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SUARD Georges Louis

Né le 27 août 1888 à Nantes (Loire-Atlantique), 3ème canton, décédé le 8 février 1952 à Saint-Gaultier (Indre).

Fils de Jules Etienne Suard (Saint-Gaultier, Indre, 10/12/1854-ap. 1916 Nantes ?), confiseur, négociant, et de Berthe Louise Frichot (Paris 27/11/1867-ap. 1916 Nantes ?), mariés le 25 avril 1887 à Paris 11ème)

Petit-fils d’Henri Suard (Saint-Gaultier 16/9/1826-22/10/1862 Saint-Gaultier), marchand de tissus, et de Marie Aimée Peyrot (Saint-Gaultier 31/7/1828-ap. 1887 Saint-Gaultier ?), mariés le 27 mars 1848 à Saint-Gaultier. Petit-fils d’Alfred Désiré Frichot (Dreux, Eure-et-Loir, 24/12/1840-ap. 1916 Paris ?), quincailler, puis rentier, et de Louise Noémie Lesueur (Belleville, Paris, 10/10/1847-ap. 1887 Paris ?), mariés le 17 avril 1866 à Paris (20ème).

Arrière-petit-fils de Joseph Suard (Chateauroux, Indre, 1er floréal an VI, 20/4/1798-24/2/1884 Saint-Gaultier), boulanger, et de Marguerite Perussault (Saint-Gaultier 5/11/1806-26/11/1862 Saint-Gaultier), mariés le 15 juillet 1823 à Saint-Gaultier. Arrière-petit-fils de Gabriel Armand Peyrot (Saint-Gaultier 27/10/1795-9/1/1837 Saint-Gaultier), fabricant de draps, marchand, et de Marie Anne Renaud (Saint-Gaultier 1er pluviôse an X, 21/1/1802-25/4/1885 Saint-Gaultier), mariés le 21 septembre 1827 à Saint-Gaultier. Arrière-petit-fils de Raphaël Frichot (Villers Saint-Frédéric, Yvelines, 18/2/1810-7/7/1892 Dreux), meunier, et de Silvie Isaure Verrier (1818-av. 1882 Dreux ?), mariés avant 1840. Arrière-petit-fils de François Eugène Lesueur (1821-ap. 1866 ?), quincailler, et de Marie Louise Gautheron (1828-ap. 1866 ?), mariés avant 1847.

Epouse le 29 juin 1916 à Paris (17ème) Mathilde Yvonne Lambert (Paris 6/9/1893-24/9/1972 Châteauroux, Indre). Gabriel Ghist’hau, député, et Ernest Moullé, préfet, futur conseiller maître (voir notice) étaient témoins du mariage. Fille de Georges Hippolyte Lambert (Nantes, 5ème canton, 14/1/1858-15/11/1925 Cannes, Alpes-Maritimes, acte transcrit le 24/11 à Paris 17ème), négociant, artiste peintre, membre de la société nationale des beaux-arts, chevalier de la Légion d’honneur en 1912, et d’Adèle Mathilde Savarre (Paris 17/3/1862-9/12/1940 Paris 17ème), mariés le 21 décembre 1882 à Paris (8ème).

Petite-fille d’Alphonse Lambert (Nancy, Meurthe-et-Moselle, 14/7/1826-8/5/1884 Nantes, 5ème canton), négociant, et de Laurence Emilie Rosenwald (Paris 7/7/1837-6/3/1922 Paris 10ème), mariés avant 1858. Petite-fille de Louis Charles Savarre (1823 ? -ap. 1867-av. 1882 ?), marchand de nouveautés, et de Catherine Frédérique Fayot (Montbéliard, Doubs, 14/6/1832-13/4/1884 Paris 8ème), mariés le 30 octobre 1852 à Paris (2ème ancien), remariée à Jean Daniel dit Louis Decombaz (Savigny, canton de Vaud, Suisse, 1829-9/5/1892 Paris 16ème), ingénieur.
Arrière-petite-fille d’Abraham Samuel Lambert (Saint-Jean-d’Angély, Charente-Maritime, 27 prairial an VII, 15/6/1799-10/10/1838 Nancy), marchand boucher, et de Catherine Coblentz (Nancy 24 nivôse an VIII, 14/1/1800-12/12/1837 Nancy), mariés le 15 mai 1820 à Nancy. Arrière-petite-fille d’Abraham Rosenwald (Thionville, Moselle, 9 nivôse an X, 30/12/1801-30/1/1879 Paris 10ème), marchand quincailler, puis rentier, et de Rosalie Marx (Nancy 28/8/1810-31/3/1887 Paris 10ème), mariés le 29 avril 1835 à Nancy. Arrière-petite-fille de Jean Charles Fayot (Montbéliard 29 messidor an X, 18/7/1802-ap. 1886 Montbéliard ?), menuisier, et de Suzanne Frédérique Besuchet (Montbéliard 12/6/1808-27/1/1886 Montbéliard), mariés le 12 août 1824 à Montbéliard.
Nièce de Léopold Lambert (Nantes 1859-1931 Paris), lieutenant d’infanterie de marine, officier de la Légion d’honneur en 1912. Petite-nièce d’Aimé Lambert (Nancy, Meurthe-et-Moselle 21/6/1827-15/5/1896), général de division, Grand Officier de la Légion d’honneur en 1888.

