PERRIN Marie Ludovic Franck
Né le 3 juin 1844 à Paris (11ème ancien), décédé le 10 septembre 1918 à Authevernes (Eure).
Fils de Sébastien Pierre Perrin (Sens, Yonne, 19/1/1791-6/7/1867 Sens), avocat à Sens, puis juge d’instruction près du Tribunal de première instance de la Seine, et de Sophie Eugénie Pommery (Paris 2 messidor an VIII, 21/6/1800-27/12/1866 Sens), mariés le 20 février 1820 à Paris (9ème ancien).
Petit-fils de Pierre Perrin (Sens, paroisse Saint-Pierre-le-Rond, 15/1/1764 ? -1/4/1856 Foissy-sur-Vanne, Yonne ?), négociant, propriétaire, et de Catherine Philbert (Troyes, Aube, 1763-13/4/1835 Foissy-sur-Vanne, Yonne), mariés le 5 février 1788 à Paris. Petit-fils de Jean Nicolas Amand Pommery (Paris, paroisse Saint-Leu, 10/10/1770-21/2/1846 Paris 6ème ancien), négociant à Paris, et de Victoire Camille Petit (de Jeurre) (Juvisy-sur-Orge, Essonne, 12/2/1778-ap. 1800-av. 1846 ?), mariés le 16 thermidor an III, 3 août 1795 à Juvisy-sur-Orge.
Arrière-petit-fils de Nicolas Pierre Perrin (Sens, paroisse Saint-Pierre-le-Rond 5/12/1739-4 thermidor an XIII, 27/7/1804 Sens), marchand tapissier, et d’Anne Edmée Gambier (Sens, paroisse Sainte-Croix, 26/3/1734-5/11/1823 Sens), mariés le 16 septembre 1762 à Sens, paroisse Sainte-Croix. Arrière-petite-fille de Nicolas Charles Pommery (1740-13 ventôse an XIII, 4/3/1805 Paris), marchand épicier, garde du corps de l’Epicerie, et de Marie Magdeleine Geneviève Durand (1746-Paris ?), mariés avant 1770. Arrière-petit-fils de Sébastien Philbert, négociant en laine à Troyes, et de Renée Perrine Caillau, mariés avant 1764. Arrière-petit-fils de Charles Petit (de Jeurre) (1/9/1732-20/12/1815 Paris), cultivateur puis maître de postes à Juvisy-sur-Orge, et de Catherine Camille Ruzé (1745 ? –av. 1823 ?), mariés le 22 mai 1769 à Corbeil (Essonne), paroisse Saint-Etienne d’Essonnes.
Petit-neveu d’Hercule Alphonse Petit de Jeurre (Savigny-sur-Orge, Essonne, 8/11/1794-27/6/1858 Juvisy-sur-Orge, Essonne), inspecteur des finances, receveur particulier à Etampes. Parenté avec la famille Collart-Dutilleul (voir notices) par les Petit de Jeurre.
Frère de Jean Pierre Edmond Perrin (Sens 3/5/1821-1/4/1875), juge au tribunal civil de Sens, et de Paul Eugène Perrin (Sens 25/1/1823-23/8/1904 Sens), colonel du génie, commandeur de la Légion d’honneur en 1882.
Epouse le 10 août 1872 à Paris (8ème) Marie Angélique Thérèse Dubois (Reims, Marne, 21/1/1850-13/3/1899 Paris 17ème), fille de Victor André Dubois (Bruxelles, Belgique, 5/7/1806-18/3/1879 Paris 8ème), avocat, président du tribunal civil d’Auxerre, puis conseiller à la Cour d’appel de Paris, chevalier de la Légion d’honneur en 1853, et de Louise Appoline Clémentine de Paul de Saint-Marceaux (Reims 9/10/1821-30/4/1914 Paris 17ème), mariés le 21 février 1843 à Reims.
Petite-fille de Victor Florentin Dubois (Damery, Marne, 10/6/1766-16/12/1828 Epernay), juge au tribunal d’appel de Bruxelles en 1803, puis conseiller à la Cour royale de Bruxelles, puis président du tribunal civil d’Epernay, membre du conseil des prisons et du comité d’instruction primaire, et de Thérèse Louise Dubois (Saint-Amand-les-Eaux, Nord, 21/1/1774-9/5/1842 Epernay), mariés le 5 fructidor an XI, 23 août 1803 à Saint-Amand-les-Eaux. Petite-fille d’Augustin Marie Guillaume Paul d’Herville de Saint-Marceaux (Paris 4/3/1790-1/4/1870 Limé, Aisne), négociant en vins de champagne, maire de Reims de 1832 à 1837 et de 1845 à 1848, chevalier de la Légion d’honneur en 1837, et de Charlotte de Moÿ de Sons (Reims 15/5/1791-27/4/1857 Limé), mariés le 3 août 1810 à Reims.
