SANLOT Etienne René Aignan
Né le 26 juillet 1730 à Rouen (Seine-Maritime), décédé le 13 mars 1811 à Paris (2ème ancien).
Fils d’Etienne Sanlot (Rouen, paroisse Saint-Candé-le-Vieux, 5/9/1674-22/2/1763), conseiller du roi, négociant et armateur à Rouen, et de Marie Catherine Goury (Orléans ? -21/3/1752 Paris), mariés le 4 octobre 1729 à Paris.
Petit-fils d’Etienne Sanlot (Bourg-Achard, Eure, 14/7/1652 –ap. 1694 ?), commerçant d’épices à Rouen, et de Marie Corberen (Rouen 1654 ? – ap. 1694 ?), mariés le 1er juillet 1674 à Rouen, paroisse Saint-Candé-le-Vieux. Petit-fils de René Aignan Goury (Orléans, Loiret, 11/9/1679-25/4/1753 Paris, paroisse Saint-Roch), conseiller secrétaire du roi, bourgeois d’Orléans, seigneur du Plessis, et de Marie Catherine Polluche (Orléans 1685-ap. 1758 ?), mariés le 23 novembre 1705 à Orléans, paroisse Saint-Paterne.
Arrière-petit-fils de Louis Sanlot (Bourg-Achard 30/6/1606-av. 1667 ?) et de Marie Elliet ou Ellies (?), mariés le 13 novembre 1635 à Bourg-Achard. Arrière-petit-fils de Jacques Corberen et d’Elisabeth Duguit ou Duguet (? –av. 1674 ?), mariés avant 1654. Arrière-petit-fils de René Aignan Goury, marchand de bois, capitaine de la ville d’Orléans, et de Jeanne Monsire, mariés le 22 novembre 1655 à Orléans. Arrière-petit-fils de Charles Polluche (1649 ? -7/10/1705 Orléans ?), marchand, maître des requêtes du duc d’Orléans, et de Marie Magdeleine Clément (Orléans 7/2/1658-12/3/1686 Orléans), mariés le 16 août 1677 à Orléans, paroisse Saint-Pierre-Ensentelée.
Frère d’Antoine Charles Sanlot de Bospin (1733-1804), fermier général adjoint, d’Auguste Thomas Nicolas Sanlot de Fontenaille (1734-1791), chevalier de Saint-Louis, officier du génie, vénérable de la Loge parfaite du Génie, de François Paul Victor Sanlot de Bapaume (1739-1782), mousquetaire, capitaine de cavalerie, et d’Anne Charlotte Victoire Sanlot, mariée à Joseph Gabriel Charles de Fenis de Saint-Victour.
Epouse le 23 novembre 1774 dans la chapelle du château de Chevrette à Deuil-la-Barre (Val-d’Oise) Marie Rose de Savalète (1745-11/1/1812 Paris), dont il existe un portrait (pastel) par Mme Vigée-Lebrun au musée de Marly, fille de Guillaume de Savalète ( ? -av. 1751 ?), receveur général des fermes à Perpignan, anobli en 1735, et de Marie-Agnès Deher ou d’Her (Perpignan, paroisse Saint-Mathieu, Pyrénées-Orientales, 4/6/1712-12/11/1790 Perpignan, paroisse cathédrale Saint-Jean-Baptiste), mariés le 22 juillet 1734 à Perpignan, paroisse Saint-Mathieu. (Remariée le 10 février 1751 à Henri Mathieu Marchand de la Houlière, brigadier des armées du roi, gouverneur du fort de Salses, Pyrénées-Orientales).
Petite-fille de Pierre Savalette (1647 ? -11/11/1728 Paris), bourgeois de Paris, moutardier et vendeur de vins, et de Françoise de Cuperly (? -av. 1734 ?), mariés le 14 juin 1681. Petite-fille de Jean Baptiste Deher, dit le marquis d’Her (? -20/1/1759 Perpignan, paroisse Saint-Mathieu), secrétaire du duc de Noailles, puis conseiller du roi, contrôleur de la monnaie à Perpignan, et de Marie Laborie ou Maria Laboria (Perpignan, paroisse Saint-Jean-Baptiste, 29/8/1689-30/12/1733 Perpignan, paroisse Saint-Mathieu), mariés le 27 août 1710 à Perpignan, paroisse Saint-Jean-Baptiste (acte en catalan).
Arrière-petite-fille de Paul Savalette (? -1691 Paris), marchand vinaigrier, fabricant de moutarde, et de Jeanne Dameron. Arrière-petite-fille de Guillaume de Cuperly (? -9/6/1722 Paris), marchand, maître teinturier, et de Françoise Cléret, mariés le 14 décembre 1655 à Paris, paroisse Saint-Eustache. Arrière-petite-fille de Joan Laboria ou Jean Laborie (Perpignan 1/8/1650-1/8/1725 Perpignan, paroisse Saint-Jean-Baptiste), marchand à Perpignan, et de Maria Lagrange, mariés avant 1689.
Père d’Agnès Ernestine Geneviève Charlotte (1776-12/1/1847), mariée à Paris le 1er jour complémentaire an III, 17 août 1795 à Charles Hyacinthe Esmangart de Bournonville (20/7/1767-16/10/1805 au large de Cadix, Espagne), capitaine de frégate, commandant « L’Indomptable » à la bataille de Trafalgar ; Adrien Gustave Thibaut (Paris, paroisse Saint-Roch, 9/10/1782-26/4/1854 Paris 1er ancien), conseiller référendaire (voir notice) ; Angélique Marie Madeleine Charlotte (Paris, paroisse Saint-Roch 2/1/1779- ?), mariée à Pierre Paul Bonfils ( ? -22/12/1811 Paris 2ème ancien), reçu conseiller à la Cour des aides en 1785, puis à Paul Louis Pilu; Agathe Rose Delphine (Paris, paroisse Saint-Roch, 25/10/1784-9/7/1851 Paris 1er ancien), mariée le 26 octobre 1808 à Paris (2ème ancien) à Jean Baptiste Juvénal Corbineau (Marchiennes, Nord, 1/8/1776-17/12/1848 Pars 1er ancien), général et comte d’Empire en 1813, pair de France en 1835, chevalier de Saint-Louis en 1814, Grand-Croix de la Légion d’honneur en 1838, dont une rue de Marchiennes conserve le nom.
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Ancien employé des fermes, directeur de la correspondance de la régie des aides à Amiens et Soissons en 1763, fermier général adjoint en 1772, ce qui lui vaut d’échapper de justesse à l’arrestation des fermiers généraux et à la mort en 1794, malgré les réquisitions de l’accusateur public Fouquier-Tinville, membre de la commission centrale de bienfaisance de la section Mont-Blanc, trésorier de cette commission et de sa caisse de secours pendant la révolution. Commissaire à la Comptabilité nationale en 1800.
Nommé maître des comptes à un âge très avancé (77 ans), à la création de la Cour en 1807. Décédé en fonctions. À son décès sa femme Marie Rose Savalète reçoit de la Cour des comptes un secours de 708 francs pour les frais d'obsèques de son époux, et une pension annuelle de 1.500 francs.
Barbé-Marbois note en 1808 : « C'est le doyen de la Cour ; homme estimable, mais fini pour les affaires. Il n'y a même jamais été très habile. »
Domicile : 2, rue Le Peletier (9ème). Propriétaire avant la révolution du château du Plessis-Fortia près de Blois.