ROUBIN Henri Louis Ernest, baron de
Né le 31 mars 1852 à Rouen (Seine-Maritime), décédé le 14 août 1909 à Versailles (Yvelines).
Fils de Victor Marie Paul Amédée, baron de Roubin (Paris, 5/9/1824–2/8/1864 Melun, Seine-et-Marne), capitaine d'état-major au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, et d’Agathe Louise Pain d’Etancourt (Rouen 27/5/1830-28/2/1892 Versailles, Yvelines), mariés le 30 août 1849 à Rouen.
Petit-fils de Jean Baptiste Pons Marie Joseph Henry Villeneuve de Roubin (Villeneuve-les-Avignon, Gard, 4/1/1792-28/7/1862 Rouvres, Eure-et-Loir), capitaine des dragons de la garde royale, chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion d’honneur, et d’Elisabeth Louise Pulchérie du Mesniel ou Dumesniel de Sommery (Munster, Westphalie, Allemagne, 13/12/1794-23/12/1879 Avignon, Vaucluse), mariés le 25 janvier 1819 à Paris (10ème ancien), famille émigrée et indemnisée en 1828. Petit-fils de Pierre Pain d’Etancourt (Rouen, paroisse Notre-Dame de La Ronde, 28/3/1786-29/6/1846 Sainte-Croix-sur-Buchy, Seine-Maritime), négociant, banquier, et de Marie Sophie Marthe Marguerite Garvey (Rouen, paroisse Saint-Eloi, 27/12/1791-9/10/1847 Rouen), mariés le 1er février 1809 à Rouen.
Arrière-petit-fils de Marie Joseph Augustin de Roubin (1753 ? -19/12/1830 Villeneuve-les-Avignon), officier d’infanterie, membre du conseil général de la commune de Villeneuve-les-Avignon en 1790, maire de Villeneuve-les-Avignon, et d’Anne Marguerite Mathilde Calvet de Montolivet (1753 ? -17/1/1836 Villeneuve-les-Avignon), mariés le 7 juin 1785 à Villeneuve-les-Avignon (non numérisé). Arrière-petit-fils de Jean Baptiste Paul Pain d’Etancourt (Rouen, paroisse Notre-Dame de la Ronde, 20/10/1736-24 nivôse an XII, 15/1/1804, Rouen), négociant et de Marie Flore Agathe Delahaze (Rouen ? -15/10/1786 Rouen, paroisse Notre-Dame de La Ronde), mariés le 1er juillet 1783 à Rouen, paroisse Notre-Dame de la Ronde. Arrière-petit-fils d’Armand Jean Etienne du Mesniel, marquis de Sommery (Paris 8/7/1768-ap. 1811-av. 1819 Bath, Angleterre), capitaine de cavalerie, émigré, et Cécile Agathe Adélaïde de Riquet de Caraman (Paris 18/10/1768-22/5/1847 Bath), mariés le 23 mai 1786 à Paris. Arrière-petit-fils de Jacques Edmond Aloysius Garvey (Rouen 6/9/1766-15/3/1824 Ancretiéville, Seine-Maritime), négociant, et de Sophie Marthe Grandin (Elbeuf, Seine-Maritime, 13/6/1770-8/5/1839 Rouen), mariés le 22 février 1791 à Rouen.
Neveu d’Augustin de Roubin (Nîmes 1822-1867), capitaine de chasseurs d’Afrique, chevalier de la Légion d’honneur en 1859, et de François Henri de Roubin (Nîmes 1828-1867), lieutenant d’infanterie de ligne, chevalier de la Légion d’honneur en 1865. Petit-neveu de Raphaël de Roubin (1787-1875), adjoint au maire de de Villeneuve-les-Avignon, conseiller général du Gard, chevalier de la Légion d’honneur, marié à Victorine de Laincel. Petit-neveu de Louis Marie du Mesniel, comte de Sommery (Londres, Royaume-Uni, 15/12/1800- 1803 Bruges, Belgique), autorisé à continuer à servir dans les armées autrichiennes par ordonnance du roi de janvier 1827.
Épouse le 22 octobre 1883 à Saint-Saulge (Nièvre) Marie Thérèse Louise de Lichy de Lichy (Saint-Saulge, 18/9/1852-28/5/1928 Villeneuve-lès-Avignon), fille d’Octave, comte de Lichy de Lichy (Bona, Nièvre, 25/11/1813-26/5/1883 Saint-Saulge) et de Caroline de Thoury (Saint-Saulge 24/2/1823-5/9/1880 Saint-Saulge), mariés le 11 août 1848 à Saint-Saulge.
