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ROY Jules Etienne Auguste Maurice

Né le 28 août 1856 à Paris (10ème ancien), décédé le 25 juin 1932 à Paris (15ème) (acte transcrit le 6 juillet à Paris (7ème).

Fils de Marie Etienne Ernest Roy (Chaumont, Haute-Marne, 21/12/1820-4/2/1908 Paris 7ème), président de chambre (voir notice), et de Cornélie, dite Nelly Paris (23/11/1829-3/11/1894 Paris 6ème), mariés le 24 avril 1851 à Paris.

Petit-fils d'Alexis Césaire Roy (Lons-le-Saulnier, Jura, 23/6/1781-22/3/1869 ?), inspecteur de l'Enregistrement et des Domaines, puis conservateur des hypothèques, chevalier de la Légion d’honneur, et de Françoise Sylvie Pélagie Brullot (Besançon, paroisse Saint-Jean-Baptiste, Doubs, 26/3/1790-18/12/1883 Saint-Hilaire-sous-Romilly, Aube), mariés le 12 mai 1817 à Loray (Doubs). Petit-fils de Jules Alexandre Pâris (1799-3/5/1882 Paris 7ème), conseiller référendaire (voir notice), et de Mathilde Gonse (7/11/1810-7/5/1892 Paris 7ème), mariés le 27 janvier 1829 à Paris.

Arrière-petit-fils de Pierre François Roy (Lons-le-Saunier 24/5/1752-23/7/1794 Paris ?), vigneron, négociant, et de Marie Veuillet (?), mariés le 16 avril 1777 à Lons-le-Saunier, paroisse Saint-Désiré. Arrière-petit-fils de Pierre François Alexandre Brullot (La Sommette, Doubs, 2/1/1763-20/11/1837 Loray), avocat au Parlement de Besançon, maire de Loray de 1817 à 1830, et de Jeanne Thérèse Louise Regnaud (Lods, Doubs, 18/11/1763-17/2/1840 Loray), mariés le 2 juin 1789 à Lods. Arrière-petit-fils de Pierre Etienne Joseph Pâris (Origny-Sainte-Benoîte, Aisne, 20/9/1749-22/1/1819 Paris) et de Suzanne Emilie Joinville (Paris 1775 ? -6/5/1857 Paris 3ème ancien), mariés le 23 floréal an VI, 12 mai 1798, à Paris. Arrière-petit-fils d’Antoine Félix Gonse (Haguenau, Haut-Rhin, 18/12/1770-12/2/1821 Morainvilliers, Yvelines), inspecteur général des postes, et de Jeanne Cornélie Vanderschilden (Bordeaux 18/3/1772-5/12/1852 Paris), mariés le 6 juin 1796 à Utrecht (Hollande).

Cousin de Joseph Gay (Paris 14/7/1839-20/2/1934 Paris), inspecteur des finances, directeur du mouvement général des fonds en 1881, président de la Société générale de crédit industriel et commercial en 1885, président de la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest en 1899, commandeur de la Légion d’honneur en 1884, dont la mère est née Marie Thérèse Zoé Roy. Petit-neveu de Théodore Brullot, ami de Charles Nodier.

Épouse le 14 juin 1887 à Paris (8ème) Henriette Marie Martini (Paris 15/6/1867-13/6/1947 Paris 7ème), fille de Charles Guillaume Martini (Paris 29/5/1829-19/6/1911 Paris 8ème), avocat à la Cour d’appel, bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris, chevalier de la Légion d’honneur en 1902, et de Marie Hélène Joséphine Grisolle (Paris 17/12/1843-23/3/1915 Paris 8ème), mariés le 20 février 1864 à Paris (1er).

Petite-fille de François Joseph Martini (Cologne, Allemagne, 4/4/1790-3/11/1878 Paris 9ème) et de Sophie Henriette Chapellon (Paris 15/8/1810-29/11/1871 Paris 9ème), mariés le 31 janvier 1829 à Paris (2ème ancien). Petite-fille d’Augustin Grisolle (Fréjus, Var, 10/2/1811-9/2/1869 Paris 1er), professeur à la faculté de médecine de Paris, président de l’académie impériale de médecine, médecin de l’Hôtel-Dieu, officier de la Légion d’honneur, dont le buste orne une place de sa ville natale, et d’Estelle Angéline Simon (Paris 5/6/1824-18/11/1898 Paris 7ème), mariés le 27 mars 1843 à Paris (1er ancien).
Arrière-petite-fille de Jean Philippe Martini (? -4/4/1807 Cologne) et de Catherine Claire Klocker (? -8/9/1818 Cologne), mariés avant 1790. Arrière-petite-fille de Charles Guillaume Chapellon (Marseille 4/3/1776–ap. 1829 ?), négociant, puis professeur de français à Saint-Petersbourg, Russie, et de Marie Sophie Amoreux (Smyrne, Empire ottoman, 18/4/1781–1832 ?), fille du consul général de France à Smyrne, mariés le 15 février 1806 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Arrière-petite-fille de Joseph Alexandre Grisolle (Fréjus 18/3/1782-31/8/1864 Fréjus), propriétaire, et de Marie Elisabeth Augustine Lambert (Fréjus 16/11//1783-29/12/1821 Fréjus), mariés le 10 prairial an XII, 1804, à Fréjus. Arrière-petite-fille de Pierre Auguste Simon (1798- ap.1859 ?) et d’Hélène Françoise Fanny Guidée (1801-ap. 1859 ?), mariés le 9 mai 1821 à Paris.

