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PARENT du CHATELET Emmanuel Marie

Né le 6 octobre 1828 à Paris (9ème ancien), décédé le 23 avril 1872 à Paris (7ème).

Fils d’Alexandre Jean Baptiste Benjamin Parent Duchâtelet (Paris 29/9/1790-7/3/1836 Paris), médecin, grenadier dans la Garde Nationale de Paris, décoré de l’ordre du Lys, médecin du bureau central d’admission dans les Hospices de Paris, professeur d’hygiène, vice‑président du Conseil de salubrité, chercheur, auteur de l’ouvrage De la prostitution de la ville de Paris, considérée sous le rapport de l’hygiène publique, de la morale et de l’administration, chevalier de la Légion d’honneur en 1816, et d’Anne Antoinette Euphrasie Le Chanteur (Paris 26/5/1790-23/8/1859 Paris), mariés le 9 février 1824 à Paris.

Petit-fils d’Alexandre Jean Baptiste Louis Parent, seigneur du Châtelet (Montargis, Loiret, 22/3/1761-10/2/1823 Paris 9ème ancien), correcteur ordinaire à la Chambre des comptes, reçu en 1784, et de Marie Hélène du Barle ou Dubarle (Paris 25/1/1770-27/9/1816 Paris 9ème ancien), mariés avant 1790. Petit-fils de Jean Michel Le Chanteur (Paris, paroisse Saint-Paul, 21/1/1764-3/7/1833 Paris 9ème ancien), conseiller au Parlement, puis à la Cour royale de Paris, et de Marie Louise Euphrasie Robert de Saint-Vincent (4/3/1764-10/2/1836 Paris), bénéficiaire d’indemnités aux anciens colons de Saint-Domingue en 1828, mariés le 12 janvier 1785.
Arrière-petit-fils de Charles Louis Parent, écuyer, officier d’artillerie, seigneur de Charompré et du Chatelet (Paris, paroisse Saint-Paul-Saint-Louis, 2/2/1723-20/8/1776 Paris), et de Louise Elisabeth Alexandrine Cologne (1725 ? -20/8/1786 Corquilleroy, Loiret), mariés le 20 avril 1750 à Paris, paroisse Saint-Nicolas des Champs. Arrière-petit-fils de Charles François Gérard Dubarle (Paris, paroisse Saint-Gervais, 11/11/1722-19/1/1772 Paris, paroisse Saint-Paul), conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris, étude VI, et de Françoise Sophie Gogois (Paris, paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois, 16/8/1741-5/1770 Paris, paroisse Saint-Paul), rentière, mariés en 1761 à Paris. Arrière-petit-fils de François Michel Le Chanteur (29/8/1734-17/1/1810 Paris 9ème ancien), auditeur en la Chambre des comptes de Paris, et d’Elizabeth Suzanne Moron (Paris, paroisse Saint-Eustache 26/3/1740-30/4/1818 Paris), mariés le 2 février 1762 à Paris. Arrière-petit-fils de Pierre Augustin Robert de Saint-Vincent (Paris 15/7/1725-19/12/1799 Braunschweig, Basse-Saxe, Allemagne), conseiller au Parlement de Paris, émigré, et d’Elisabeth Jogues de Guèdreville (Orléans 25/8/1731-8/12/1796 Wandsbeck, Holstein, Allemagne), mariés le 26 février 1754 à Orléans, paroisse Notre-Dame de Recouvrance.
Famille ayant donné de nombreux membres de la Chambre des comptes de Paris, depuis Pierre Parent, auditeur en 1490.
Frère de : 1) Michel Théophile 1825-1825) ; 2) Marie Hélène Thérasie (1826-1850), mariée le 8 octobre 1849 à Gustave Bernault (1822-1881), magistrat, puis prêtre après son veuvage ; 3) Charles Paul (1827-1839) ; 4) Charles Louis (1830-1833) ; 5) Gabriel Marie (1833-1904), marié le 17 décembre 1860 à Marie Le Cordier de Lideville (1840-1921).
