RIVALLAND Adelin Pascal Jean Joseph
Né le 7 novembre 1893 à Foulayronnes, près d’Agen (Lot-et-Garonne), décédé accidentellement le 4 septembre 1965 à Evian (Haute-Savoie), acte transcrit le 26 septembre à Paris (16ème).
Fils de Charles Hippolyte Jules Rivalland (Sète, Hérault, 27/4/1862-1901 ?), instituteur, puis directeur d’école normale à Nérac, puis principal de collège, et de Françoise Appolonie Joséphine Marie Danton (Bassoues, Gers, 29/11/1865-1940 Saint-Martin, Gers ?), mariés le 27 novembre 1891 à Riguepeu, Gers.
Petit-fils de Charles Hippolyte Rivalland (Simon-la-Vineuse, Vendée, 28/10/1825-15/3/1905 Le Poiré-sur-Vire, Vendée), journalier, puis surveillant en chef des chemins de fer du Midi à Sète, et de Victoire Adélaïde Euphrasie Dousset (Seissan, Gers, 18/2/1832-13/8/1908), femme de chambre, mariés le 19 mai 1856 à Tonneins (Lot-et-Garonne). Petit-fils de Louis Bernard Danton (Bassoues 9/12/1841-27/5/1881 Berre-l’Etang, Bouches-du-Rhône) et de Victorine Bordes (? -ap. 1891 Riguepeu), mariés avant 1866.
Arrière-petit-fils de Charles Rivalland (Simon-la-Vineuse 13/11/1779-13/10/1863 Simon-la-Vineuse), instituteur, et de Marie Modeste Rose Choyau (Sainte-Hermand, Vendée 9/9/1783-10/1/1859 Simon-la-Vineuse), mariés le 27 janvier 1807 à Sainte-Hermine (Vendée). Arrière-petit-fils d’Henri Dousset (? -9/10/1839 Masseube, Gers), coutelier, et d’Anne Lacoste (Mirande, 23/1/1813-ap. 1861 Masseube, Gers ?), mariés le 24 mai 1831 à Mirande, remariée le 4 février 1842 à Masseube à Louis Martet. Arrière-petit-fils de Jean Danton (21/1/1820-31/8/1862 Bassoues) et d’Antoinette Sage (1810 ? -8/2/1845 Bassoues), mariés le 3 février 1841 à Bassoues.
Frère de Charles Marie Bernard Victor Hippolyte (1892-1955), ingénieur chimiste, et de Pierre Anselme Jules (1898-1981), agriculteur.
Epouse le 18 janvier 1927 à Asnières (Hauts-de-Seine) Anne Marie Marguerite, dite Nanine Reymond (Paris 14/1/1895-24/10/1998 Saint-Cloud, Hauts-de-Seine), fille de Noël Antoine André dit Tony Reymond (Marseille, Bouches-du-Rhône, 30/11/1857-ap. 1952 ?), ingénieur diplômé du Queen’s College de Belfast (Irlande), conducteur des Ponts-et-Chaussées en 1882, chef du bureau du cabinet du ministre des travaux publics en 1897, puis sous-directeur au ministère des travaux publics, puis secrétaire général du Réseau des chemins de fer de l’Etat de 1902 à 1922, cofondateur et président de l’Académie de Moustiers en 1928, commandeur de la Légion d’honneur en 1925, et d’Anne Joseph Jeanne Grassin-Lérat (Saigon, Vietnam, 7/10/1865-ap. 1911 ?), mariés le 12 juillet 1886 à La Rochefoucauld (Charente), divorcés en 1911.
Petite-fille de Jean Gaspard Reymond (Digne, Alpes-de-Haute-Provence, 24/11/1823-18/4/1908 Marseille, non numérisé), conducteur principal des Ponts-et-Chaussées, puis ingénieur des travaux publics de l’Etat, chevalier de la Légion d’honneur en 1887, et de Julie Caire (Barcelonnette, Alpes-de-Haute-Provence, 13/7/1828-19/2/1906 Marseille), mariés le 31 octobre 1848 à Barcelonnette. Petite-fille de Pierre Emile Grassin-Lérat (La Rochefoucauld 6/7/1820-23/1/1884 La Rochefoucauld), lieutenant-colonel d’artillerie de marine, chevalier de la Légion d’honneur en 1859, et d’Anne Marthe Marie Françoise Geneviève Vallade (Saint-Barthélemy-de-Bussière, Dordogne, 5/5/1843-8/6/1901 La Rochefoucauld), mariés avant 1865.