Nièce de Georges Edouard Martini, rentier.

Sept enfants, dont Marie Henriette (Paris 5/5/1888-ap. 1966 ?), mariée le 3 juin 1912 à Paris (7ème) à Marcel Jean Charles Gauwain (Paris 1/10/1880-6/12/1966 Paris 15ème), chef d’escadron de cavalerie, blessé et intoxiqué par les gaz en 1918, trois citations, officier de la Légion d’honneur en 1938, fils de Paul Gauwain (1847-1925), conseiller référendaire (voir notice), Charles Henry (Paris 20/8/1896-) ; Georges Ernest Maurice (Paris 25/5/1897-6/4/1945 Paris 7ème), agriculteur, marié le 27 septembre 1923 à Antoinette Madeleine Marie Morel d’Arleux (1901-1994) ; Suzanne Marie Amélie (Paris 19/4/1893-15/11/1981 Neuilly-sur-Seine), mariée le 11 septembre 1918 à Paris (7ème) à Georges Emile Jean Riché (Charleville, Ardennes, 2/1/1892-16/11/1980 Paris 7ème), directeur de banque, croix de guerre 14-18, chevalier de la Légion d’honneur ; et Marie Christine Henriette (Paris 18/6/1904-21/3/2011 Paris 7ème dans sa cent-septième année), mariée le 8 juin 1925 à Paris (7ème) à Michel Bouruet-Aubertot (Paris 28/3/1900- ?).

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Licencié en droit.

Attaché à la direction du Cabinet, du Personnel et de l'Inspection Générale au ministère des Finances le 26 avril 1878. Commis à la Caisse des Dépôts et Consignations le 1er juillet 1879, secrétaire adjoint de la Commission de Surveillance de la Caisse des Dépôts et Consignations le 20 novembre 1884, commis principal le 1er juillet 1890.

Conseiller référendaire de 2ème classe le 27 novembre 1893, de 1ère classe le 4 février 1910, honoraire le 10 septembre 1926.

Membre résident de la Société nationale des Antiquaires de France, président de la Société de l’Histoire de France, président de la société des anciens textes français, membre de la Société de l’Histoire de Paris, de la Société française d’archéologie, de la société d’histoire de Sens. Élu membre libre de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres le 1er février 1929.

Extrait de son éloge par le Premier président Payelle en 1926 : « (…) C’est sous l’égide d’un nom illustre parmi nous qu’il était entré à la Cour, il y a trente-trois ans. Qu’il soit de roture ou de noblesse, a écrit Montesquieu, le nom est comme le capital accumulé d’honneur et de qualités d’une famille. (…) Un tel héritage était lourd à porter ; M. Maurice Roy le porta avec une modestie que nous étions tentés de trouver excessive. (…) »

Extrait de son éloge par le Procureur général Bloch en 1932 : « (…) ce qui frappe dans cette érudition, ce n’est pas seulement son étendue et sa précision, mais aussi l’esprit méthodique qui l’a guidée. Et c’est par là, semble-t-il, que les travaux archéologiques de M. Roy se relient à ceux du contrôle judiciaire. Ils témoignent les uns et les autres des mêmes procédés d’investigation, du même souci des pièces justificatives, de la même habileté à les rapprocher et à en tirer parti. Peut-être y verrons-nous un motif de penser, avec quelque témérité sans doute, que la Cour n’est pas complètement étrangère au succès scientifique et littéraire qui a couronné l’existence de ce magistrat et que la rue Cambon peut conduire au quai Conti aussi directement que beaucoup d’autres chemins (…) »

Domiciles : 20, avenue Rapp (7ème), 31, rue de Bellechasse (7ème). Propriétaire du château du Chesnoy près de Sens (Yonne)

Officier d'Académie le 5 mai 1889, Officier de l'Instruction Publique le 22 janvier 1898, Chevalier de la Légion d'honneur le 14 janvier 1922.

Publications : Etude historique sur les Consignations antérieurement à 1816 (1881) ; De l'amortissement des Recettes de l'Etat, son origine et son histoire en France jusqu'en 1790 (1883) ; travaux épigraphiques donnant lieu à plusieurs publications : Le Ban et L'arrière-ban dans le baillage de Sens au XVIème siècle (1885) ; Œuvres poétiques de Christine de Pisan (1886-1896). Le Chesnoy-lez-Sens, histoire d'un fief (1901-l905). Intéressé par l'histoire de l'art, dans Recherches chez les notaires de Paris, réunit une documentation sur les monuments et les artistes de la Renaissance française, notamment sur Jehan Cousin, Pierre Lescot et Philibert Delorme. Élu membre libre de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres le 1er février 1929.

Bibliographie : Discours de M. Etienne Michon, président de l’Académie des inscriptions et belles-lettres à ses funérailles, Comptes rendus des séances de l’année 1932, pp. 464-468.