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RIELLE Etienne Philippe

Né le 21 mai 1775 à Rouen (Seine-Maritime), paroisse Saint-Denis, décédé le 8 avril 1847 à Paris (1er ancien).

Fils d’Etienne François Thomas Rielle (Rouen, paroisse Saint-Denis, 28/4/1738-31/1/1807 Rouen, paroisse Notre-Dame, huissier au Parlement de Rouen, et de Marie Magdeleine Scholastique Auber (? -22/1/1836 Paris 1er ancien), mariés avant 1775.
Petit-fils (?) de Thomas Rielle, tonnelier, et de Cécile Liesse, mariés avant 1738. Petit-fils de Jacques Mathieu Auber (? -ap. 1775 ?), chirurgien apothicaire, et de Barbe Le Roux (? -ap. 1775 ?), mariés le 2 juillet 1748 aux Andelys, paroisse Sainte-Madeleine (Eure).
Arrière-petit-fils de Jacques Auber (? –ap. 1748 ?), apothicaire au Grand Andely, et d’Anne Scholastique Oursel (? –ap. 1748 ?), mariés le 2 août 1718 aux Andelys, paroisse Sainte-Madeleine. Arrière-petit-fils de François Le Roux (? -ap. 1748 ?), conseiller du roi, procureur au grenier à sel des Andelys, et de Marie Madeleine Cahaigne (? –av. 1748 ?), mariés le 23 mai 1727 à Rouen, paroisse Saint-Godard.
Epouse le 7 juillet 1840 à Paris (1er ancien) Coralie de Saint-Laurent (Dunkerque, Nord, 10 germinal an X, 31/3/1802-15/12/1882 Paris 9ème), veuve en premières noces de Paul Emile Mariton (1794-1839 Paris), archiviste de la Couronne, fille de Théodore Charles Marie César Hippolyte de Saint-Laurent (Dunkerque, 8/10/1768-2/4/1837 Saint-Mandé, Val-de-Marne), directeur des vivres de la marine, chevalier de la Légion d’honneur, et de Jeanne Marie Thérèse Isabelle Morel (Dunkerque, 5/5/1779-10/9/1859 Saint-Mandé), mariés avant 1802 à Hondschoote ?
Petite-fille de Jacques Gabriel de Saint-Laurent (Paris, paroisse Saint-Roch, 24/2/1724- 17/4/1803 Paris ?), écuyer, directeur des vivres de la marine, et de Marie Louise Josèphe Touch (Aire-en-Artois (Aire-sur-la-Lys) Pas-de-Calais, 1736-1816 ?), mariés le 7 septembre 1760 à Téteghem (Nord). Petite-fille d’Henry Morel (Delfaux-en-Boulonnais ? Pas-de-Calais, 1747 ? -28/5/1817 Bourecq, Pas-de-Calais, acte transcrit le 2 juin à Dunkerque), négociant, puis aubergiste à Dunkerque, et de Marie Jeanne Joseph Duquenne (Dunkerque ? –ap. 1817 ?), mariés avant 1779.
Arrière-petite-fille de Jacques de Saint-Laurent (? –av. 1760 ?) et de Marguerite Dupuis (? –av. 1760 ?), mariés avant 1724. Arrière-petite-fille de Georges Auguste Touch (? –av. 1760 ?) et de Marie Louise Antoinette L’Equier (? –av. 1760 ?), mariés en 1731 à Aire-sur-la-Lys (non numérisé, actes manquants).  Arrière-petite-fille de Pierre Morel et de Marie Groux, mariés avant 1747.
Nièce de Louis Joseph Auguste Gabriel de Saint-Laurent (Dunkerque 1763-1832 Paris), capitaine d’artillerie en 1789, général de division en 1807, baron de l’Empire, Grand Officier de la Légion d’honneur en 1814. Cousine de Louis Ernest de Saint-Laurent, receveur des finance.

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Etudes au collège de Lisieux à Paris.

Volontaire en 1792, attaché aux bureaux des commissaires des guerres, puis premier commis du Payeur général de la Seine-Inférieure en 1796. Trésorier de la contribution levée en Italie après la bataille de Marengo en 1800. Associé à une maison de commerce à Rouen de 1803 à 1806. Inspecteur général du trésor en 1808, en mission en Italie et en Toscane de 1803 à 1813, intendant du palais de la grande duchesse de Toscane Elisa Bonaparte en 1809. Franc-maçon affilié à la loge « Elisa » à Florence en 1810. Inspecteur général des finances dans les cadres en 1814, attaché au cabinet particulier du ministre des finances Roy en 1819, premier commis au ministère des finances en 1821. Directeur du Mouvement général des fonds en 1824.

Conseiller maître le 24 septembre 1842, honoraire à sa demande le 11 juillet 1846.

Perçoit, par ordonnance royale du 11 novembre 1846, une pension de retraite de 6 000 francs, calculée en fonction de ses derniers traitements annuels de 12 577 francs, et de 41 ans 8 mois et 21 jours de service.

Extrait de son éloge par le Procureur général Collart-Dutilleul en 1846 « (…) Homme excellent, esprit sage, bienveillant et modeste, qui fut pendant vingt-deux ans le chef expérimenté de l’une des plus importantes directions du ministère des finances. (…) Il n’a fait, au sein de cette Cour, qu’un trop court séjour. »

Extrait de son éloge par le même en 1847 : « A peu de jours de là s’éteignit une autre existence, usée, épuisée par de longs et excellents services, un homme éminemment honorable par le cœur et par l’esprit, un conseiller maître honoraire qui depuis peu de mois vous avait quiités, pour chercher, sans l’obtenir, un repos mérité par la carrière la mieux remplie, M. Rielle enfin, que vous avez trop peu de temps possédé, et que vous avez si vivement regretté. Le ministère des finances, en consentant à se séparer de lui, avait perdu en M. Rielle l’un de ses administrateurs les plus expérimentés, l’une de ces capacités spéciales qui avait le mieux compris et pratiqué le service de la trésorerie, tel que l’avait institué son illustre fondateur (…).

Domicile : 383, rue Saint-Honoré (1er).

Commandeur de la Légion d’honneur le 30 mai 1837.

Tombeau au Père Lachaise, 18ème division.

Bibliographie : Germain Sarrut, Biographie des hommes du jour, Paris 1838