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PLOUVIER Henri François Albert

Né le 23 septembre 1873 à Pernes-en-Artois (Pas-de-Calais), décédé le 31 octobre 1954 à Paris (5ème).

Fils d’Emile François Adolphe Plouvier (Pernes-en-Artois 22/12/1841-12/4/1877 Pernes-en-Artois), médecin, et de Marie Albertine Evelina Coquerel (Auxi-le-Château, Pas-de-Calais, 16/6/1852--ap. 1914 Paris ?), mariés le 8 octobre 1872 à Auxi-le-Château.
Petit-fils d’Antoine François Xavier Plouvier (Hermaville, Pas-de-Calais, 3/12/1814-2/1/1880 Pernes-en-Artois), officier de santé, puis médecin à Pernes-en-Artois, et de Sophie Alexandrine Bonnel (Pernes-en-Artois 4/3/1819-ap. 1880 ?), mariés le 28 août 1838 à Pernes-en-Artois. Petit-fils de Michel Albert Coquerel (Saulchoy, Pas-de-Calais, 8/7/1826-16/3/1867 Auxi-le-Château), huissier à Auxi-le-Château, et de Marie Josèphe Placide Panet (Wavans, Pas-de-Calais, 25/7/1825–ap. 1872 ?), cultivatrice, mariés le 9 juillet 1850 à Wavans-sur-l’Authie (Beauvoir-Wavans).
Arrière-petit-fils d’Antoine Joseph Plouvier (1764 ? -26/5/1832 Hermaville), cultivateur, maire d’Hermaville, et d’Adélaïde Joseph Caron (1776 ? -8/7/1828 Hermaville), mariés avant 1814. Arrière-petit-fils de Jean Baptiste Joseph Bonnel (Pernes-en-Artois 23/1/1790-2/12/1848 Pernes-en-Artois), meunier, propriétaire du moulin de la Ferté à Pernes-en-Artois, et de Sophie Yvain (Aumerval, Pas-de-Calais, 31/3//1792-30/12/1848 Pernes-en-Artois), mariés le 22 août 1813 à Aumerval. Arrière-petit-fils de Joseph Marie Albert Coquerel (Douriez, Pas-de-Calais, 27 fructidor an VII, 13/9/1799-29/5/1871 Auxi-le-Château), cordonnier, et de Marie Anne Victoire Gauguez (Douriez 1808 ?-19/12/1887 Auxi-le-Château), mariés le 24 mai 1826 à Saulchoy. Arrière-petit-fils de Jean Baptiste Panet (Verchocq, Pas-de-Calais, 11 pluviôse an II, 30/1/1794-23/3/1847 Wavans), cultivateur, et de Marie Françoise Prévost (Wavans-sur-l’Authie, 16 vendémiaire an X, 8/10/1801 –ap. 1850 ?), mariés le 5 mai 1823 à Wavans-sur-l’Authie.

Épouse le 9 juin 1903 à Paris (6ème) Amélie Juliette Marie Jamet (Paris 29/6/1879-3/7/1907 Paris 6ème), fille de Paul Jules Victor Jamet (Caen, Calvados, 23/9/1848-8/11/1930 Saint-Riquier-ès-Plains, Seine-Maritime), avocat, professeur de droit à l’Institut catholique de Paris, et de Marie Amélie Laguette (Saint-Riquier-ès-Plains 2/8/1854-1934), mariés le 7 août 1877 à Saint-Riquier-ès-Plains.

Petite-fille de Jean Louis Jamet (1816 ? -8/5/1851 Martigny, Calvados), chaudronnier, et d’Aimée Julie Constance Le Saunier (Allemagne (Fleury-sur-Orne) 6/7/1822-2/1/1850 Allemagne, Calvados), modiste à Caen, mariés le 5 avril 1842 à Allemagne. Petite-fille de Pierre François Laguette (Saint-Riquier-ès-Plains 18 frimaire an VI, 8/12/1797-8/6/1869 Saint-Riquier-ès-Plains), propriétaire cultivateur, et d’Héloïse Esther Dupuis (Annouville-Vilmesnil 15/7/1822-1904), mariés le 18 avril 1842 à Annouville-Vilmesnil (Seine-Maritime).

