TRÉZEL Pierre Léon
Né le 16 août 1883 à Jonzac (Charente-Maritime, non numérisé), décédé le 18 octobre 1956 à Nexon (Haute-Vienne), acte transcrit le 26 octobre à Paris (15ème).
Fils d’Antoine Camille Félix Trézel (Paris 24/6/1840-16/1/1894 Saint-Omer, Pas-de-Calais), receveur particulier des finances, et de Louise Ida Martineau (La Ferté-Bernard, Sarthe, 18/10/1852-22/5/1885 Les Sables-d’Olonne, Vendée), mariés le 24 juin 1872 à La Ferté-Bernard (Sarthe).
Petit-fils de Pierre Félix Trezel (Paris 16/6/1782-16/6/1855 Paris 12ème ancien), peintre élève de Prud’hon, médaille d’or à l’exposition de 1810, membre de l’expédition scientifique de Morée en 1828, chevalier de la Légion d’honneur, et d’Antoinette Julie Garnier (Vernon, Eure, 26/8/1810-24/6/1885 Paris 5ème), mariés le 26 août 1839 à Vernon. Petit-fils d’Henri Jean Baptiste Martineau (Sarcé, Sarthe, 7/10/1820-9/1/1856 La Ferté-Bernard), marchand de vins, et d’Ida Marie Malgrange (Vibraye, Sarthe, 18/12/1831-ap. 1907 Nogent-le-Rotrou, Eure-et-Loir ?), mariés le 20 octobre 1851 à La Ferté-Bernard.
Arrière-petit-fils de Pierre Jean Baptiste Antoine Auguste Trezel (Paris 1747 ? -31/1/1822 Paris 11ème ancien), marchand épicier, et de Magdeleine Victoire Payen (Pont-Saint-Maxence, Oise, 1753-26/12/1846 Paris 12ème ancien), mariés avant 1780, séparés de biens en 1800. Arrière-petit-fils d’Antoine Yrier Garnier (Vernon 14/3/1780-3/9/1861 Vernon), receveur de l’enregistrement et des domaines, receveur particulier des finances et du domaine privé du roi, chevalier de la Légion d’honneur, et d’Anne Pélagie Elie (Vernon 6/3/1790-8/8/1863 Vernon), mariés le 23 avril 1807 à Vernon. Arrière-petit-fils de Jean Baptiste Gervais Martineau (Sarcé, Sarthe, 2/5/1791-22/12/1870 ?), propriétaire cultivateur, et d’Eléonore Bouttier (Pontvallain, Sarthe, 22 floréal an VI, 11/5/1798-23/7/1852 Pontvallain), mariés le 18 avril 1820 à Pontvallain. Arrière-petit-fils de Ladislas Malgrange (Nogent-le-Rotrou, Eure-et-Loir, 5 prairial an VI, 24/5/1798-1861 ?), juge de paix à Vibraye, membre de la loge maçonnique « Les amis du feu sacré » de Vibraye, puis secrétaire de la sous-préfecture de Nogent-le-Rotrou, notaire à Nogent-le-Rotrou de 1836 à 1847, et de Pauline Elisa Marie Larivière (? -ap. 1851), mariés avant 1831.
Petit-neveu du général Camille Alphonse Trezel (Paris 5/1/1780-11/4/1860 Paris 5ème), pair de France en 1846, ministre de la Guerre sous Louis-Philippe de 1847 à 1848, marié à Auguste Maxence Lemire (1794-1886 Paris), fils de Pierre Jean Baptiste Antoine Auguste Trézel, marchand épicier, et de Magdeleine Victoire Payen ; dont Laure Prudence Trézel (1801-1842), mariée le 23 octobre 1823 à Paris (11ème ancien) à Henri Milne-Edwards (Bruges, Belgique, 1800-1885), médecin, naturaliste, professeur au Museum d’histoire naturelle, membre de l’Académie des sciences, Grand Officier de la Légion d’honneur en 1884.
Epouse le 5 novembre 1907 à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) Marie Françoise Prunier (Saint-Martin-de-Ré, Charente-Maritime, 6/6/1886-21/8/1971 Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, acte transcrit le 31/8 à Paris 15ème), fille de Germain Marie Prunier (La Trinité-Porhoët, Morbihan, 25/5/1855-ap. 1907 ?), receveur de l’enregistrement, et de Marie Françoise Desoubsdanes (Saint-Laurent-sur-Gorre, Haute-Vienne, 15/4/1863-ap. 1907 ?), mariés le 2 juin 1880 à Saint-Laurent-sur-Gorre.
