RENDU Louis Athanase, baron
Né le 27 juin 1777 à Paris, paroisse Saint-Roch, décédé le 4 janvier 1861 à Ennery (Val d’Oise).
Fils de Sébastien Louis Rendu (Clermont-en-Beauvaisis, Oise, 28/11/1730-23/1/1797 Paris 1er ancien), conseiller du Roi, notaire à Paris rue Saint-Honoré, et de Marie Jeanne Gillet (Paris 7/10/1747-12/12/1823 Paris), mariés le 26 mars 1769 à Paris.
Petit-fils de Sébastien Rendu (Cuignères, Oise, 28/4/1702-10/5/1747 Clermont-en-Beauvaisis), notaire royal et greffier au bailliage de Clermont-en-Beauvaisis, et de Marie Madeleine Marguerite Françoise Crépin (Clermont-en-Beauvaisis 21/8/1708-23/1/1769 Clermont-en-Beauvaisis), mariés le 19 mars 1727 à Clermont-en-Beauvaisis. Petit-fils de Charles Gillet (1710-1780 Paris), marchand d’épices à Paris, et de Marguerite Marie Taillet (Rouen 30/4/1717-10/11/1791 Paris), mariés le 22 avril 1739 à Paris, paroisse Saint-Eustache.
Arrière-petit-fils de Sébastien Rendu (Cuignères, Oise, 13/5/1654-19/6/1705 Cuignères), laboureur, et d’Anne Jumel (Cuignères 19/5/1665-8/4/1748 Cuignères), mariés le 27 novembre 1685 à Cuignères. Arrière-petit-fils de Louis Crepin (? -ap. 1727), procureur ès-sièges royaux de Clermont-en-Beauvaisis, et de Madeleine Watton (? -ap. 1727), mariés avant 1708. Arrière-petit-fils de Pierre Gillet (1665 ? -1729 ?), laboureur, marchand de bois, et de Marie Marguerite Masse ou Macé (? –ap. 1739 ?), mariés le 6 octobre 1709 à Rouen, paroisse Notre-Dame de la Ronde. Arrière-petit-fils d’Eustache Taillet (Rouen, paroisse Saint-Denis, 5/12/1678-14/12/1732 Rouen, paroisse Saint-Herbland) et de Marie Françoise Davoult (Rouen, Notre-Dame-de-la-Ronde, 23/10/1690-2/4/1767), mariés le 6 octobre 1709 à Rouen, paroisse Notre-Dame-de-la-Ronde.
Frère d’Ambroise Modeste Marie Rendu (Paris 25/10/1778-12/3/1860 Paris), rédacteur au Mercure de France, ami de Chateaubriand, inspecteur général de l’Université en 1808, membre du Conseil royal de l’Instruction publique, maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d’Etat de 1840 à 1848, commandeur de la Légion d’honneur en 1839, marié en 1808 à Paris à Augustine Louise Thérèse Gardeur-Lebrun (1783-1850) ; d’Achille Louis Rendu (Paris 1781-1865 Paris), agronome, marié le 13 juin 1808 à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) à Angadresme dite Caroline Yvart (1790-1840).
Famille originaire de Lancrans (Ain).
Petit-neveu de Charles Léon Eustache Gillet (? -1806 Paris), avocat à la Cour.
Épouse en premières noces le 29 floréal an IX, 19 mai 1801 à Paris Anne-Marie Garnier (1784-29/8/1816 Margency, Val-d’Oise), fille de Jean Baptiste Garnier (Paris 20/11/1756-24/10/1817 Versailles), magistrat, député aux Etats-Généraux, préfet, Procureur général près la Cour des comptes (voir notice), officier de la Légion d’honneur, et d'Anne Félicité Sanson (? -ap. 1817 ?), mariés avant 1783.
Epouse en secondes noces le 11 octobre 1819 à Paris Sophie Alexandrine Lecouteulx de la Noraye (Paris 1/3/1786-1822 Paris), fille de Barthélemy Jean Louis Le Couteulx de la Noraye (Paris 10/3/1752-27 messidor an VII, 15/7/1799 Noisy-le-Grand, Seine-Saint-Denis), secrétaire de la chambre et cabinet du roi, banquier, puis propriétaire cultivateur à Noisy-le-Grand, et de Madeleine Le Boucher d’Honguemare (Rouen, paroisse Sainte-Croix-Saint-Ouen 3/5/1761-29/3/1808 Paris), mariés le 20 décembre 1779 à Rouen, paroisse Saint-Martin-sur-Renelle.
Petite-fille de Jean Jacques Vincent Le Couteulx de la Noraye (Rouen 14/2/1716-29/11/1765 Paris), syndic de la Compagnie des Indes, député au Conseil du commerce de Paris, marie de Rouen en 1764, et d’Hélène Olympe Palerne de la Magdeleine (Paris, paroisse Saint-Eustache, 1728-13/1/1807 Noisy-le-Grand), mariés le 17 mars 1748 à Paris. Petite-fille de Jean Jacques Gaspard Le Boucher d’Honguemare (Rouen, paroisse Saint-Herbland, 5/8/1727 ? -1774 Rouen ?), écuyer, trésorier général de France au bureau général des finances de la généralité de Rouen, et de Marie Madeleine Lefebvre (? –av. 1779 Rouen ?), mariés avant 1761.
