PÉGHOUX Marie Gabriel Adolphe
Né le 18 mai 1837 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), décédé le 15 février 1899 au Golfe-Juan (Alpes-Maritimes).
Fils de Pierre Gabriel Auguste Péghoux (Le Puy-en-Velay, Haute-Loire, 2 messidor an IV, 20/6/1796-7/8/1858 Royat, Puy-de-Dôme), docteur en médecine, professeur à l’école secondaire de médecine de Clermont-Ferrand, conseiller de préfecture, historien local, membre de l’académie de Clermont, maire de Royat, et d’Etiennette Gervaise Aline Hébrard (Riom 7/1/1810-11/2/1882 Clermont-Ferrand), mariés le 25 février 1829 à Riom (Puy-de-Dôme).
Petit-fils de Pierre Dominique Péghoux (Clermont-Ferrand, paroisse Saint-Pierre, 24/6/1768-30/1/1848 Clermont-Ferrand), chirurgien, marchand droguiste, et d’Anne Marie Antoinette Isabeau, dite Isabelle Laurenson (Le Puy-en-Velay, baptistère Saint-Jean, 9/2/1773-27/3/1837 Clermont-Ferrand), mariés le 16 messidor an III, 4 juillet 1795, au Puy-en-Velay. Petite-fille de Jean Hébrard (Riom 12/6/1787-9/12/1860 Riom), notaire à Riom, maire de Pessat-Villeneuve (Puy-de-Dôme), et d’Anne Delphine Versepuy (Paris ou Riom 1787 ? -29/8/1829 Riom), mariés le 4 juillet 1807 à Paris, paroisse Saint-Roch.
Arrière-petit-fils de Michel Péghoux (Clermont-Ferrand, paroisse Saint-Genès-les-Carmes 15/1/1738-av. 1794 ?), marchand droguiste, et de Marie Françoise Petit (? –1/3/1794 Clermont-Ferrand ?) mariés avant 1762 à Clermont-Ferrand. Arrière-petit-fils de Pierre Gabriel Laurenson (12/12/1740 ? -21 brumaire an XIII, 12/11/1805 Le Puy-en-Velay), négociant, et d’Anne Marie Martin (? -av. 1794 le Puy-en-Velay), mariés en 1765. Arrière-petit-fils d’Etienne Hébrard (de Villeneuve) (Olby, Puy-de-Dôme, 9/9/1753-29/5/1833 Pessat-Villeneuve, Puy-de-Dôme ?), notaire à Riom, incarcéré pendant la Terreur, et de Magdeleine Amable Versepuy (de Lagane) (Riom 17/8/1752-ap. 1790 ?), mariés le 13 août 1782 à Riom, paroisse Saint-Jean. Arrière-petit-fils d’Antoine Versepuy (Riom 17/6/1759-8/2/1830 Paris 9ème ancien), praticien, puis marchand à Paris, et de Gervaise Durin (Riom 1762-17/12/1814 Paris), mariés le 19 septembre 1780 à Riom, paroisse Saint-Amable.
Petit-neveu de Michel Péghoux (Clermont-Ferrand, 24/4/1762- ?), marchand, marié le 25 prairial an VI, 1796, à Clermont-Ferrand, section Puy-de-Dôme, avec Marie Rochefort (Clermont-Ferrand 1774- ?).
La famille Péghoux habitait la maison voisine de celle des parents de Blaise Pascal au XVIIème siècle.
Épouse le 20 avril 1867 à Paris (8ème) Sophie Marie Armandine Barlatier de Mas (Granville, Manche, 12/12/1842-15/10/1918 Aubenas, Ardèche), membre de la société de géographie commerciale, fille de François Edmond Eugène Barlatier de Mas (Saussay, Eure-et-Loir, 22/11/1810-31/12/1888 Paris 8ème), capitaine de frégate, officier de la Légion d’honneur en 1855, membre de l’expédition Dumont d’Urville en 1828, compagnon et ami du prince de Joinville, président du comité monarchiste de la Manche, et de Thérèse Armandine Santerre (Paris 1/2/1816-18/11/1880 Cherbourg, Manche), mariés le 5 mars 1842 à Paris.
Petite-fille d’Auguste Barlatier de Mas (Montferrat, Var, 10/7/1781-24/11/1836 Paris), fabricant de papier, puis trésorier général à la Martinique, puis receveur général à la Guadeloupe, et de Sophie Joséphine Archdeacon (Dunkerque, Nord, 19/8/1785-3/1/1857 Paris), mariés le 28 février 1810 à Dunkerque. Petite-fille d’Armand Théodore Santerre (Bercy, Paris, 11/11/1778-29/4/1833 Paris), raffineur de sucre, et de Marie Anne Maugas (Oysonville, Eure-et-Loir, 8/12/1788-22/1/1860 Paris 6ème), mariés le 6 avril 1806 à Oysonville.
