RIVOLLET Georges Célestin
Né le 2 novembre 1852 à Paris, décédé le 23 novembre 1928 à Meudon-Bellevue (Hauts-de-Seine)
Fils d'André Rivollet (Le Noyer, Savoie, 15 floréal an X, 5/5/1802-7/2/1878 Paris 1er), employé, puis négociant, puis rentier, et de Françoise, dite Fanny Hermil (Saint-Marcel-d’Urfé, Loire, 13/6/1812-4/8/1899 Paris 8ème), marchande lingère, mariés le 4 octobre 1851 à Paris (1er ancien).
Petit-fils de Nicolas Rivollet, dit Bovet (? –av. 1851 ?), et de Péronne Tasset (Le Noyer 31/10/1765-5/4/1816 Le Noyer ?), mariés le 7 février 1786 au Noyer ? Petit-fils de Pierre Hermil (Saint-Marcel-d’Urfé 30/10/1776-5/6/1853 Boën-sur-Lignon, Loire), propriétaire cultivateur, marchand à Saint-Marcel-d’Urfé, et d’Antoinette Bray (Saint-Martin-la-Sauveté, Loire, 30/4/1772- av. 1851 Boën-sur-Lignon ?), mariés le 11 messidor an VI, 29 juin 1798 à Saint-Marcel-d’Urfé.
Arrière-petit-fils de Mathieu Hermil (Saint-Marcel-d’Urfé 27/10/1738-15/6/1814 Saint-Marcel-d’Urfé), marchand tanneur, et de Jeanne Bois (? –ap 1814 ?), mariés le 10 février 1767 à Saint-Marcel-d’Urfé. Arrière-petite-fille d’Antoine Bray (Saint-Martin-la-Sauveté 14/2/1735-3 floréal an XI, 23/4/1803 Saint-Martin-la-Sauveté) et d’Anne Marie Chatelus (? –ap. 1798 ?), mariés avant 1772.
Épouse le 3 novembre 1892 à Paris (9ème) Marie Hortense Eugénie Archambault-Guyot (Meudon, Hauts-de-Seine 4/8/1861-ap. 1942 ?), veuve d’Emile Marie Fernand Ponche (Amiens, Somme, 5/2/1858-avant 1892 ?), avocat, membre de la société de secours aux blessés militaires, fille de Joseph Ferdinand Archambault-Guyot (Paris 9/8/1833-21/2/1877 Paris 1er), docteur en droit, avoué, membre de la Société de géographie, et d’Emma Clémence Houette (Paris 12/4/1840-18/10/1903 Paris 1er), mariés le 14 mai 1860 à Paris (6ème).
Petite-fille de Paul Archambault-Guyot (Paris 27/5/1799-4/12/1870 Paris 1er), avoué à Paris depuis 1828, et d’Hortense Aglaé Dupré (Paris 1807-12/1/1859 Paris 4ème ancien), mariés le 5 juin 1832 à Paris. Petite-fille de Pierre Houette (Paris 9/1/1807-21/11/1884 Paris 1er), directeur de la Caisse d’épargne de Paris, propriétaire, et d’Eugénie Françoise Eulalie Poullain (Paris 1813 ? –4/7/1868 Meudon), mariés le 29 mars 1832 à Paris, paroisse Saint-Vincent de Paul (3ème ancien).
Arrière-petite-fille de Pierre Houette (Courdemanche, Sarthe, 22/10/1761-10/1/1820 Paris), corroyeur, et de Marie Françoise Guyot (Coulommiers, Seine-et-Marne, 11/8/1770-13/1/1862 Paris 9ème), mariés le 3 brumaire an III, 24 octobre 1794 à Paris. Arrière-petite-fille de Thomas Joseph Poullain (? –av.1868 ?), propriétaire, juge au tribunal de commerce, cofondateur et administrateur de la société d’assurances mutuelles contre la grêle « L’Etoile » en 1834, et de Pomme Eulalie Deladreue (Amiens, Somme, 13 prairial an II, 1/6/1794-25/2/1875 Paris 6ème), mariés le 5 septembre 1812 à Paris, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs.