Épouse en premières noces le 15 juin 1852 à Paris (11ème ancien), Marie Stéphanie Catherine Delahaye (Paris 19/11/1830-5/11/1856 Etampes, Essonne), fille d’Ange Louis Nicolas Delahaye (Etampes 1er pluviôse an V, 20/1/1797-6/6/1872 Etampes), juge au tribunal de la Seine, et de Marie Augustine Simonneau (Chartres, Eure-et-Loir, 19/2/1810-18/2/1864 Paris 6ème), mariés le 11 mai 1829 à Paris.
Petite-fille d’Etienne Gabriel Nicolas Delahaye (1766 ? -8/11/1826 Paris 11ème ancien), juge suppléant au tribunal de première instance de la Seine, propriétaire, et de Catherine Victoire Gabaille (Etampes, Essonne, 7/3/1775-25/11/1838 Paris 11ème ancien), mariés le 20 vendémiaire an III, 11 octobre 1794 à Paris. Petite-fille d’Etienne François Simonneau (Etampes 24/10/1781-21/3/1850 Paris), juge suppléant au tribunal d’Etampes, procureur au tribunal de Chartres, député de l’Eure-et-Loir de 1824 à 1827, président de chambre à la Cour d’appel de Paris puis conseiller à la Cour de cassation, et de Geneviève Célinie Foreau de Trisay (Chartres, paroisse Saint-Michel, 30/3/1782-1861 Paris ?), mariés le 29 vendémiaire an XIII, 21 octobre 1804, à Chartres.
Arrière-petite-fille d’Etienne Nicolas Delahaye (Etampes 1733 ? –ap. 1766 ?), officier au gobelet vin du roi, conseiller au Châtelet de Paris, et de Marie Louise Lecointre (Versailles, paroisse Notre-Dame 2/12/1739-ap. 1766 ?), mariés le 15 octobre 1765 à Versailles, paroisse Notre-Dame. Arrière-petite-fille d’Ange Jacques Joseph Gabaille (Etampes 14/3/1744-31/10/1825 Etampes), procureur du roi au baillage d’Etampes, puis juge au tribunal de première instance d’Etampes, conseiller général de Seine-et-Oise, et de Catherine Victoire Bureau (Dreux, Eure-et-Loir, 3/10/1746-24/2/1814 Etampes), mariés avant 1775. Arrière-petite-fille de Pierre Etienne Simonneau, juge au tribunal du cinquième arrondissement de Seine-et-Oise, et de Marie Anne Leproux de La Rivière, mariés avant 1781. Arrière-petite-fille de Jacques Foreau de Trisay (Chartres, paroisse Saint-Saturnin, 4/4/1751-3/1/1812 Chartres), avocat en Parlement, conseiller à la Chambre des comptes de la Normandie, puis magistrat, et de Marie Thérèse Pulchérie Coubré (1755 ? -ap. 1812 ?), mariés le 9 septembre 1777 à Chartres, paroisse Saint-Chéron.
Épouse en secondes noces le 16 avril 1860 à Hyères (Var) Marie Pauline Harlé d’Ophove (Arras 30/5/1830-26/2/1908 Paris 7ème), fille de Charles Louis Marie Eugène Harlé d’Ophove (Ardres, Pas-de-Calais, 4/2/1790-7/2/1865 Longchamp-sur-Aujon, Aube), receveur général des finances, député du Pas-de-Calais de 1830 à 1846, pair de France en 1846, maître de forges à Clairvaux (Aube), chevalier de la Légion d’honneur en 1833, et de Louise Marie Joséphine Wartelle d’Herlincourt (Arras, Pas-de-Calais, 12 messidor an XII, 2/7/1804-1870 ?), mariés le 4 février 1822 à Arras.
Petite-fille de Jean Marie Harlé d’Ophove, seigneur de Bellevue (Alembon, Pas-de-Calais, 7/4/1765-18/4/1828 Paris), notaire, receveur du district de Calais, receveur général de la Haute-Marne, puis du Pas-de-Calais, député du Pas-de-Calais de 1814 à 1832, maître de forges, et de Marie Louise Eugénie Parent (Ardres 5/4/1762-7/7/1838 Paris), mariés le 17 février 1785. Petite-fille de Pierre Mathias Joseph Wartelle, baron d’Herlincourt (Arras 31/1/1773-13/4/1856 Arras), maire d’Arras, baron d’Empire, député du Pas-de-Calais, chevalier de la Légion d’honneur, et de Louise Marie Adélaïde Vaillant (Arras 28/2/1773-6/12/1825 Arras), mariés le 20 fructidor an XI, 7 septembre 1803, à Arras (veuve de Louis François de Sales Billecocq).
