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THOMAS Pierre Emile Aristide

Né le 26 frimaire an VI, 11 décembre 1797, à Livry (Seine-et-Marne), décédé le 9 août 1866 à Paris (9ème).

Fils de Pierre Thomas (Soissons, paroisse Notre-Dame des Vignes, Aisne, 25/1/1768-1er vendémiaire an XI, 23/9/1802 Le Mée-sur-Seine, Seine-et-Marne), bourgeois de Paris, section du Mont-Blanc, et d’Anne Couvertier (Nantes, Loire-Atlantique, 11/6/1772-10/3/1834 Argenteuil, Val-d’Oise), mariés avant 1794.
Petit-fils de François Michel Thomas (Rosières, Oise 1730-3 floréal an XIII, 23/4/1805 Soissons), receveur particulier des finances à Soissons, ancien échevin de Soissons, et de Marie Anne Angélique Ferté (Coudun, Oise, 15/11/1738-9/1/1806 Soissons), mariés le 21 octobre 1760 à Compiègne, paroisse Saint-Antoine (Oise). Petit-fils de François Couvertier (Nantes, paroisse Saint-Similien 25/12/1724-4/11/1793 Nantes), tailleur, et de Françoise Bernier (Nantes, paroisse Saint-Donatien, 31/3/1732-26/11/1784 Nantes), mariés le 14 janvier 1751 à Nantes, paroisse Saint-Saturnin.

Arrière-petit-fils de François Thomas (? –ap. 1760 Soissons ?), conseiller du roi, receveur alternatif des tailles de l’éection de Soissons, contrôleur général des finances et domaines de la généralité de Soissons, seigneur de la terre et vicomté de Plois, et de Marie Madeleine Thomas (? –av. 1760 Soissons ?), mariés avant 1730. Arrière-petit-fils de Jean François Ferté (? –ap. 1760 ?), receveur de la terre de Moulin-sous-Touvent, propriétaire cultivateur, et de Marie Anne Chevalier (? –ap. 1760 ?), mariés avant 1738. Arrière-petit-fils de François Couvertier (1704 ? -2/6/1741 Nantes), portefaix, et de Marie Montaran (1705 ? - ?), mariés le 22 février 1724 à Nantes, paroisse Saint-Similien. Arrière-petit-fils d’Abraham Bernier (1700 ? -10/12/1752 Nantes) et de Perrine Thébaud (Vannes, Morbihan, 1697-7/12/1763 Nantes), mariés le 30 juillet 1752 à Nantes, paroisse Saint-Laurent.

Frère de Napoléon Théodore Frédéric Thomas (Le Mée-sur-Seine 28/2/1803-18/8/1868 Vichy, Allier), préfet de la Corrèze, de la Sarthe puis du Jura, marié en 1836 à à Rose Anaïs Tassin de Moncourt (1814-1904), apparentée à la famille Tassin de Villers (voir notice). Beau-frère de Félix Barthe (Narbonne, Aude, 28/7/1795-27/1/1863 Paris), Premier président (voir notice), marié le 8 août 1820 à sa sœur Célestine Victoire Thomas (7/4/1801-24/4/1875 Paris).

Epouse le 7 septembre 1829 à Montdidier (Somme) Marie Emélie Lucie Ballin (Montdidier 13/10/1808-16/5/1886 Paris 8ème). Félix Barthe, alors avocat, futur Premier président (voir notice), était témoin du mariage. Fille de Jean Luglien Ballin (Montdidier, paroisse Saint-Pierre, 20/9/1775-7/3/1837 Montdidier), marchand de draps, maire de Montdidier en 1830, et de Suzanne Emélie Fontaine (Montdidier 15/12/1779-27/12/1855 Montdidier), mariés le 7 décembre 1807 à Montdidier.

