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VAUDOYER Léon William Stéphan Albert

Né le 7 novembre 1874 à Paris (7ème), décédé le 12 novembre 1947 à Jouy-en-Josas (Yvelines).

Fils de Lambert Alfred Vaudoyer (Paris 13/3/1846-10/7/1917 Jouy-en-Josas) élève architecte à l'Ecole des Beaux-Arts et à l'atelier de son père, sous-inspecteur à l'Agence des travaux de l'Hôtel de Ville (1877), membre des travaux exécutifs à l'Exposition Universelle de 1878, rapporteur des travaux diocésains le 8 juin 1889, membre du pavillon de la presse, des postes et télégraphes à l'Exposition Universelle de 1889, architecte diocésain du Gouvernement, affecté aux Monuments Historiques le 26 novembre 1901, chevalier de la Légion d’honneur en 1895, et de Marie Adrienne Félicie Viollet-le-Duc (Paris 1/11/1854-11/2/1877 Paris 9ème), mariés le 19 janvier 1874 à Paris (7ème) ; remarié le 8 janvier 1880 à Paris (6ème) à Louise Geneviève Bréton.

Petit-fils de Léon (Louis dans l’acte de décès) Vaudoyer (Paris 7/6/1803-9/2/1872 Paris 6ème), Grand Prix de Rome en 1826, architecte de l'ancienne abbaye de Saint-Martin-des-Champs, affectée au Conservatoire national des arts et métiers en 1845, membre de la commission des arts et édifices religieux, architecte diocésain de Marseille, puis inspecteur général des édifices diocésains, chargé de l'agrandissement de la Sorbonne (1856), membre de l'Académie des beaux-arts (1868), officier de la Légion d’honneur en 1855, et de mère non désignée (Mary Ann Bulkley (Antigua, colonie anglaise des Antilles, 2/6/1809-25/1/1863 Paris 7ème), mariés le 19 mai 1860 à Paris (7ème) (divorcée en 1858 d’Anthony Bouwens, de La Haye (Hollande), le père ayant reconnu son fils Alfred le 20 novembre 1857. Une rue de Paris (VIIème arrondissement) conserve son nom. Petit-fils d’Etienne Adolphe Viollet-le-Duc (Paris 7/11/1817-13/3/1878 Paris 9ème), artiste peintre, et de Louise Stéphanie Girard (Paris 24/9/1817-5/9/1893 Jouy-en-Josas), mariés le 20 avril 1846 à Nice (Alpes-Maritimes), alors royaume de Piémont-Sardaigne.

Arrière-petit-fils d’Antoine Laurent Thomas Vaudoyer (Paris 20/12/1756-27/5/1846 Paris), franc-maçon affilié à la loge « L’Harmonie » à Paris en 1782.  Grand Prix de Rome en 1783, inspecteur des bâtiments civils en 1795, architecte de l’Institut, secrétaire archiviste de l’Ecole royale d’architecture, membre de l’Académie des beaux-arts, chevalier de la Légion d’honneur en octobre 1814, et d’Alexandrine Julie Lagrenée (Paris 30/6/1768-7/1/1847 Paris 11ème ancien), mariés le 28 ventôse an II, 18 mars 1794, à Paris. Arrière-petit-fils de William Fischar Bulkley et de Mary Anne Carter, mariés avant 1809. Arrière-petit-fils d’Emmanuel Louis Nicolas Viollet-le-Duc (Paris 29/5/1781-12/7/1857 Fontainebleau, Seine-et-Marne), écrivain, bibliophile, éditeur, administrateur des domaines de Mme Adélaïde, sœur du roi Louis-Philippe, et d’Elizabeth Eugénie Delécluze (Paris 6/5/1785-2/6/1832 Paris), fille d’un architecte, mariés le 18 janvier 1810 à Paris. Le maréchal Duroc était témoin du mariage. Arrière-petit-fils d’Alexis François Girard (Vincennes, Val-de-Marne, 1787-17/1/1870 Paris 5ème), artiste graveur, chevalier de la Légion d’honneur, et de Louise Bathilde Marguerite Marthelot (Paris 12/4/1784-8/3/1861 Paris 5ème), mariés avant 1817.

