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RIBEROLLES Barthélemy Jean de

Né le 4 février 1787 à Thiers, paroisse Saint-Genès (Puy-de-Dôme), décédé le 22 mai 1859 à Paris.

Fils de Benoît Genest Riberolles (Thiers 3/8/1754-6/7/1814 Vichy, Allier), écuyer, seigneur des Martinanches et de Boisse, négociant, maire de la commune de Saint Dier-d’Auvergne, membre du collège électoral du département du Puy-de-Dôme, et de Françoise Chassaigne (27/8/1766-15/10/1818 ?), mariés le 12 décembre 1785 à Thiers, paroisse Saint-Genès.
Petit-fils de Joseph Just de Riberolles (Thiers, paroisse Saint-Genès, 3/6/1715-23/6/1786 Thiers, paroisse Saint-Genès), écuyer, négociant à Thiers et à Lisbonne, et d’Antoinette Ferrand (Vollore-Ville, Puy-de-Dôme, 30/7/1722-1/7/1767 Thiers, paroisse Saint-Genès), mariés le 23 février 1745 à Vollore-Ville. Petit-fils de Jean Baptiste Chassaigne (Thiers, paroisse Saint-Genès, 20/12/1727-5 frimaire an VII, 25/11/1798 Thiers), négociant, échevin puis maire de Thiers en 1793, et de Marguerite Vimal (Thiers, paroisse Saint-Genès, 24/2/1726-28/7/1788 Thiers, paroisse Saint-Genès), mariés le 18 septembre 1752 à Thiers, paroisse Saint-Genès.
Arrière-petit-fils de Barthelemy de Riberolles (7/9/1679-20/3/1763 Thiers, paroisse Saint-Genès), conseiller secrétaire du roi près la Cour des aides de Montpellier, et de Pétronille Marie Perrette Vacherias (Thiers 20/4/1689-20/3/1746 Thiers, paroisse Saint-Genès), mariés le 3 juin 1704 à Thiers, paroisse Saint-Genès. Arrière-petit-fils d’Annet Ferrand (Vollore-Montagne, 16/2/1673-1750-5/12/1750 Vollore-Ville) seigneur des Martinanches, notaire à Vollore, et de Marie Anne Chantelou (Clermont-Ferrand 8/9/1689-19/9/1763 Vollore-Ville), mariés le 27 août 1713. Arrière-petit-fils de Gabriel Chassaigne (Thiers 11/7/1700-31/12/1735 Thiers), marchand à Thiers, et de Marguerite Dufour (Thiers 16/10/1697-5/12/1782 Thiers), mariés le 4 décembre 1725 à Thiers, paroisse Saint-Genès.
Neveu de Gilbert de Riberolles (1749-1828), fabricant de papier à Thiers, député aux Etats-Généraux, receveur général des finances du Puy-de-Dôme en 1802. Famille anoblie en 1763.
Epouse le 9 septembre 1811 à Paris Marie Thérèse Charlotte Regardin (Versailles, Yvelines, paroisse Notre-Dame, 18/3/1791-29/4/1879 Clermont-Ferrand), fille d’André Julien Regardin (Vézelay 1753-1834 Paris), maître des comptes (voir notice), directeur général de la Régie générale de Lyon, membre du collège électoral de l’Yonne, et d’Amélie Gabrielle Sergent (Versailles, paroisse Saint-Louis 25/10/1769-9 germinal an XII, 30/3/1804 Paris 11ème ancien), « femme de Madame, fille du roi », mariés le 6 mai 1789 à Versailles, paroisse Notre-Dame.
Petite-fille d’Antoine Jacques Julien Regardin (Montereau, Seine-et-Marne, paroisse Notre-Dame, 10/1/1729-1810 Paris ?), commis au contrôle avant 1752, receveur des domaines du roi à Vezelay, chef de bureau à la Comptabilité nationale pendant la Révolution, et de Suzanne Guillemot, mariés le 11 avril 1752 à Vézelay, paroisse Saint-Etienne. Petite-fille de Jean Baptiste Denis Sergent (? -21/3/1806 Paris 11ème ancien), écuyer, chef du gobelet du roi, puis valet de la garde-robe ordinaire du roi, et d’Angélique Gabrielle Marguerite Jolly (Paris 1739-25/8/1817 Paris 12ème ancien), mariés avant 1769.
Arrière-petite-fille de Julien Thomas Regardin (1694 ? -26/6/1764 Montereau, paroisse Notre-Dame), originaire de Nantes, docteur en médecine de l’université de Montpellier, medecin à Montereau et de Marie Rose Piot (Montereau 6/8/1704-9/12/1776 Montereau, paroisse Notre-Dame), mariés le 10 décembre 1726 à Montereau, paroisse Notre-Dame (non numérisé, année manquante), docteur en médecine à Montereau (Yonne). Arrière-petite-fille de Jacques Guillemot (? –ap. 1752 ?), marchand de bois, greffier et procureur au bailliage de Vezelay, et de Marie Bouesnel (? –ap. 1752 ?), mariés Le 31 juillet 1724 à Vézelay, paroisse Saint-Pierre.
Père de Caroline Benoîte de Riberolles (Paris 1814-1903), mariée le 9 juin 1836 à Paris à Alexandre Garreau du Planchat (1804-1867) ; de Genest Alexandre de Riberolles (Paris 16/5/1821-14/3/1870 Paris 7ème), conseiller référendaire (voir notice), et d’Amélie Charlotte (Paris 26/12/1829-1913 Gournay-sur-Aronde, Oise), mariée le 28 juillet 1857 à Paris (10ème ancien) à Félix Théodule Perrot (du Vernay) (Paris 15/3/1812-6/12/1889 Gournay-sur-Aronde), colonel de cavalerie, commandeur de la Légion d’honneur en 1870.