Petite-fille de Marie Joachim de Lichy de Lichy (Bona 19/6/1766-28/9/1839 Bona), lieutenant-colonel de cavalerie, maire de Bona de 1814 à 1830, bénéficiaire avec son frère Paul François d’indemnités aux émigrés, et de Marie Louise Girod de Montrond (Millery, Côte-d’Or, 25/6/1782-8/2/1817 Bona), mariés le 14 brumaire an XIV, 5 novembre 1805, à Avallon. Petite-fille de Louis Joseph de Thoury (Montapas, Nièvre, 7/9/1780-21/5/1857 Saint-Saulge), chevalier de l’ordre de Malte, rentier, maire de Saint-Saulge, et de Marie Thérèse de Courvol (Lugny-Champagne, Cher, 27/9/1789-22/4/1827 Saint-Saulge), mariés le 30 mars 1815 à Lugny-Champagne.
Arrière-petite-fille de Jacques Gabriel de Lichy de Lichy (Avril-sur-Loire, Nièvre, 16/5/1716-8 germinal an IV, 28/3/1796 Bona), maistre de camp, et de Jeanne de Dreuille (9/10/1731-16 floréal an II, 5/5/1794 Paris, sur l’échafaud), mariés le 28 mars 1754 à Prémery (Nièvre). Arrière-petite-fille de Jean Baptiste René Antoine Girod de Monrond (1740 ? -1785 Avallon ?), écuyer, capitaine en premier du corps royal du génie, et de Jeanne Charlotte Rousseau de Vermot (Avallon ? paroisse Saint-Pierre, 2/1/1746-26/12/1822 Avallon), propriétaire, mariés le 2 avril 1777 à Avallon, paroisse Saint-Pierre. Arrière-petite-fille de Pierre de Thoury, seigneur de Sanizy (Frasnay-le-Ravier, Nièvre, 13/9/1744-30/6/1785 Montapas), lieutenant au régiment du Limousin, et de Marie Louise de Lavenne des Perriers (Crux-la-Ville, Nièvre, 1739 ? -3/3/1827 Saint-Saulge), emprisonnée à Dijon sour la Terreur, mariés avant 1780. Arrière-petite-fille de Jean Baptiste, comte de Courvol (Montapas, 25/5/1752-15/7/1823 Lugny-Champagne), capitaine au régiment du Limousin, chevalier de Saint-Louis, et de Jeanne Charlotte de Vichy (Seigny, Côte-d’Or, 21/11/1759-18/5/1836 Lugny-Champagne, sous le nom de Courvol), mariés le 5 février 1787 à Ménétreux-le-Pitois (Côte-d’Or).
Père de Victor Marie Pierre Louis (Versailles 31/7/1884-28/1/1944 Villeneuve-lès-Avignon, Gard), colonel de cavalerie, marié le 5 juillet 1910 à Paris (8ème) à Elisabeth de Bardon de Segonzac (Paris 10/3/1888-25/11/1966 Versailles) ; et d’Octave Marie Philibert Armand (Versailles 6/2/1889-9/9/1914 Rosières, Somme, acte transcrit le 26/7/1915 à Compiègne), lieutenant de dragons, mort pour la France, marié le 6 avril 1912 à Paris (8ème) à Marie Claire Thérèse de Bardon de Segonzac (Paris 12/4/1889-2/5/1979 Chasseneuil-du-Poitou, Indre).
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Commis de trésorerie aux Postes et aux Armées le 8 novembre 1877, au contrôle central le 7 juin 1879. Payeur particulier au corps expéditionnaire de Tunisie le 17 mai 1881, commis à la Comptabilité Publique le 1er juillet 1881. Commis principal le 1er juillet 1882, sous-chef à la Caisse Centrale le 1er avril 1893, puis au Mouvement Général des Fonds le 1er août 1893, chef de bureau au Mouvement Général des Fonds le 16 avril 1898. Chef de bureau à la Comptabilité publique le 1er mai 1899, détaché en qualité de payeur général aux armées, garde ces fonctions à la Cour.
Conseiller référendaire de 2ème classe le 9 novembre 1905, décédé en fonctions.
Extrait de son éloge par le Procureur général Liotard-Vogt : « (…) La carrière trop courte qu’il a faite parmi nous a été celle d’un magistrat éclairé et assidu, qui a toujours rempli son devoir avec intelligence et qui, dans ses vérifications soigneuses, dans ses rapports sobrement rédigés, a su voir et faire apercevoir le point intéressant pour le juge des comptes. (…). »
Domiciles : 63, rue de Boulainvilliers (16ème) 18, rue de Beauvau à Versailles (Seine-et-Oise). Propriétaire du château de Montalivet à Villeneuve-lès-Avignon (Gard).
Officier d'Académie le 3 janvier 1904. Officier de la Légion d'honneur le 17 juillet 1908. Médaille Coloniale, Commandeur de Sainte Anne de Russie, Commandeur du Dragon d'Annam, Commandeur du Nicham Iftikar. Chevalier du Lion et Soleil de Perse.