VÉRAGUTH Jean-Baptiste André
Né le 20 février 1879 à Paris (3ème), décédé le 5 novembre 1953 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
Fils d’Auguste Albert Sigismond Véraguth (Thusis, Grisons, Suisse, 28/5/1852-4/6/1911 Paris 12ème, acte transcrit le 10/7/1911 au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne), fabricant de bronze, négociant, et d’Eugénie Gras (Paris, 5ème ancien, 19/7/1856-25/6/1910 Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine), graveur sur bois, mariés le 9 avril 1878 à Paris (18ème), divorcés le 28 avril 1891.
Petit-fils de Jean André Véraguth (? -av. 1878) et de Maria Fleischer (? -ap. 1878), mariés avant 1852. Petit-fils de Louis François Gilbert Gras (Thiers, Puy-de-Dôme, 22/3/1821-av. 1878), chapelier, et d’Euphrasie Cursay (Riom, Puy-de-Dôme, 25/1/1823-av. 1878), fille de parents non dénommés, mariés le 17 février 1846 à Paris (11ème ancien).
Arrière-petit-fils de Guillaume Gras et d’Anne Amblard (1797 ? - ?), couturière, mariés après 1821 ?.
Épouse le 12 décembre 1905 à Paris (17ème) Marguerite Marle (Noyon, Oise, 17/8/1872-23/2/1928 Paris 16 ème), divorcée de Jean Michel Antoine Rabier, fille de Charles Louis Joseph Marle (Béthune, Pas-de-Calais, 29/4/1835-16/9/1894 Beuvry, Pas-de-Calais), propriétaire de l’usine à gaz de Noyon, et de Philippine Julie Pétigny de Rivery (Gosnay, Pas-de-Calais, 29/12/1843-ap. 1905-av. 1928 Paris ?), mariés le 28 novembre 1866 à Noyon (Oise).
Petite-fille d’Emmanuel François Marle (Béthune 14 thermidor an XI, 2/8/1803-3/3/1856 Béthune), peigneur de laine, puis marchand bonnetier, et de Julie Joseph Carpentier (Béthune 18/9/1810-28/3/1857 Béthune), mariés le 9 février 1831 à Béthune. Petite-fille de Gustave Denis Pétigny de Rivery (Lucheux, Somme, 20/5/1818-3/3/1860 Noyon), entrepreneur de l’usine à gaz de Noyon, et de Célestine Julie Joseph Annebicque (Gosnay, Pas-de-Calais, 7/4/1819-18/11/1902 Noyon), mariés le 17 avril 1850 à Aire-sur-la-Lys, légitimant leur fille.
Arrière-petite-fille d’Adrien Joseph Marle (Béthune 16/10/1771-6/9/1854 Béthune), menuisier, puis marchand de laine, et d’Aimée Sophie Josèphe Beaucourt (Béthune 9/7/1779-26/7/1858 Béthune), mariés le 28 floréal an IX, 19 mai 1801 à Béthune. Arrière-petite-fille de Louis Joseph Carpentier (Lozinghem, Pas-de-Calais, 8/7/1759-6/7/1855 Béthune), marchand, puis rentier, et de Marie Thérèse Nathalie Joseph Ducatez (Noeux, Pas-de-Calais, 5/7/1765-22/9/1843 Béthune), mariés le 14 fructidor an II, 31 août 1794, à Béthune. Arrière-petite-fille de Jean Charles Pétigny de Rivery (Lucheux 28/5/1781-23/1/1847 Lucheux), rentier, et de Françoise Louise Arsène Pelée de Tréville (Laon, paroisse Sainte-Benoîte, Aisne, 26/6/1785-7/2/1868 Fontenay-sous-Bois, Val-de-Marne), mariés le 13 avril 1807 à Laon. Arrière-petite-fille de Jean François Joseph Annebicque (La Comté, Pas-de-Calais, 4/2/1773-27/2/1823 Gosnay), cultivateur, maire de Gosnay, et de Célestine Josèphe Mordacq ou Mordacque (Lozinghem, Pas-de-Calais 3/7/1774-4/9/1843 Gosnay), mariés le 13 thermidor an XII, 1er août 1804, à Lozinghem.
Sans postérité.
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Licencié en droit.
Rédacteur stagiaire au ministère des finances le 1er mai 1899, rédacteur le 1er mai 1900, service militaire du 14 novembre 1900 au 16 septembre 1901. Rédacteur principal le 1er mai 1910. Sous-chef de bureau le 29 avril 1914, mobilisé du 16 août 1914 au 10 janvier 1916, payeur adjoint à la Trésorerie et postes aux armées. Démobilisé, chef de bureau le 27 mai 1919. Sous-directeur aux Finances le 26 avril 1923, directeur adjoint de la Comptabilité publique le 5 février 1925, trésorier payeur général de Seine-et-Oise le 1er juin 1926. Membre du Conseil de régence de la Banque de France de 1927 à 1936. Président de la fédération des cadres supérieurs des finances en 1935.
Conseiller maître le 5 décembre 1937, installé alors que ses comptes n’ont pas encore été jugés. Membre de la commission de réforme de la comptabilité publique, de la commission de réforme de la comptabilité des corps de troupe, de la commission de réorganisation du ministère des finances. Vice-président de la commission des marchés des PTT. Nommé chef des services de la direction de la Comptabilité publique installés à Chinon le 2 septembre 1939. Son père étant de nationalité suisse, obtient par décret en Conseil d’Etat, le 21 juin 1941, une dispense exceptionnelle à la loi du 17 juillet 1940 sur la condition de nationalité pour rester dans les cadres. Président de l’association des magistrats en 1948. Honoraire le 30 mars 1949.
Rapporteur particulier près la commission de vérification de comptes des entreprises publiques après sa retraite
Extrait de son éloge par l’avocat général Crépey : « (…) Immédiatement, on remarque l’étendue de son savoir, l’ampleur de ses vues, son aptitude à dégager en chaque question les idées maîtresses, à opérer de vigoureuses synthèses. En même temps, son sens aigu du réel et du possible le porte naturellement vers les solutions efficaces, l’éloigne au contraire de toute conception utopique. Dans les chambres, il défend ses opinons avec courtoisie mais ténacité, comme dans les comités spécialisés ou sa place était marquée à l’avance : comité d’examen des rapports des trésoriers-payeurs généraux, comité d’examen de la légalité des taxes municipales. (…) »
Domicile : 15, rue Louis-Philippe à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
Commandeur de la Légion d’Honneur le 2 août 1935, Officier d’Académie le 7 février 1914.
Président de la Fédération des cadres supérieurs des finances en 1935, président de l’association des trésoriers-payeurs généraux et receveurs de finances, conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine.
Publications : « Poèmes mystiques »