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TARRIBLE Jean Dominique Léonard

Né le 10 novembre 1752 à Auch (Gers), paroisse Saint-Orens, décédé le 27 février 1821 à Paris (11ème ancien)

Fils de Jean-Pierre Tarrible, maître menuisier, et de Marie Magdeleine Bargat, mariés en 1752.

Epouse en 1788 à Mirannes (Gers) Jeanne Marie Dominique Barris (Montesquiou 1764 ? -30 germinal an X, 20/4/1802 Montesquiou), fille de Jean Barris (Montesquiou 21/11/1727-21/11/1786 Montesquiou), avocat au Parlement de Toulouse, juge royal à Barran, puis président du tribunal civil de Mirande (Gers) puis du tribunal civil du département du Gers, et de Thérèse Despaulx (Montesquiou 1734 ? -28/4/1784 Montesquiou), mariés avant 1759, parente de Dom Raymond Despaulx (Miélan, Gers, 1726-1818), directeur du Collège militaire de Sorèze, inspecteur général de l’Université, chevalier de la Légion d’honneur en 1803.  
Petite-fille d’Alexis Barris (5/1/1679-18/8/1741 Montesquiou), avocat en Parlement, juge royal à Barran, et de Marie Anne de Saint-Bresc de Lagrange (1704 ? -23/4/1752 Montesquiou), mariés le 23 novembre 1723.
Arrière-petite-fille de Jacques Barris et de Suzanne de Naba, mariés avant 1679.

Beau-frère de Pierre Jean Paul Barris (Montesquiou, Gers, 29/6/1759-28/7/1824 Paris), avocat et magistrat, représentant du Gers à l’Assemblée législative en 1791, baron d’Empire, président de chambre à la Cour de cassation.

Père de Marie Charlotte (Auch 30 germinal an V, 18/4/1797-14/12/1871 Paris 9ème), mariée le 27 mars 1819 à Paris (11ème ancien) à Jean-Pierre Lacave-Laplagne (Montesquiou 1795-1849 Paris), deux fois ministre des finances de la monarchie de Juillet, conseiller maître (voir notice) ; Marie Joséphine, mariée le 21 août 1811 à Paris à Claude François Hyacinthe Nicod (? -1820), magistrat ; et de Jeanne Pauline (? -1863), mariée à Jean Michel Dupin, magistrat.

Grand-père de Gustave Lacave-Laplagne (Paris 1827-1869 Paris), inspecteur des finances.

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Etudes au collège des jésuites d’Auch, puis à la faculté de droit de Toulouse.

Notaire royal à l’Isle-Arbécham-de-Noé (Gers), en 1784, élu représentant du Tiers-Etat à l'assemblée provinciale d'Auch en 1787, Administrateur du département du Gers et président en juillet 1790, membre jusqu’en 1792, commissaire du Roi au tribunal criminel du Gers en janvier 1792, suspendau en 1793, président du tribunal criminel du Gers en 1795, suspendu en 1797. Favorable au 18 brumaire, nommé juge au tribunal d’appel d’Agen le 24 mai 1800, puis membre du Tribunat le 6 germinal an X (27 mars 1802), membre de la section de législation, contribue comme rapporteur à l’élaboration des codes du Premier Empire. Franc-maçon affilié à la loge « L’Union » de Strasbourg et à la Loge impériale des francs chevaliers en 1808.

Maître des comptes à la création de la Cour en 1807. Signe l'adresse de la Cour des comptes à l'Empereur le 26 mars 1815. Décédé en fonctions.

Membre de la commission de surveillance de la maison de Charenton en 1814.

Barbé-Marbois note en 1808 : « II a des connaissances ; il travaille méthodiquement. Il discute avec sagacité. Il aime le travail de cabinet et il a les qualités nécessaires à un bon magistrat. Je crois qu’il doit se tenir en garde contre les affections de société. »

Extrait de son éloge par le doyen des présidents Brière de Surgy : « (…) La Cour vient de perdre un magistrat aussi intègre qu’éclairé, un de ses plus fermes appuis par l’étendue de son savoir, la justesse de ses vues et la rectitude de son jugement. Livré sans cesse à l’étude des lois, M. Tarrible sut en faire la plus heureuse application aux matières administratives qui étaient devenues sa principale occupation, et dans les différentes places où il fut appelé par le suffrage de ses concitoyens et la confiance du gouvernement. (…) »

Domicile : 3, rue du Vieux-Colombier (6ème).

Chevalier de la Légion d'honneur le 25 germinal an XII. Chevalier de l'Empire par lettres patentes du 2 juillet 1808.

Publications : Les rapports et discours parlementaires de Tarrible, portant surtout sur les codes civil et de commerce, ont été imprimés. Discours relatif à la majorité, l’interdiction et au conseil judiciaire, an XI ; Discours sur le livre III du Code de commerce, 1807 ; Manuel des justices de paix, ou traité des servitudes foncières et des tutelles, à l’usage des juges de paix, 1807.

Bibliographie : Poumarède : JDL Tarrible, conseiller maître à la Cour des comptes, Bulletin de la société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, tome 38, 1937. Discours prononé à ses obsèques par le président Brière de Surgy, le Moniteur universel 4 mars 1821.

Iconographie : tableau à la mairie d’Auch.

Tombeau au Père Lachaise, 27ème division.