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TROGNON Alphonse

Né le 4 floréal an VI, 23 avril 1798, à Paris, décédé le 26 novembre 1854 à Paris (4ème ancien).
Fils de Jean Marie Trognon (Paris 1771 ? -24/1/1844 Paris 11ème ancien), employé au ministère des finances, et d’Angélique Sophie Sainval (1775 ? - 20/1/1806 Paris), mariés le 14 nivôse an II, 3 janvier 1794, à Paris.

Petit-fils de Pierre Trognon (Maudétour-en-Vexin, Val-d’Oise, 27/9/1742–av. 1779 ?), fondeur, et de Marguerite Françoise Saget (La Charité-sur-Loire, Nièvre, 28/6/1752 ? –ap. 1779 ?), mariés le 22 novembre 1768 à Paris, paroisse Saint-Josse, remariée le 21 juin 1779 à Paris, paroisse Saint-Jacques de la Boucherie, à Henry François Dubois. Petit-fils de Pierre Sainval et de Marie Sophie Lenoir, mariés avant 1775.
Arrière-petit-fils de Claude Trognon (Maudétour-en-Vexin 3/10/1716-10/5/1757 Maudétour-en-Vexin), et de Marie Françoise Lefèvre (Maudétour-en-Vexin 18/9/1711- ?), mariés le 17 février 1738 à Maudétour-en-Vexin. Arrière-petit-fils de Nicolas Saget (? –ap. 1752 ?), marchand, et de Françoise Duplessis (? –ap. 1752 ?), mariés le 21 janvier 1751 à La Charité-sur-Loire.

Frère d’Auguste Trognon (Paris 1795-27/12/1873 Paris 8ème), ancien élève de l’Ecole normale supérieure, historien, universitaire, suppléant de François Guizot, à l’université, précepteur, puis secrétaire des commandements du prince de Joinville, fils du roi Louis-Philippe, officier de la Légion d’honneur ; et de Victor Amédée Trognon (Paris 2/6/1805-22/2/1851 ?), capitaine d’artillerie, chevalier de la Légion d’honneur en 1844.

Epouse le 20 mai 1835 à Paris Aline Zoé Sterlin (Paris 22/9/1813-27/12/1881 Paris 5ème), fille de Louis Charles Sterlin (Ognolles, Oise, 12/10/1764-19/3/1833 Paris 5ème ancien), négociant en quincaillerie et serrurerie à Paris, rue du Petit Lion, depuis 1782, maison associée à Eugène Bricard, son ancien apprenti puis gérant, en 1834, et de Marie Félicité Bellot (1773 ? -9/5/1822 Paris 5ème ancien), mariés le 16 nivôse an II, 5 janvier 1794 à Paris.
Petite-fille de Jean Sterlin (Ognolles 1/3/1737-1806), laboureur, et de Marie Louise Sterlin (Ognolles 22/6/1739-26/12/1773 Ognolles), mariés le 24 juillet 1759 à Ognolles.
Arrière-petite-fille paternelle de Bernard Sterlin (Ognolles 15/1/1691-3/5/1767 Ognolles), laboureur, et de Geneviève Mouton (1695 ? -4/1/1773 Ognolles), mariés avant 1737. Arrière-petite-fille maternelle de Charles Sterlin (Ognolles 21/11/1701-av. 1759 ?) et de Louise Husson (Ognolles 6/3/1706-10/10/1742 Ognolles), mariés le 8 février 1727 à Ognolles.

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Conseiller référendaire de 2eme classe en août (?) 1830, de 1ère classe le 12 décembre 1844. Décédé en fonctions.

Témoin à charge aux assises de la Seine en 1833 dans un procès concernant un complot contre le Roi des Français. Membre de la commission de vérification des comptes ministériels pour 1855 à 1847. Participe à la souscription pour le monument à la mémoire de Casimir Périer en 1832, pour les inondés du Rhône en 1840 et pour ceux de la Loire en 1846. Membre tiré au sort du jury de la Cour d’assises de la Seine en octobre 1838, bien qu’ayant signalé qu’il ne devait pas être sur les listes, puisque ne payant pas le cens électoral nécessaire, argument non retenu par la Cour.

Le Journal des débats du 29 novembre 1854, à l’occasion de ses obsèques, écrit : « la Cour perd en lui un de ces magistrats laborieux et infatigables qui se vouent tout entiers à l’accomplissement de leur devoir ».

Extrait de son éloge par le Premier président Félix Barthe : « Poussant le zèle jusqu’à l’ardeur, il était du petit nombre de ceux qui rendent plus qu’ils ne doivent, excellent collègue, offrant le trésor de sa science à qui voulait y puiser ».

Domiciles : 9, rue de Touraine-Saint-Germain (rue Dupuytren, 6ème), 14, rue de Grenelle-Saint-Honoré (rue Jean-Jacques Rousseau, 1er).

Chevalier de la Légion d'honneur le 30 avril 1835.

Publication : Annuaire français, ou Journal de l’année 1826, présentant un compte rendu jour par jour des évènements politiques, discussions législatives, traités de commerce ou d’alliances, accompagné d’un bulletin des meilleures productions littéraires de l’année…, par Alphonse Trognon, Paris, 1827. Traductions (en collaboration avec son frère Auguste) : Vittorio Alfieri : Œuvres dramatiques, Paris 1822 ; Quinte-Curce : Histoire d’Alexandre le Grand, Panckoucke 1828 et 1834, réed. Paléo Clermont-Ferrand 2005 ; Claudien : Œuvres complètes, Panckoucke, Paris 1830 et 1840, réed. Paléo Clermont-Ferrand 2003 ; Horace : Œuvres complètes, Panckoucke 1831-1832 ; Sénèque : Œuvres complètes, Panckoucke 1832-1836, réed. Garnier 1860, 1866 et 1869 ; Martial : Epigrammes, Panckoucke 1834-1835 ; Quinte-Curce : Œuvres complètes, Panckoucke, (s.d.) réed. Garnier 1861 et 1865.