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Études au collège de Juilly et de droit à Paris.

Auditeur au Conseil d’Etat le 19 janvier 1810, membre du conseil des prises en 1811.

Conseiller référendaire de 2ème classe le 6 mai 1818, conseiller maître le 19 août 1827. Député du Puy-de-Dôme (Ambert) le 24 novembre 1827, soutient le ministère Martignac, vote contre l’adresse des 221 en 1830, battu en juin 1830, élu en juillet. Non réélu en 1831, candidat non élu à Thiers en 1837. Membre de la commission d’examen des comptes ministériels pour 1841 et 1842. Doyen de la maîtrise, honoraire le 30 novembre 1858.

Membre de la commission municipale de Paris en 1849, puis de la commission départementale de la Seine en 1852. Souscripteur en 1849 du comité électoral de la rue de Poitiers, pour la propagande anti-socialiste. Membre de la commission de surveillance de la maison royale d’aliénés de Charenton. Conseiller général de la Seine en 1855.

Extrait de son éloge par le Procureur général Collart-Dutilleul : « (…) peu de carrières auront été aussi longues et aussi bien remplies. Nous sommes heureux de pouvoir reporter les sentiments que nous lui avons voués sur son fils, qui continuera les traditions de sa famille. (…) »

Domiciles : 33, rue de Tournon (6ème), 5, quai Malaquais (6ème), 9, rue d’Enfer (boulevard Saint-Michel), 6, rue de Seine (6ème). Une branche de la famille acheta le château de Ravel en Auvergne.

Tombeau au cimetière Montparnasse.

Commandeur de la Légion d’honneur le 11 août 1855.

Publications : Quelques discours parlementaires et opinions de Riberolles à la Chambre des députés entre 1828 et 1830 ont été imprimés.

Bibliographie : Biographie des députés de la nouvelle chambre septennale, par J. Dourille, Paris, chez Daubrée, 1829 : « C’est à l’influence jésuitique que cet honnête auvergnat doit les honneurs de la législature ; peu connu avant sa nomination, il ne l’est guère plus depuis.M. de Riberolles remplace M. de Trinqualye, l’un des trois cents de la chambre vénale. Il était difficile de choisir quelqu’un qui fût plus digne de son prédecesseur : qui voit l’un voit l’autre. »