développement durable ». Ses compétences en économie et en politiques
publiques apporteront beaucoup à la Cour.
La sixième chambre
a également la chance d’accueillir deux autres rapporteurs.
Diplômée de Sciences Po et d’HEC Montréal,
Marie BASCOUL
est
directrice d’hôpital
depuis qu’elle est sortie major de sa promotion de l’école des hautes études en santé
publique en 2013. Après avoir exercé comme directrice adjointe qualité, directrice adjointe
patrimoine, Achats, Logistique, Ingénierie puis directrice des Achats et de la Logistique dans
les hôpitaux universitaires Saint-Louis, Lariboisière et Fernand-Widal de l’APHP de 2013 à
2017, elle avait rejoint comme directrice des opérations et des investissements puis
directrice de Site l’Institut Gustave Roussy. Forte de son expérience dans les structures
hospitalières, elle saura se rendre indispensable comme rapporteure.
Enfin, dernier élément et non des moindres,
Christophe BLESBOIS
intègre également les
équipes de la 6
e
chambre. Administrateur territorial formé à l’INET et diplômé de Sciences
Po Paris, il a été directeur des services sociaux de la Ville de Bobigny entre 2013 et 2015.
En 2015, il a rejoint le conseil départemental du Val-de-Marne comme directeur adjoint puis
directeur de l’action sociale.
Son action de pilotage de l’action sociale à l’échelle du département comme son implication
dans la mise en
œ
uvre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté nourriront la
qualité de ses instructions.
Je souhaite la bienvenue à ces neuf nouveaux collègues et espère qu’ils s’épanouiront
pleinement dans leurs fonctions auprès de nous.
Les présentations des personnes installées ce matin sont désormais faites et nous
permettent, encore une fois, de mesurer l’attractivité de notre institution mais aussi la
diversité des parcours qui la caractérise.
Par leurs expertises complémentaires et leurs expériences professionnelles très variées
dans les différents champs de l’action publique, les profils que nous accueillons incarnent en
effet l’ouverture de la Cour des comptes.
J’ai déjà eu l’occasion de le dire et je le répéterai tant que nécessaire : cette ouverture
est au c
œ
ur de notre identité.
Elle vient renforcer nos compétences, elle vient nous ouvrir
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à de nouvelles perspectives, elle vient surtout enrichir nos débats collégiaux. C’est un atout
considérable que nous avons su cultiver depuis plusieurs décennies et que nous devons
absolument préserver.
Car cette diversité n’est pas uniquement pour nous une source de vitalité
. Elle est
aussi essentielle pour rester pertinents et innovants dans nos travaux et pour remplir au
mieux les missions qui nous ont été confiées par la Constitution. C’est d’autant plus une
exigence dans le contexte de crise que nous vivons. La mobilisation de dépenses publiques
nouvelles dans des proportions exceptionnelles est nécessaire et appelle du coup une
évaluation toujours plus fine de la qualité de ces dépenses. Plus on dépense, plus le contrôle
et l’évaluation sont nécessaires ! Plus que jamais, la société a le droit de demander compte
à tout agent public de son administration. Plus que jamais, l’article 15 de la déclaration des
droits de l’homme et du citoyen qui nous fonde est d’actualité. Vigies de l’action publique,
générateurs de transparence et garants de l’objectivité de l’information, nous nous
nourrissons de notre diversité pour informer nos concitoyens.
Je voudrais à cet égard vous dire quelques mots du projet « JF 2025 ».
D’abord, je l’ai
dit, l’un des axes forts de la première phase, qui était consacrée à nos métiers, concernait la
réforme de notre mission juridictionnelle.
Sur ce point, nous avons beaucoup échangé avec les services de l’Etat concernés et le
Premier ministre proposera sous peu un régime unifié de responsabilité des gestionnaires
publics, qui doit être pertinent, efficace et à la hauteur des attentes de nos concitoyens en
matière de transparence et de redevabilité. Cette ambition, ne date pas d’hier. Elle avait été
portée par
Philippe SÉGUIN
en ce son temps et elle a été reprise dans notre feuille de
route, JF25. D’autres approches que la nôtre existaient, ce n’est pas un secret. Nous avons
bien sûr été associés à l’élaboration du projet en cours de finalisation. Je crois pouvoir dire
qu’il préserve et renforce le rôle de la Cour et des juridictions financières, même s’il résulte
bien sûr d’un compromis avec les autres parties prenantes. J’y ai veillé personnellement :
mon rôle est de garantir que notre institution soit respectée, que son indépendance et son
identité soient pérennisées et sans cesse confortées. Je ne l’oublie jamais.
Je présenterai ce projet en fin de semaine à l’ensemble des collègues de la Cour et des
chambres régionales et territoriales des comptes.
Ensuite et comme vous le savez, notre ambition transformatrice se poursuit
. La phase
2 de « JF 2025 », sur nos moyens et nos ressources humaines, vient de s’achever. Nous
disposerons de ses conclusions opérationnelles dans les semaines à venir. Je profite de
l’occasion qui m’est donnée aujourd’hui pour remercier tous les collègues qui se sont
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impliqués dans cette deuxième phase de réflexion et de co-construction, pour leur
engagement et la grande qualité des contributions remises. Je suis toujours aussi fier et
ému, plus d’un an après avoir lancé le projet de réforme, de voir combien il suscite
d’enthousiasme et d’implication.
Je souhaite enfin terminer cette audience solennelle par un hommage au Premier président
qui m’a installé en tant qu’auditeur, il y a près de quarante ans :
André CHANDERNAGOR
,
qui fêtera ses 100 ans le 19 septembre prochain.
J’aurai à c
œ
ur d’organiser au courant du trimestre à venir un évènement en son honneur, à
la date qui lui conviendra, pour fêter comme il se doit le centenaire d’un homme d’exception
et d’un serviteur de l’État aussi dévoué que passionné, qui a su en son temps réformer en
profondeur notre institution et dont je garde des souvenirs empreints d’admiration et
d’estime.
D’ici là, mes chers collègues, je vous remercie de votre présence et de votre attention. Très
bonne journée à toutes et tous.
L'audience est levée.