Petite-fille de Jean Louis Ballin (Montdidier, paroisse Saint-Sépulcre, 1/10/1743-25 pluviôse an VIII, 14/2/1800, Roye, Somme, non numérisé), procureur au baillage de Roye, homme de loi, et de Marie Madeleine Charlotte Millon (Montdidier 8/3/1744-13/8/1824 Montdidier), mariés le 27 février 1773 à Montdidier, paroisse Saint-Pierre. Petite-fille de Jean François Fontaine (Rollot, Somme, 25/7/1752-29/9/1819 Montdidier), avocat à Montdidier, et de Marie Anne Suzanne Lheureux (Montdidier 1738 ? -3/2/1819 Montdidier), mariés avant 1779.  
Arrière-petite-fille de Jean Ballin (1705 ? -26/9/1779 Montdidier, paroisse Saint-Sépulcre), huissier aux tailles, puis huissier audiencier au bailliage de Montdidier, et de Marie Madeleine Bonvalet (? -ap. 1779 Montdidier ?), mariés avant 1743. Arrière-petite-fille de Jean Pierre Millon (Montdidier 3/9/1713-25/12/1791 Montdidier), premier huissier audiencier de l’élection de Montdidier, et de Claude Ballin (? -av. 1773), mariés le 13 février 1736 à Montdidier, paroisse Saint-Sépulcre. Arrière-petite-fille de Jean François Fontaine (Rollot 3/11/1703-ap. 1752 ?), laboureur à Rollot, et de Marie Madeleine Sonnet (? –ap. 1752 ?), mariés le 21 juin 1735 à Rollot. Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Lheureux (1718-15/1/1778 Montdidier, paroisse Saint-Pierre), maître serrurier, et de Marie Anne Subito, de Montdidier, mariés avant 1738.
Oncle de Gabriel Labordère (Amiens 1839- ?), auditeur (voir notice), fils de Rose Luglienne Hermance Ballin.
Au moins une fille, mariée à Louis Edouard Féron, d’où deux petites filles : la comtesse de la Bourmène, et Gabrielle Féron.

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Études au Lycée impérial, licencié en droit à Paris.

Notaire à Abbeville, juge suppléant auprès du tribunal de la Seine le 27 avril 1831.

Conseiller référendaire de 2ème classe le 27 avril 1832, de 1ère classe le 11 juillet 1846. Membre de la commission de vérification des comptes ministériels pour 1842, 1843 et 1848. Volontaire dans la Garde nationale au cours des journées de juin 1848, combat les insurgés en première ligne. Membre en avril 1849 de la commission d’examen du compte rendu par le comité d’enquête des blessés de février 1848. Conseiller maître le 23 octobre 1856, décédé en fonctions.

Extrait de son éloge par le Procureur général de Casabianca : « (…) Beau-frère du magistrat vénéré qui pendant un si grand nombre d’années a présidé cette Cour avec tant d’éclat, M. Thomas y était nommé, sous ses auspices, conseiller référendaire en 1832.Il était doué d’une rare puissance de travail ; il ne se contentait pas de scruter avec l’attention la pkus scrupuleuse et jusque dans ses mondres détails les comptabilités dont l’examen lui était confié ; jaloux d’une véritable lacune, il coordonnait toutes vos décisions pour vous doter d’un recueil que possèdent tous les autres corps judiciaires. Aussi son cabinet était-il sans cesse fréquenté par ses collègues ; ils trouvaient auprès de lui, avec les conseils d’un jugement sûr et d’un esprit pénétrant, les innapréciables leçons de la jurisprudence. (…) Ce n’était pas assez pour lui de prendre la part la plus active à vos travaux ; membre et quelquefois président de nombreuses commissions où l’appelaient son savoir et son expérience. (…) »

Domicile : 27, rue des Martyrs (9ème).

Officier de la Légion d'honneur le 16 août 1860.

Membre de nombreuses commissions, dont la commission consultative des finances de la société centrale des sourds-muets, contribue aux réformes financières introduites vers 1860 dans les institutions des sourds-muets et des monts-de-piété.