VILLET François Xavier Victor Edmond
Né le 17 mai 1821 à Poligny (Jura), décédé le 29 juin 1889 à Paris (8ème).
Fils de Jean François Villet (Poligny 30/10/1789-18/1/1833 Poligny), propriétaire, et d'Anne Antoinette Eulalie Rainguel (Faucogney, Haute-Saône, 17/12/1789-29/12/1833 Poligny), propriétaire, mariés le 21 novembre 1810 à Lure (Haute-Saône).
Petit-fils de Joseph Nicolas Villet (Poligny 1759 ? -3/1/1808 Poligny), propriétaire, et de Françoise Nicole Travot (Poligny 21/7/1765-11/8/1837 Poligny), mariés avant 1789. Petit-fils d’Antoine Gabriel Rainguel (Faucogney ? -ap. 1810 ?), avocat, inspecteur forestier à Lure, et de Françoise Elizabeth Ignace Garnison (Besançon, Doubs, 23/8/1758-9/9/1833 Poligny), mariés le 14 janvier 1788 à Faucogney
Arrière-petit-fils de Jean François Villet ou Vuillet (Mirebelle, Jura, 1735 ? -10/10/1815 Poligny), huissier royal, propriétaire, et de Marie Nicole Dôle (Le Fied, Jura 1738 ? -14/9/1808 Poligny), mariés avant 1759. Arrière-petit-fils de Jean Philibert Travot (Poligny 5/8/1734-av. 1803 ?) et de Catherine Godefin (Montmorot, Jura, 27/6/1741-19 prairial an XI, 8/6/1803 Poligny), mariés le 25 juin 1764 à Montmorot, remariée à Joachim Alexis Vaillant. Arrière-petit-fils de Claude Antoine Rainguel (Ferrière-le-Bas, Haute-Saône, 1734-7/2/1818 Faucogney), notaire à Faucogney, et de Jeanne Marguerite Jacquemet (Faucogney 23/7/1729-ap. 1769-av. 1818 Faucogney ?), mariés le 28 septembre 1761 à Faucogney. Arrière-petit-fils de noble Nicolas Ignace Garnison (? -21/3/1777 Besançon), avocat et premier huissier au Parlement de Besançon, et d’Agathe Eulalie Grosjean (Faucogney 12/2/1725-ap. 1781 ?), mariés le 3 octobre 1752 à Besançon.
Neveu de Victor Travot (Lorient, Morbihan, 1810-1882 Paris), capitaine de cavalerie, puis député bonapartiste de la Gironde de 1852 à 1869, officier de la Légion d’honneur en 1864, marié vers 1838 à Marie Thérèse Emilie Gautier (1820-1867 Arcachon, Gironde). Petit-neveu de Jean Pierre Travot (Poligny 1767-1836 Paris), soldat républicain, puis général de division en 1805, combat en Vendée et en Espagne, baron d’Empire et pair de France pendant les Cent-Jours, arrêté en 1816 et condamné à mort, puis à vingt ans de fortereresse, commandeur de la Légion d’honneur en 1804, marié en 1805 à Céleste Marie Le Lubois de Marsilly (Lorient 1785-1842 Avranches, Manche)
Epouse le 25 juillet 1859 à Lons-le-Saunier Maria Félicie Verpillat (Arinthod, Jura, 12/11/1836-/12/1908 Lons-le-Saunier), fille de Jean Marie Nicolas Théodule Verpillat (Arinthod 17 floréal an XIII, 7/5/1805-5/2/1853 Amélie-les-Bains, Pyrénées-Orientales), médecin, docteur en chirurgie de la faculté de Paris en 1834, président de la société d’émulation du Jura, et de Marie Joseph Irminie ou Herminie Mathieu (1815 ? –ap. 1859 ?), mariés avant 1836.
Petite-fille de François Stanislas Verpillat (Arinthod 14/9/1781–ap. 1836 ?), tourneur sur bois, puis marchand, propriétaire, et de Françoise Antoinette Laurence Monnet (Moirans-en-Montagne, Jura, 8/8/1777-8/12/1836 Arinthod), mariés le 20 messidor an XII, 9 juillet 1804, à Moirans-en-Montagne.
Arrière-petite-fille de Claude Marie Verpillat (Arinthod 1745-4/2/1809 Arinthod), greffier de la justice de paix, et de Jeanne Baptistine Gasparine Bougniod (1745-ap. 1809 ?), mariés avant 1779. Arrière-petite-fille de Jean Nicolas Monnet (? –av. 1804 ?), avocat en Parlement et notaire, et de Marie Jeanne Mathieu, mariés avant 1777.
Père de Félix Victor Eugène (Poligny 24/9/1875-ap. 1926 ?), consul général, ministre plénipotentiaire, commandeur de la Légion d’honneur en 1925, marié le 7 juillet 1926 à Paris (16ème) Lucienne Georgette Valet (Paris 8/2/1894- ?).
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Ancien élève de l'Ecole Polytechnique (1843).
Aspirant le 1er janvier 1844, surnuméraire au Mouvement Général des Fonds le 3 juillet 1844. Commis le 8 juillet 1845, adjoint à l'Inspection générale des Finances le 28 mars 1846, sous-inspecteur le 2 mai 1848, inspecteur le 30 décembre 1851. Sous-directeur de la Dette inscrite le 10 mars 1865, inspecteur général à l'Inspection générale le 3 juillet 1869. Envoyé en Tunisie comme président de la Société beylicale pour diriger la restauration des finances de la Régence en 1869. Directeur de la Dette inscrite en 1874, puis Directeur du Mouvement Général des Fonds le 16 mars 1876, envoyé en mission financière en Egypte.
Conseiller maître le 19 novembre 1877. Membre de la commission de vérification des comptes ministériels pour 1879 et 1880, membre de la commission d’étude des modifications à apporter au gouvernement général de l’Algérie en 1880, et de la commission supérieure d’étude du projet de mer intérieure du sud de l’Algérie et de la Tunisie en 1882. Membre de la commission de vérification des frais de service et négociation du Trésor pour 1883. Décédé en fonctions.
Extrait de son éloge par l’avocat général Chantereau : « (…) Il était venu sièger dans cette enceinte, apportant à notre compagnie le concours d’un profond savoir et d’une expérience consommée de la comptabilité publique. Aussi M. Villet s’était-il acquis la réputation d’un membre particulièrement utile dans les délibérations. Joignant à un esprit élevé un jugement droit et sûr, il saisissait avec netteté les difficultés à résoudre ; il les exposait d’une manière claire et précise, et son opinion faisait autorité. (…) »
Domiciles : 10, rue Blanche (9ème), 75, rue de Courcelles (8ème).
Commandeur de la Légion d'honneur le 20 janvier 1873, Commandeur de Nicham Iftikar et du Medjidieh (Turquie). Souscripteur pour la reconstruction du palais de la Légion d’honneur en 1871.