Sœur de Maurice Archambault-Guyot, avocat, nièce de Paul Houette, propriétaire.
Oncle par alliance de Pierre Joachim Polaillon (1885-1963), conseiller référendaire (voir notice), par les Archambault-Guyot.
Père d’André Adrien Rivollet (Paris 12/5/1895-4/5/1972 Paris 8ème), artiste et homme de lettres, croix de guerre 14-18, sans alliance, ami de Joséphine Baker.
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Elève aux lycées Condorcet et Louis le Grand, licencié en droit à Paris. Licencié ès-lettres.
Reçu troisième au concours de 1877, auditeur de 2ème classe le 5 janvier 1878, auditeur-rapporteur de 1ère classe le 28 mai 1884. Conseiller référendaire de 2ème classe le 18 novembre 1890, de 1ère classe le 22 mai 1909, honoraire le 7 novembre 1922.
Membre de la commission d’organisation du Centenaire de la Cour des comptes en 1907. Membre de la Société des Auteurs Dramatiques et de l'Union Artistique. Directeur de la société de secours mutuels du 8ème arrondissement de Paris, administrateur de l’office central des œuvres de bienfaisance.
Homonyme de Georges Rivollet (1888-1974), ministre des pensions en 1934.
Extrait de son éloge par le Procureur général Maurice Bloch : « (…) Nourri des pures lettres classiques, notre collègue avait le culte des anciens, qui impriment aux œuvres de l’esprit ces qualités de finesse, de distinction, ce souci de la forme dont peut, à juste titre, s’enorgueillir un poète applaudi, voire même un rapporteur devant vos chambres. ( …) »
Domicile : 61, rue de Miromesnil (8ème). Propriétaire de la villa des Souvenirs à Bellevue (Meudon, Hauts-de-Seine).
Chevalier de la Légion d’honneur le 29 décembre 1910.
Publications : Alkestis, drame antique d’après Euripide, Paris Stock 1901, joué au théâtre antique d'Orange le 13 août 1899 et à la Comédie Française le 16 novembre 1900 ; Les Phéniciennes, drame antique, Stock 1905 ; La Dentelle de Thermidor, roman, Paris Fasquelle 1907, Prix Furtado 1909 ; Jérusalem ! tragédie contemporaine, musique de scène de Massenet, Fasquelle 1909 ; Bénédicte, roman, Fasquelle 1914 ; L'occasion, comédie, 1917, (avec Jacques Normand) ; Le bon billet, comédie (1920), Le pauvre d'Assise, légende lyrique (1920) ; Doralice ou la métamorphose, comédie (1920, avec M. Nozière) ; Œdipe à Colone, drame antique d’après Sophocle, musique de scène de Guy Ropartz, Paris (1922) ; L'inférieure, comédie dramatique (1922) ; La Fontaine d'Atalante, roman (1922), prix Toirac ; Les Trois grâces, Fasquelle 1925 ; Le Pauvre d’Assise, légende en vers en cinq épisodes, Paris 1926 ; Adrienne Le Couvreur, acteurs et actrices d'autrefois, documents et anecdotes, Paris Alcan 1932.
Iconographie : portrait par Gervex (dessin). Bibliothèque-musée de la Comédie française (Legs Gisèle Polaillon).
Bibliographie : notice nécrologique dans l’Annuaire de la société des auteurs et compositeurs dramatiques de 1929, par le secrétaire Henri Falk : « Avec Georges Rivollet s’en est allé un de nos derniers poètes tragiques. Après avoir débuté par quelques bluettes, il entreprit avec bonheur la restitution scénique de certains chefs-d’œuvres du drame grec, réalisant, pour ainsi dire, des ouvrages nouveaux sur des thèmes antiques : Alkestis, Les Phéniciennes, Oedipe à Colonne valent par la beauté de la pensée et de la langue. Il aborda ensuite la comédie en prose avec Jérusalem et Tu ne tueras point. Mais sa renommée demeure attachée à ses drames en vers, qui sont entrées au répertoire de la Comédie française. »