Arrière-petite-fille d’Antoine Véran Reymond (Digne 14/11/1793-av. 1868 ?), coutelier, et d’Eugénie Jean (Marcoux, Alpes-de-Haute-Provence, 29/1/1801-5/9/1868 Digne), mariés le 17 mai 1819 à Marcoux. Arrière-petite-fille de Joseph Benoît Caire (Barcelonnette 10 nivôse an VI, 30/12/1797-26/3/1838 Barcelonnette), propriétaire, débitant de tabac, veuf de Marie Elisabeth Caire (? -28/8/1825 Barcelonnette) et de Madeleine Pélagie Pacquet (Barcelonnette 22/7/1809-12/12/1833 Barcelonnette), mariés le 26 janvier 1826 à Barcelonnette. Arrière-petite-fille de Pierre Grassin-Lérat (La Rochefoucauld 6 thermidor an III, 24/7/1795-12/7/1869 La Rochefoucauld), officier d’infanterie, maire de La Rochefoucauld, et d’Anne Elodie de Lapeyre (La Rochefoucauld 25 germinal an VII, 14/4/1799-30/4/1877 La Rochefoucauld), mariés le 6 juillet 1818 à La Rochefoucauld. Arrière-petite-fille de Joseph Xavier Vallade-Soury (Etouars, Dordogne, 4/12/1816-1863 ?), maître de forges à Saint-Barthélemy-de-Bussières, et de Marie Madeleine Elodie Grassin (La Rochefoucauld 27/12/1823-24/2/1900 ?), mariés le 27 octobre 1841 à La Rochefoucauld.
Sœur de James Reymond, ingénieur des constructions navales, croix de guerre, chevalier de la Légion d’honneur, marié en mai 1917 à Paris à Germaine Donneaud.
Deux enfants.
*
Sous les drapeaux le 26 novembre 1913, lieutenant le 1er mai 1918. Cinq citations, trois blessures, croix de guerre. Invalide à 25 %. Après la victoire, participe aux activités militaires sur d’autres théâtres d’opérations.
Licencié en droit, licencié ès-lettres, diplômé d’études supérieures de langues classiques, diplômes obtenus après la guerre.
Breveté d’Etat-major en 1925, capitaine d’infanterie coloniale le 25 mars 1925, chef de bataillon le 25 septembre 1934, contrôleur adjoint de l’administration de l’Armée le 1er juin 1934, contrôleur le 1er juin 1937. Préfet de la Drôme le 19 septembre 1940, directeur du Personnel de l’administration de la Police le 24 juin 1941, secrétaire général de la Police et conseiller d’Etat en service extraordinaire le 19 septembre 1941. Remplacé par René Bousquet. Préfet des Bouches-du-Rhône le 19 avril 1942, refuse de désigner des otages après un attentat contre les allemands, relevé de ses fonctions le 8 janvier 1943 en application des dispositions de la loi du 17 juillet 1940.
Conseiller maître le 15 avril 1943. Reçu en audience par le maréchal Pétain le 20 septembre 1943. Arrêté le 18 octobre 1944, interné au camp de Drancy, puis emprisonné à Fresnes le 30 novembre 1944. Information du chef d’intelligence avec l’ennemi et d’attentat à la sûreté extérieure de l’Etat ouverte devant la Cour de justice de Paris, mis en liberté provisoire le 29 janvier 1945, décision de classement sur avis du Parquet le 4 avril 1945, réintégré à la Cour des comptes. Nomination de préfet annulée le 2 juin 1945. Chargé de mission au cabinet du ministre de la Défense Nationale et des Forces Armées René Pleven en 1953, chargé de mission au cabinet du ministre de la Défense nationale et des forces armées le général Koenig le 28 mars 1955. Membre du collège des commissaires aux comptes de l’OTAN (infrastructures) de 1953 à 1957. Président de l’association des magistrats de la Cour des comptes de 1955 à 1956. Président de la Deuxième chambre le 30 octobre 1956. Chargé de mission au cabinet du ministre des Armées Pierre Guillaumat, délégué du ministre à l’administration de l’Armée de Terre, de la Marine et de l'Air le 5 juin 1958, délégué ministériel pour l'armée de Terre le 24 janvier 1959. Président de la Quatrième chambre le 1er mars 1961. Président du comité supérieur de décentralisation le 22 février 1963. Honoraire le 7 novembre 1963.
Enseignant à l’ENA. Les honneurs militaires lui ont été rendus à Saint-Louis des Invalides lors de ses obsèques le 27 novembre 1965.
Extrait de son éloge par le Procureur général Bourrel : « (…) Il allait demeurer dix ans dans les formations de la juridiction, assimilant avec l’application et le bon sens que nous lui connaissons les méthodes, les particularités, voire les arcanes de la procédure de jugement des comptes. Un don inné pour découvrir le trait essentiel lui permettait de dégager tous les aspects d’un problème. (…) »
Domiciles : 21, boulevard Suchet (16ème), 40, boulevard Gouvion-Saint-Cyr (17ème), 28, rue Félicien David (16ème).
Grand Officier de la Légion d’honneur le 12 février 1958, Officier d’académie, Croix de guerre des T.O.E., médaille du combattant, médaille interalliée, médaille commémorative Syrie-Cilicie, mérite militaire espagnol le 6 mai 1927.