Arrière-petite-fille de Barthélemy Le Couteulx (Paris 18/2/1675-18/4/1757 Rouen ?), échevin de Rouen, et de Marie Anne Bouette (1690-1726) mariés avant 1716. Arrière-petite-fille de Jean Joseph Palerne de la Magdeleine (1685-1751), écuyer, trésorier général des finances, et de Magdeleine Clapeyron du Buisson (Lyon 1700-1749 Paris), mariés le 14 janvier 1723 à Paris
Epouse en troisièmes noces le 23 février 1824 à Paris Augustine Marie Louise Clément de Givry (1784-20/1/1846 Paris), veuve de Jean Baptiste Germain Fabry, fille d’Athanase Louis Clément de Givry (Paris 13/3/1746-30/10/1807 Paris 11ème ancien), conseiller au Parlement de Paris, et de Louise Antoinette de Gars de Frémainville (17/7/1747 -20/1/1783), mariés le 18 janvier 1775.
Petite-fille d’Ambroise Julien Clément, seigneur de Feillet, comte de Givry et de Verneuil (10/7/1715-10/11/1778 Paris), conseiller au Parlement de Paris, et de Marie Auvray de Grandville (16/3/1720-18/4/1787), mariés le 12 août 1743 à Paris. Petite-fille d’Antoine de Gars de Frémainville (Meulan, Yvelines, 21/10/1704-13/10/1773 Paris), conseiller au Parlement de Paris, et de Marie Louise Chibert (1720 ? –1/3/1804), mariés en 1735.
Arrière-petite-fille d’Alexandre Julien Clément, seigneur de Givry (29/8/1685-27/7/1747 Paris), filleul de Louis XIV, conseiller au Parlement de Paris, et d’Henriette Gaudin de la Poterie (1695 ? -1721 ?), mariés le 3 août 1714. Arrière-petite-fille d’André Pierre Auvray de Grandville (Paris, paroisse Saint-Germain l’Auxerrois, 26/2/1685-18/10/1731 Paris), et de Marie Louise Touchet (? -7/12/1753 Paris), mariés le 3 octobre 1714. Arrière-petite-fille d’Antoine de Gars (3/7/1660-6/10/1740 Meulan), seigneur de Frémainville, chevalier, et de Marie Bonne Bordier. Arrière-petite-fille de Louis Ovide Chibert (1703-ap. 1754 ?), conseiller à la Cour des aides, et de Marie Madeleine André, mariés avant 1720.
Sœur de Jean Clément de Givry (Paris 27/2/1782-15/3/1830 Paris), conseiller référendaire (voir notice).
Onze enfants de ces trois mariages, dont Théodore Rendu (Paris 20/7/1802-12/1/1861 Ixelles, Belgique), conseiller référendaire (voir notice), Agathe Félicité Rendu (Paris 21/4/1804-30/10/1881 Châtres, Seine-et-Marne), mariée le 16 juillet 1825 à Paris à Charles Louis Noël Hallé (Paris 1777-1861 Châtres), conseiller à la Cour impériale de Paris, chevalier de la Légion d’honneur en 1846 ; Sophie Rendu (Paris 6/2/1812- ?), religieuse de Saint-Vincent de Paul ; Achille Charles Rendu (Paris 28/1/1813-2/5/1897 Brest-Recouvrance), rentier, marié le 16 août 1865 à Catherine Fredey ( ? -av. 1897).
Grand-père d’Ambroise Marie Rendu (Paris 1847-1934), conseiller municipal de Paris, officier de la Légion d’honneur en 1932.
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Etudes au collège de Lisieux à Paris. Elève de l’Ecole Polytechnique en 1796, renvoyé avec son frère Ambroise pour avoir refusé de prêter serment de haine à la royauté, licencié en droit.
Notaire à Paris sous l’Empire, maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d’Etat le 25 juillet 1814, adjoint au maire du 1er arrondissement de Paris jusqu’au 20 mars 1815, secrétaire général du département de la Seine du 18 juillet 1815 au 6 mai 1816.
Procureur général près la Cour des comptes le 25 avril 1816, succédant à son beau-père. Ordonnance du Roi : « Le sieur Garnier, notre procureur général près notre Cour des comptes, forcé par son âge et sa santé de mettre un terme à ses travaux, et le sieur Rendu, son gendre, ancien notaire à Paris, actuellement maître des requêtes et secrétaire général de la préfecture du département de la Seine, nous ayant exprimé le désir de succéder à son beau-père ; voulant, dans cette circonstance, reconnaître les longs services du sieur Garnier, et récompenser le sieur Rendu des marques de fidélité qu’il nous a données (…). Conseiller d’Etat en service extraordinaire le 12 novembre 1828. Démissionne de ses fonctions à la Cour des comptes pour « raisons de santé » le 23 août 1830.
Membre tiré au sort du jury de la Cour d’assises de Paris en 1832. Conseiller général du département de Seine-et-Oise, canton de Pontoise, le 4 septembre 1842, maire d’Ennery de 1834 à sa mort. Radié du tableau des conseillers en service extraordinaire au Conseil d’Etat en juillet 1845, rappelé à ces fonctions le 20 janvier 1846 jusqu’à la suppression du service extraordinaire au Conseil d’Etat le 18 avril 1848.
Domiciles : 10, rue d’Antin (2ème), 60, rue de la Chaussée d’Antin (9ème), 317, rue Saint-Honoré (1er).
Commandeur de la Légion d’honneur le 18 août 1824.