Arrière-petite-fille de Jean Harlé (Landrethun-les-Ardres, Pas-de-Calais, 3/2/1710-14/8/1767), laboureur, et de Marie Marguerite Françoise Lavoisier (Alambon 31/5/1731-1776), mariés le 19 juillet 1758 à Alembon Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Joseph Wartelle (Arras 26/3/1726-5 floréal an II, 24/4/1794 Arras, sur l’échafaud), membre du conseil supérieur d’Arras, et de Louise Florence Constance Evrard (1751-23/6/1778 Arras) (veuf de Marguerite Wartelle (1726- ?), sa cousine ?), mariés le 2 mars 1772 à Douai (Nord). Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Parent (de Grosmont) (1730-5/4/1807 Ardres), notaire à Ardres, conseiller municipal, et de Marie Louise Lardeur (1730-22/10/1807 Ardres), mariés avant 1762. Arrière-petite-fille de Jacques Louis Nicolas Vaillant (Arras 1/1/1742-11/1/1813 Arras), consul d’Artois, garde des sceaux de la chancellerie du Conseil supérieur d’Artois, député du Tiers-Etat aux Etats-généraux en 1789, puis membre du comité de constitution de l’Assemblée nationale, juge au Tribunal de cassation en 1791, député du Pas-de-Calais en 1795, démissionnaire en 1797, maire d’Arras de septembre 1804 à sa mort, propriétaire, officier de la Légion d’honneur, et de Marie Françoise Davion  (Roclincourt 1739 ?-16/12/1814 Arras), mariés le 16 mars 1772 à Roclincourt (Pas-de-Calais).
Nièce de Léon Marie Wartelle d’Herlincourt (Arras 1806-1866), député du Pas-de-Calais de 1846 à sa mort, chevalier de la Légion d’honneur en 1847.
Père, du premier mariage, d’Anne Marie Geneviève (Paris 22/8/1855-18/9/1943), mariée le 2 février 1875 à Paris (7ème) à Louis Paul, baron de Crousaz-Cretet (Paris 30/11/1840-22/4/1926), conseiller référendaire (voir notice).
Père, du second mariage, de Marie Joseph Bernard (Paris 30/5/1861-2/2/1949), chevalier de Saint-Grégoire de Grand, marié le 21 juillet 1890 à Paris (8ème) à Léonie Henriette Cécile Froger des Chesnes (Saint-Lubin-en-Vergonnois, Loir-et-Cher, 24/7/1869-27/7/1937 Saint-Lubin-en-Vergonnois), fille d’Albert et d’Octavie Hatry de Pierrebourg ; de Marie Joseph Paul Eugène (Paris 25/10/1864-1948), colonel de cuirassiers, officier de la Légion d’honneur en juillet 1918, marié le 18 août 1892 à Saint-Lubin-en-Vergonnois à Marie Caroline Amélie Froger des Chesnes (Saint-Lubin-en-Vergonnois 26/5/1872-10/3/1918 Paris 6ème), fille d’Albert et d’Octavie Hatry de Pierrebourg ; et de Marie Joséphine Claire Angèle (Paris 5/11/1866-1943), mariée le 5 mai 1886 à Paris (7ème) à Joseph Léon, baron de Crousaz-Cretet Paris 5/12/1853- ?), ancien auditeur au Conseil d’Etat, frère cadet de Louis Paul de Crousaz-Cretet (Paris 30/11/1840-22/4/1926), conseiller référendaire (voir notice).

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Elève au lycée Charlemagne. Bachelier ès-lettres en 1848, licencié en droit à Paris en 1851.

En novembre 1851, employé chez un avoué.

Aspirant à la Cour, reçu neuvième au concours de 1857, auditeur de 2ème classe le 3 avril 1857, de 1ère classe le 14 décembre 1859, conseiller référendaire de 2ème classe en 1864, décédé en fonctions.

Pas d’éloge.

Domicile : 23, rue Cassette (6ème), 33, rue de l’Université (7ème).

Tombeau au Père Lachaise, 17ème division.