ROSSY Gaston Eugène
Né le 5 décembre 1872 à Sceaux (Hauts-de-Seine), décédé le 22 janvier 1958 à Sceaux.
Fils de Jean Auguste Rossy (Grenoble, Isère, 6/9/1829-27/3/1909 Sceaux), bijoutier, propriétaire, conseiller municipal de Sceaux, administrateur du bureau de bienfaisance, et d’Eugénie Joséphine Saunier (Fontenay-aux-Roses, Hauts-de-Seine, 3/4/1836-ap. 1909 ?), mariés le 12 avril 1858 à Sceaux.
Petit-fils de Jean Paul Rossy (Grenoble 22 pluviôse an X, 14/2/1802-15/3/1875 Paris 6ème), tailleur d’habits, et de Françoise Droullet (Vienne, Isère, 18 vendémiaire an XIV, 10/10/1805-5/9/1856 Paris 12ème ancien), mariés le 21 juillet 1824 à Grenoble. (Remarié à Rose Françoise Lefèvre). Petite-fille d’Alexandre Jean Baptiste Saunier (Sceaux, 9/12/1812-28/6/1857 Fontenay-aux-Roses), propriétaire cultivateur, et de Geneviève Joséphine Bonnejean (Fontenay-aux-Roses 4/12/1817-22/2/1858 Sceaux), mariés le 27 avril 1835 à Fontenay-aux-Roses.
Arrière-petit-fils de François Rossi (? -ap. 1824 ?), indienneur, et de Françoise Monnerot (? –ap. 1824 ?), mariés avant 1802 à Grenoble ? Arrière-petit-fils de Joseph Droullet (Vienne 1780 ? -27/10/1813 Grenoble), tailleur d’habits, et de Rose Chenu (? -ap. 1824 ?), mariés avant 1805. Arrière-petit-fils de Jean Baptiste Nicolas Saunier (Sceaux 22/8/1784-21/12/1841 Sceaux), et de Denise Catherine Laisné (Sceaux 5/1786-ap. 1858 ?), mariés le 3 février 1806 à Sceaux. Arrière-petit-fils d’Etienne Charles Bonnejean (Fontenay-aux-Roses 24 vendémiaire an VI, 15/10/1797-1/7/1832 Fontenay-aux-Roses), cultivateur, marchand épicier pépinièriste, et de Françoise Victoire Joséphine Quignon (Lizy-sur-Ourcq, Seine-et-Marne, 25 vendémiaire an VI, 16/10/1797-19/7/1832 Fontenay-aux-Roses), marchande épicière (épidémie de choléra ?), mariés le 6 mai 1816 à Fontenay-aux-Roses.
Sans alliance.
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Docteur en droit, thèse : Assurances contre l’incendie. Des cessions de portefeuilles et de réassurances générales, Paris, 1898.
Avocat à la Cour d'Appel de 1895 à 1900, attaché au Parquet du Procureur Général de 1900 à 1902. Commissaire contrôleur adjoint des sociétés d'assurance contre les accidents du travail le 12 avril 1902, commissaire contrôleur le 25 avril 1903, chef du contrôle central le 22 mai 1913. Chargé du secrétariat du cabinet du ministre d'Etat Charles de Freycinet d'octobre 1915 à décembre 1916. Chef adjoint du cabinet du ministre du Travail Léon Bourgeois, de mars à novembre 1917, chef adjoint du cabinet du Président du Sénat Gaston Doumergue en janvier 1920.
Conseiller référendaire de 2ème classe le 11 mai 1921. Directeur adjoint du cabinet du Président de la République Gaston Doumergue le 5 décembre 1927. Conseiller référendaire de 1ère classe le 1er septembre 1930, chef adjoint du cabinet du Président du Conseil Gaston Doumergue le 10 février 1934. Honoraire à sa demande le 5 octobre 1934.
Extrait de son éloge par le Procureur général Labeyrie en 1934 : « (…) En 1921, il fut nommé conseiller référendaire. Il n’eût pas manqué de faire apprécier les rares qualités de son esprit si celles-ci mêmes n’avaient pas attiré l’attention de M. Doumergue, à la présidence de la République et cette année même à la présidence du Conseil. Déjà pendant la guerre deux ministres, M. de Freycinet et Léon Bourgeois, avaient attaché M. Rossy à leur cabinet particulier ; ce fut une rare bonne fortune pour ces hommes d’Etat éminents de rencontrer un collaborateur direct aussi cultivé et loyal et dont les dons naturels s’harmonisaient autant avec les leurs (…). La maladie qui, malgré l’énergie stoïque dont il a longtemps fait preuve, ne permettait plus à M. Rossy de s’acquitter de ses fonctions aussi bien qu’il entendait le faire (…) »
Extrait de son éloge par le Procureur général Crépey en 1958 « (…) M. Rossy était entré tard à la Cour, ayant effectué une carrière nourrie d’expérience politique. (…) Si la durée de son appartenance active à notre corps a été assez brève, nos anciens ne se souviennent pas moins d’un collègue séduisant, non exempt peut-être d’une pointe de malice, mais sans nulle méchanceté. (…) »
Domicile : 22, rue de Tocqueville (17ème).
Administrateur du Crédit Foncier de France pendant vingt ans. Membre de l’association Guillaume Budé, dont il fait sa légataire universelle.
Publications : Les accidents du travail en Italie : comment s’est posée, aux environs de 1880, la question de leur réparation, Paris, Pedone 1907, Rapport sur les retraites minières, présenté au Congrès de Lens, 1925.
Commandeur de la Légion d'honneur le 10 janvier 1931.