Arrière-petite-fille de Jean François Jamet (? -av. 1842 ?), laboureur, et de Marie Jeanne Bigot (Courson, Calvados, 30/11/1775-12/4/1864 Martigny), mariés avant 1815. Arrière-petite-fille de Pierre François Laguette (Vittefleur, Seine-Maritime, 1764-4/4/1835 Saint-Riquier-es-Plains), propriétaire cultivateur, et de Dorothée Hellouin (Néville, Seine-Maritime 1759 ? -16/10/1831 Saint-Riquier-ès-Plains), mariés le 24 messidor an II, 12 juillet 1794 à Néville. Arrière-petite-fille de Jean Le Saunier (Allemagne, 7 thermidor an IV, 25/7/1796-1/3/1832 Allemagne) et de Julie Lefêvre (? -ap. 1832 ?), mariés avant 1823. Arrière-petite-fille de Pierre Guillaume Dupuis (Vilsmesnil 12/2/1786-16/8/1856 Annouville-Vilmesnil), propriétaire cultivateur, et de Julie Rosalie Le Chevallier (Paluel 10/8/1791-3/8/1826 Annouville-Vilmesnil), mariés le 26 novembre 1811 à Paluel (Seine-Maritime).

Père de Michel Plouvier (1906-1973), conseiller maître (voir notice).

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Etudes à la faculté catholique de droit de Paris. Docteur en droit, thèse : Des cautionnements en matière administrative, Paris 1899.

Reçu premier au concours de 1900, auditeur de 2ème classe le 29 novembre 1901, auditeur-rapporteur de 1ère classe le 27 octobre 1904. Conseiller référendaire de 2ème classe le 5 mai 1910. Ajourné pour faiblesse en 1896, affecté aux services auxiliaires en 1898, mobilisé du 30 avril 1915 au 17 février 1919 comme commis de trésorerie à la Trésorerie et Postes aux Armées. Conseiller référendaire de 1ère classe le 28 novembre 1926, honoraire le 14 septembre 1938. Rappelé à l’activité et délégué dans les fonctions de rapporteur par décret du 27 mai 1940, jusqu’au 30 septembre 1945. Président de la Caisse de retraite et de prévoyance des clercs et employés de notaires en 1940.

Membre de l’association des amis de l’Institut catholique.

Extrait de son éloge par le Procureur général Godin en 1938 : « M. Plouvier laisse à ses collègues le souvenir d’une vie de magistrat toute droite, limpide, exemplaire. »

Extrait de son éloge par le Procureur général Brin en 1945 : « (…) Ses vérifications étaient approfondies, ses rapports préparés avec un souci extrême du fond et de la forme ; ses propositions inspiraient confiance, parce qu’on les savait fondées sur un minutieux examen des faits. Comme il possédait en outre une exceptionnelle puissance de travail, les caprices de la destinée permettent seuls de comprendre qu’il n’ait pas accédé à la maîtrise. (…) Il nous est agréable de penser que cet aimable collègue reste uni à la Cour par un fils qui donne les plus belles espérances. (…) »

Extrait de son éloge par le Procureur général Lesage en 1954 : « …il avait bien voulu, au début de l’occupation, reprendre ses fonctions de rapporteur pour suppléer à l’absence des magistrats retenus en captivité, et, après la Libération, continuer sa participation au contrôle (…). De sa famille du pays d’Artois et de souche terrienne, il avait les qualités foncières : probité, droiture, sens du devoir, ordre, équité. Sans passion, il était le bon juge des comptes, qui inspire confiance à ses justiciables et ne néglige pas pour autant la sauvegarde des deniers publics. Ses rapports étaient clairs, bien étudiés, élégamment présentés. Il avait la préoccupation constante d’être utile. Ne le vîmes-nous pas, dans ses dernières années, aider un collègue dont l’activité se trouvait entravée par de graves infirmités. Beaucoup d’entre nous ont encore dans les yeux le spectacle de ces deux magistrats, arrivant à la Cour ou en repartant, le retraité soutenant l’autre, et tous les deux devisant des travaux qu’ils avaient fait ou allaient entreprendre. Image touchante de cette sorte de fraternité d’arme qui naît souvent entre les membres de votre compagnie et qui n’en est pas le moindre agrément. (…) ».

Domiciles : 5, rue Madame (6ème), 60, boulevard Sénard à Saint-Cloud (Seine-et-Oise)

Officier de la Légion d’honneur le 28 janvier 1939.