Descendant d’Antoine Vaudoyer, marchand parfumeur rue Saint-Antoine à Paris.

Petit-neveu de Jules Augustin Girard (Paris 1825-1902 Nice), helléniste, universitaire, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, officier de la Légion d’honneur en 1881. Petit-neveu d’Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc (Paris 27/1/1814-17/9/1879 Lausanne, Suisse), architecte, restaurateur de nombreux édifices historiques, commandeur de la Légion d’honneur en 1869.

Trois frères et une soeur. 1) Georges, architecte ; 2) Marianne, mariée à l’historien Daniel Halévy (1872-1962), grand-père de Pierre Joxe, député, ministre, Premier président de la Cour des comptes en 1993, 3) Jean-Louis (Paris 1883-1963), conservateur du musée Carnavalet, homme de lettres, officier de la Légion d’honneur en 1937, de l’Académie française ; 4) Michel (Paris 1885-3/9/1914), caporal d’infanterie, mort pour la France.

Épouse le 24 janvier 1902 à Paris (17ème) Marie Barthélemy (Paris 6ème 16/4/1879-2/5/1920 Paris 17ème). Le Premier président Félix Renaud (voir notice) était témoin du mariage. Fille d’André Adolphe Barthélémy (Paris 26/9/1848-16/3/1922 Paris 17ème), négociant, et de Berthe Marie Durand (Paris 8/9/1851-15/8/1935 Paris 17ème) mariés le 4 août 1873 à Paris (13ème).  

Petite-fille de Marie Gustave Barthélemy (Paris 18/5/1813-3/4/1880 Paris 5ème), négociant en papiers, et de Marie Victoire Nourrit (Paris 23/12/1824-31/7/1849 Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine), mariés le 2 avril 1845 à Paris (1er ancien). Petite-fille d’Achille Jacques Durand (Montsecret, Orne, 22/3/1823-15/9/1908 Vitry-sur-Seine, Val-de-Marne), tanneur-corroyeur, conseiller municipal de Paris en 1869, et d’Adèle Thomas (Paris 26/2/1830-6/5/1922 Vitry-sur-Seine), mariés avant 1851.
Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Barthélemy (Lunel, Hérault, 28/1/1779-ap. 1813 ?), journalier, et de Louise Victoire Tutout (Paris 29/1/1788-20/9/1815 Paris), mariés le 8 février 1809 à Paris (4ème ancien). Arrière-petite-fille de Louis Adolphe Nourrit (Montpellier 12 ventôse an X, 3/3/1802-7/3/1839 Naples), premier ténor à l’Académie royale de musique, créateur de nombreux rôles dans les opéras de Rossini, Meyerbeer et Halévy, professeur au Conservatoire, et de Marie Elisabeth Adèlaïde dite Adèle Veillard-Duverger (Mitry, Moselle (Le Ménil-Mitry Meurthe-et-Moselle), 6 pluviôse an XI, 26/1/1803-8/8/1839 Paris 2ème ancien), mariés le 16 mars 1824 à Paris (2ème ancien). Arrière-petite-fille d’Auguste Durand (Moncy, Orne, 13 messidor an V, 1/6/1797-19/6/1869 Paris 5ème), marchand tanneur, et de Sophie Chancerel (Tinchebray, Orne, 29 pluviôse an VIII, 18/2/1800-24/2/1886 Paris 5ème), mariés le 28 septembre 1821 à Yvrandes (Orne). Arrière-petite-fille de Charles Thomas (Breteuil, Oise, 20 ventôse an XIII, 17/1/1805-24/10/1897 Paris 4ème), négociant, fondateur des établissements « Les Cent mille chemises » et « Les Ciseaux d’argent », et de Joséphine Darras (Paris 18/11/1807-1885 ?), mariés le 18 novembre 1826 à Paris (6ème ancien).