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Licencié en droit.

Attaché à la mairie de Nantes du 10 mai 1909 au 24 décembre 1910, se destine au barreau, remarqué par Gabriel Guist’hau, maire de Nantes, qui appuie sa nomination comme chef de cabinet du préfet de la Somme le 24 décembre 1910, directeur du secrétariat particulier du ministre du Commerce Guist’hau le 20 janvier 1913. Attaché au cabinet du ministre de l'Intérieur Lucien Klotz du 23 mars 1913 au 17 décembre 1913. Secrétaire général du territoire de Belfort le 12 octobre 1914, mobilisé comme simple canonnier. Achève la guerre avec le grade de lieutenant. Blessé, gravement intoxiqué par les gaz, croix de guerre, une citation. Chargé de mission au cabinet de Georges Clémenceau en juin 1919, puis au cabinet du ministre des Régions Libérées Emile Ogier le 1er octobre 1920. Chef du cabinet civil du ministre de la Marine Guist’hau le 18 octobre 1921, chef de bureau auxiliaire au ministère des Régions Libérées le 1er mars 1922.

Conseiller référendaire de 2ème classe le 30 janvier 1925. Chef adjoint du cabinet du ministre des Affaires Etrangères Aristide Briand le 17 août 1925, au cabinet du même, Président du Conseil le 28 novembre 1925. Chargé de mission au cabinet du même, ministre des Affaires Etrangères à quatre reprises le 23 juillet 1926, les 2 novembre 1929, 29 décembre 1930 et 3 février 1931. Conseiller référendaire de 1ère classe le 30 mai 1936. Secrétaire général de la Cour le 4 octobre 1937. Conseiller maître le 25 août 1941, maintenu dans les fonctions de secrétaire général le 15 septembre 1941, fait décider l’achat pour la Cour de l’immeuble du 265 rue Saint-Honoré pour l’extension des locaux en mai 1944. Déchargé de ses fonctions de secrétaire général à sa demande le 17 novembre 1946. Honoraire à sa demande le 15 mai 1947.

Extrait de son éloge par le Procureur général Lesage en 1947 : « (…) En tout temps, le poste de secrétaire général est une charge délicate. Il comporte des tâches multiples et requiert des aptitudes variées, mais dans des périodes troublées comme celle que nous venons de traverser, il devient singulièrement lourd. Georges Suard l’a tenu pendant près de neuf années, y témoignant de tact, de mesure, d’un sens profondément humain et surtout d’un tel dévouement et d’un tel oubli de soi-même qu’il a conquis l’affection des premiers présidents successifs sous lesquels il a servi, celle de son personnel, l’amitié de la quasi-totalité d’entre vous et l’affection de tous. Le rôle de M. le secrétaire général et celui de sa fidèle compagne de sa vie dans les jours tragiques du bombardement de Saumur sont de ceux dont les magistrats et agents administratifs conserveront toujours un souvenir reconnaissant. (…) »

Extrait de son éloge par le Procureur général Bisson en 1952 :« (…) Tous ceux qui l’ont connu peuvent témoigner que cet homme modeste avait l’âme haute. Beaucoup se rappellent avec quelle aimable autorité il exerça les fonctions difficiles de secrétaire général, avec quel tact il savait écouter, guider et convaincre (…).

Domiciles : 93, rue de Courcelles (17ème), 15, rue Daubenton (5ème).

Officier de la Légion d'honneur le 13 janvier 1926.