Petite-fille de Germain Mathurin Antonin Prunier (Mohon, Morbihan, 11/5/1806-12/1/1894 La Trinité-Porhoët), juge de paix, et de Marie Françoise Briand (La Trinité-Porhoët 15/7/1822-21/12/1893 La Trinité-Porhoët), mariés le 6 novembre 1849 à La Trinité-Porhoët. Petite-fille de Justin Paul Desoubsdanes (Saint-Laurent-de-Gorre 14/7/1812-18/6/1864 Saint-Laurent-sur-Gorre), médecin, maire de Saint-Laurent-sur-Gorre, conseiller d’arrondissement, et de Françoise Léonide Amélie Faure (Saint-Laurent-sur-Gorre 19/5/1829-ap. 1880 ?), mariés le 14 avril 1856 à Nexon (Haute-Vienne).
Arrière-petite-fille de François Prunier (1769–4/4/1811 Mohon), débitant de cidre, et de Reine Tremen (Mohon 1774-4/6/1854 Mohon), mariés avant 1806. Arrière-petite-fille de Joseph Marie Briand (La Trinité-Porhoët 20/12/1770-2/8/1834 La Trinité-Porhoët), marchand, et d’Anne Marie Céleste Gicquel (La Trinité-Porhoët 24/1/1784-14/7/1863 La Trinité-Porhoët), mariés le 21 février 1810 à La Trinité-Porhoët. Arrière-petite-fille de François Antoine Desoubsdanes (Saint-Laurent-sur-Gorre 15/9/1777-14/5/1856 Saint-Laurent-sur-Gorre), propriétaire, et de Françoise Agathe Touyera (Saint-Auvent, Haute-Vienne, 1785-28/1/1851 Saint-Laurent-sur-Gorre), mariés avant 1812. Arrière-petite-fille de Pierre Annet Aristide Faure (Bourganeuf, Creuse, 16 pluviôse an VII, 4/2/1799-7/3/1877 Nexon), propriétaire, conseiller municipal de Nexon, et d’Anne Desoubsdanes (Saint-Laurent-de-Gorre 21/4/1806-3/5/1883 Nexon), mariés le 14 avril 1828 à Saint-Laurent-de-Gorre.
Père de Roger Trézel (Orléans 11/5/1918-1986), journaliste, bridgeur international, auteur de nombreux ouvrages sur le bridge.
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Licencié en droit.
Avocat à la Cour d’appel de Paris, attaché au cabinet du ministre des Finances Georges Cochery le 30 juillet 1909.
Attaché stagiaire au secrétariat du Parquet général près la Cour des comptes le 26 mai 1910, sous-chef le 16 octobre 1912, chef adjoint le 22 mai 1914, mobilisé du 30 novembre 1914 au 31 août 1919, payeur adjoint à la Trésorerie et postes aux armées, une citation. Chef du secrétariat du Parquet le 1er janvier 1921, conseiller référendaire de 2ème classe le 30 janvier 1923. Rapporteur près la commission supérieure des bénéfices de guerre en 1925, conseiller référendaire de 1ère classe le 8 mai 1934, de classe exceptionnelle le 1er janvier 1949. Maintenu en activité au-delà de la limite d’âge pour une durée de deux ans conformément au décret du 18 décembre 1948. Honoraire le 17 février 1953.
Extrait de son éloge par le Procureur général Bisson : « (…) L’un des mérites de M. Trézel est d’avoir su s’adapter sans retard à de nouvelles formules de contrôle qui ont aujourd’hui fait leurs preuves ; il a pris une part fort appréciable aux travaux effectués en équipe pour la vérification des communes de la banlieue parisienne. (…) »
Extrait de son éloge par le Procureur général Lesage en 1956 : « (…) Sans ambition, sa vie judiciaire a été sans histoire, faite de vérifications de comptes menées dans le silence du cabinet et qui alimentaient régulièrement les rôles des chambres à la satisfaction de leurs présidents. Dans le privé, un collègue aimable, instruit, artiste et causeur charmant. Son allure plutôt ramassée et solide n’indiquait pas un sportif et pourtant il fut au tennis, jusqu’à un âge avancé, un joueur réputé (…). »
Domicile : 71, avenue de Breteuil (15ème).
Chevalier de la Légion d’honneur le 22 janvier 1929, médaille interalliée de la victoire.