Petite-nièce de Louis Robert Nourrit (1833-1894), chevalier de la Légion d’honneur en 1885, libraire éditeur associé à son beau-frère Eugène Plon (Paris 1836-1895), officier de la Légion d’honneur en 1894.

Trois enfants, dont Marie Bernard (Paris 6/6/1904-11/8/1982 Jouy-en-Josas), marié le 1er septembre 1942 à Paris (5ème) à Madeleine Jeanne Marguerite Philiberte Branquart 1909-1979) ; André Antoine Vaudoyer (Paris 17/12/1905-28/6/1981 Paris 4ème), inspecteur général du Crédit foncier franco-canadien, marié le 24 novembre 1936 à Paris (6ème) à Jacqueline Nievès Marie Jeanne Halma-Grand (Orléans, Loiret, 28/3/1910-21/11/1987 Jouy-en-Josas).

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Docteur en droit, thèse : Les pensions communales et départementales, Paris 1901. Avocat à la Cour d'appel.

Attaché au Secrétariat de la Première présidence le 27 février 1901, chef-adjoint le 6 août 1902, chef du secrétariat le 10 mai 1904. Conseiller référendaire de 2ème classe le 27 février 1906. Deux articles de « La Lanterne » datés du 4 août 1906 et du 7 septembre 1906, respectivement intitulés Nomination Impossible et Nomination Scandaleuse, déclenchent une polémique lors de sa nomination. Vaudoyer est membre fondateur de la Ligue de la Patrie Française. Son inamovibilité et son hostilité prétendue par « La Lanterne » aux valeurs républicaines jettent le discrédit sur ce corps d'Etat présenté comme étant un bastion des réactionnaires. Son installation est effectuée, le secrétaire général de la Patrie Française ayant indiqué que M. Vaudoyer ne s'est pas acquitté de sa cotisation depuis mai 1899. Mobilisé du 3 août 1914 au 16 juillet 1919 dans la Trésorerie et postes aux Armées. Conseiller référendaire de 1ère classe le 27 février 1923, chargé en 1936 d’assurer la liaison avec le ministère des finances pour la mise en œuvre du nouveau mode de présentation des opérations à la sanction de la Cour, président de la commission chargée de certifier la concordance des documents généraux établis à l’appui de la comptabilité administrative. Conseiller maître le 13 mars 1939, désigné comme secrétaire général de la Cour pour l’installation à Saumur. Membre du Conseil général des bâtiments civils le 15 avril 1942, le reste après sa retraite. Interné administratif préventif à la Libération (suite à la dénonciation d’un domestique renvoyé), libéré le 16 octobre 1944 à la suite de l’intervention de la Cour. Maintenu en fonctions pour une durée de deux ans le 29 novembre 1944, honoraire le 21 novembre 1946.

Extrait de son éloge par le Procureur général Lesage : « (…) De son propre aveu, il n’avait d’autre ambition que de terminer sa vie judiciaire dans le référendariat quand survinrent des circonstances favorables qui lui permirent d’accéder à la maîtrise. Dans ce poste comme dans les précédents, il fut un magistrat ordonné, veillant avec soin à ce que les comptables se conforment strictement aux prescriptions règlementaires et pensant qu’il n’est pas de meilleur moyen de les tenir en haleine que de relever impitoyablement dans les arrêts sur leurs comptes toutes les infractions et toutes les négligences dont ils se seraient rendus coupables. (…) »

Domiciles : 132, avenue de Villiers (17ème), 157, avenue de Wagram (17ème), Le Mé-Viollet-le-Duc à Jouy-en-Josas (Seine-et-Oise)

Officier de la Légion d’honneur le 12 août 1937. Officier d'Académie le 6 février 1903, Officier de l’ordre de l’Etoile Noire,