Arrière-petite-fille de Paul François Ignace Barlatier de Mas (Perricard, Bouches-du-Rhône, 31/7/1739-29/1/1807 Saint-Paul-du-Var (de Vence), Alpes-Maritimes), capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, sous les ordres des amiraux d’Estaing et de Grasse pendant les guerres d’Amérique, membre de la société des Cincinatti, et d’Anne Marie de Perrier de la Garde (Montferrat 2/7/1742-ap. 1807 ?), mariés le 6 mai 1767 à Montferrat. Arrière-petite-fille de Jean Pierre Edmond Archdeacon (Dunkerque, paroisse Saint-Eloi, 30/9/1750-29/7/1830 Paris), négociant à Dunkerque puis à Paris, et de Marie Josèphe Thiery (Dunkerque 10/4/1754-4/3/1827 Paris), mariés le 15 juin 1773 à Dunkerque. Arrière-petite-fille de Théodore François Santerre (Paris 1753 ? -19/5/1835 Beauchery, Seine-et-Marne), polisseur de glaces, puis raffineur de sucre et meunier à Bercy, et de Marguerite Sallé (? -9/5/1810 Bercy, Paris), mariés avant 1777. Arrière-petite-fille de Gilles Maugas (Oysonville 4/3/1765-10/8/1815 Oysonville), cultivateur, puis fabricant de bas et marchand bonnetier, et de Marie Anne Félicité Fouret (Oysonville 3/4/1770-19/12/1839 Oysonville), mariés le 8 avril 1788 à Oysonville.
Nièce de Sébastien Marie Archdeacon (1793-1871), agent de change. Petite-nièce du général Antoine Joseph Santerre (1750-1809), brasseur avant la Révolution, l’un des chefs de l’assaut contre les Tuileries le 10 août 1792, gardien de Louis XVI au Temple, nommé général de la garde nationale parisienne en juillet 1793, envoyé en Vendée, battu à Saumur, incarcéré sous la Terreur.
Père d’Armand (1868-1874), de Jeanne (Paris 19/2/1870-10/12/1949 Saint-Germain-en-Laye, Yvelines), mariée le 8 septembre 1890 à Chamalières (Puy-de-Dôme) à Alfred Lucien Firbach (1863-1943), conseiller référendaire (voir notice), de Marie-Françoise (Paris 3/3/1874-14/11/1938 Paris 16ème), mariée le 10 mars 1897 à Paris (16ème) à Henri Salve César Thiébaut (Stockholm, Suède, 27/3/1858-16/9/1935 Paris 16ème), banquier ; Marie-Anne (Versailles 25/9/1875-6/7/1936 Paris), et Adolphe Auguste Marie Edmond (Cherbourg 20/8/1880-10/7/1921 Vergonghéon, Haute-Loire), marié le 6 mai 1907 à Paris (16ème) à Charlotte Georgette Albertine Gineste (Poissy, Yvelines 1887- ?).
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Licencié en droit.
Secrétaire particulier de Dufresnoy, inspecteur général des Mines, le 1er septembre 1855, autorisé à travailler auprès d’un conseiller à la Cour en juillet 1859. Reçu cinquième au concours de 1861, auditeur de 2ème classe le 26 décembre 1861, de 1ère classe le 22 juillet 1864, auditeur-rapporteur le 7 mars 1866. Capitaine, appelé au commandement de la première batterie d’artillerie dans la Garde Nationale Mobile du département de la Manche en août 1870, combat dans le département de la Manche à la défense de Carentan du 17 octobre 1870 au 21 janvier 1871. Gravement blessé. Conseiller référendaire de 2ème classe le 31 janvier 1872, démissionne, honoraire le 9 mai 1877.
Administrateur de la Compagnie du canal de Suez, du canal de Corinthe, et du canal de Panama de 1880 à 1886. Administrateur de la société du chemin de fer de Clermont-Ferrand à Tulle, administrateur de la Compagnie du gaz de Gand. Censeur de la Société de dépôts et de comptes-courants jusqu’en 1886, qui fit faillite en 1891.
Diplômé du Brevet du ministre de la Marine le 19 janvier 1866, pour avoir sauvé un homme en 1865. Vice-président de la Société de géographie commerciale de Paris, membre du jury de la section coloniale de l’Exposition d’Amsterdam en 1883.
Extrait de son éloge par le Procureur général Audibert en 1899 : « (…) Il avait quitté la Cour en 1877. N’a-t-il point depuis, dans le tourbillon des affaires, regretté plus d’une fois ses anciennes fonctions et le calme de nos travaux ? Je me reprocherais du moins de ne pas rappeler qu’en 1885 M. Péghoux recevait la rosette d’officier de la Légion d’honneur comme vice-président de la Société de géographie commerciale ».
Domiciles : 17, quai d’Orsay (7ème), 38, rue de l’Université (7ème), 7, rue Lesueur (16ème). Propriétaire du château des Migneaux à Villennes-sur-Seine (Yvelines).
Une rue de Royat (Puy-de-Dôme) conserve son nom.
Officier de la Légion d’honneur le 29 décembre 1885, Commandeur de l’Ordre de Léopold de Belgique.Souscripteur pour la reconstruction du Palais de la Légion d’honneur.
Tombeau au cimetière Montparnasse.