Arrière-petite-fille paternelle de Jean Dubois (Damery 18/10/1730-25/2/1810 Damery), propriétaire, et d’Apolline Vallin (Reims 9/10/1733-28 vendémiaire an IX, 20/10/1800, Damery), mariés le 22 juin 1756 à Vincelles (Marne). Arrière-petite-fille maternelle d’Adrien Joseph Dubois (Saint-Amand-les-Eaux, 1732-11 thermidor an X, 30/7/1802, Saint-Amand-les-Eaux), négociant, marchand filetier, propriétaire, échevin de Saint-Amand-les-Eaux en 1778, maire de Saint-Amand-les-Eaux, et de Marie Marguerite Joseph Mahieu (Lille 17/2/1738-av. 1795 ?), mariés le 24 septembre 1765 à Lille, paroisse Saint-Maurice. Arrière-petite-fille d’Henri Joseph Paul d’Herville de Saint-Marceaux (1757 ? -11/12/1792), commissaire des guerres, gouverneur des pages du comte d’Artois, chevalier de Saint-Louis, et d’Amélie Elisabeth Desplasses de Soucy (1768 ? -ap. 1810 Brévannes ?), mariés le 18 avril 1786 à Reims. Arrière-petite-fille de Charles Marie Louis Jules Ange Alexandre de Moÿ de Sons (Ardeuil-et-Montfauxelles, Aisne, 6/5/1762-29/11/1818 Château-Thierry, Aisne), capitaine à la suite du régiment d’Austrasie, et de Geneviève Jeanne Charlotte Langlois de Falaise (Reims, paroisse Saint-Pierre, 1766 ? -6/10/1816 Chepy, Marne), mariés le 15 novembre 1783 à Reims.
Cousine de Charles René de Paul de Saint-Marceaux (1845-1915), statuaire, membre de l’Académie des beaux-arts. Nièce de Charles Théodore de Paul de Saint-Marceaux (1813-1897), receveur des contributions directes à Lille.
Père de Marie Frank André (Paris 22/3/1874-15/7/1956 Lignères, Orne), capitaine d’artillerie territoriale, officier de la Légion d’honneur en 1956, croix de guerre, marié le 27 octobre 1900 à Revercourt (Eure-et-Loir) à Thérèse Marie Amélie Raveneau (Paris 14/2/1874-2/5/1961 Lignères) ; et de Marie Claire Thérèse Perrin (Paris 19/7/1875-8/5/1962 Paris 17ème), mariée le 31/5/1897 à Paris (17ème) à Charles Henri Gavignot (Paris 11/3/1869-21/3/1942 Saint-Germain-la-Campagne, Eure), agriculteur.
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Licencié en droit.
Surnuméraire au Mouvement Général des Fonds le 8 septembre 1863, commis au Contrôle le 1er mai 1865, mis en disponibilité sur sa demande le 1er octobre 1865.
Attaché à la Cour des Comptes le 14 mai 1866, reçu septième au concours de 1869, affecté à la Première présidence le 1er juin 1870, auditeur de 2ème classe le 2 août 1870, de 1ère classe le 6 avril 1875, auditeur-rapporteur le 9 avril 1875. Rapporteur près la commission chargée de dresser les listes de candidats aux débits de tabac de 1ère classe le 2 janvier 1875. Conseiller référendaire de 2ème classe le 19 novembre 1883, de 1ère classe le 29 novembre 1901. Avocat général le 24 juillet 1903, conseiller maître le 10 janvier 1908. Décédé en fonctions.
Propriétaire terrien, maire de la commune de Lignères (Orne), depuis 1897.
Membre de la commission consultative de l’Institution Nationale des Sourds Muets, installée le 30 mai 1905.
Extrait de son éloge par le Procureur général Maurice Bloch : « (…) C’était le plus ancien d’entre nous et il a succombé après cinquante-cinq années de loyaux services rendus à l’Etat et à la juridiction. (…) Travailleur assidu, exact dans l’exercice de ses devoirs, nul n’avait une idée plus haute de la magistrature dont il était investi. (…)
Domiciles : 34, rue Madame (6ème), 19, rue Montchanin (17ème)
Chevalier de la Légion d’honneur le 18 août 1905, Officier d’Académie le 23 janvier 1907, Officier de l’Instruction Publique le 18 janvier 1913.
Publication : Des servitudes qui dérivent de la situation des lieux et des servitudes établies par la loi, thèse pour la licence, Paris, Retaux, 1865