PAJOT d'ORVILLE Pierre Jean Baptiste Joseph
Né le 13 octobre 1760 à Versailles, paroisse Saint-Louis (Yvelines), décédé du choléra le 9 avril 1832 à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).
Fils de Joseph Pajot (? –ap. 1778-av. 1794 ?), chef de l’Echansonnerie Bouche du Roi, et de Madeleine Sophie Toulon (? -27/10/1805 Paris 11ème ancien), mariés avant 1759. Parrain Pierre Cloué, contrôleur de M. le duc de Penthièvre, marraine Jeanne Riou, épouse de Germain Toulon, visiteur général des postes (grand-père ?).
Petit-fils et filleul de Jean Pajot (1703 ? -28/5/1764 Versailles, paroisse Saint-Louis), ancien contrôleur des petits appartements du roi, chef du Gobelet vin de Sa Majesté, écuyer de la bouche de Madame la Dauphine. Marraine : Thérèse Cécile Pauline de Cursay, épouse d’Etienne Guinotte, marquis de Monconseil, lieutenant général des armées du Roi et gouverneur de Colmar.
Frère de Jean Paul Pajot (Versailles, paroisse Saint-Louis, 25/9/1759-24/8/1815 Paris 11ème ancien), conseiller référendaire (voir notice).
Epouse le 2 germinal an II, 22 mars 1794, à Versailles Eulalie Martine Hervet (Compiègne, Oise, 1774-12/6/1825 Saint-Cloud), sa belle-sœur. Fille de Julien Adrien Hervet (Versailles 1742 ? -5/9/1812 Paris 11ème ancien), commissaire des guerres, et de Marie Charlotte Emonnot (1752 ? -ap. 1794 ?), mariés le 12 juin 1771 à Versailles, paroisse Saint-Louis.
Petite-fille de Louis Hervet (1702 ? –av. 1748 ?), valet de chambre du chancelier de France, bourgeois de Paris, et de Claude Françoise Millot (1713 ? –31/3/1753 Versailles, paroisse Saint-Louis), mariés le 23 janvier 1731 à Versailles, paroisse Saint-Louis. Petite-fille de Jacques François Emmonot (1707 ? –18/9/1773 Versailles, paroisse Saint-Louis), capitaine d’infanterie, ingénieur géographe des camps et armées du roi, et d’Andrée Pauline Marchand (? –ap. 1790 ?), mariés avant 1752 à Versailles.
Arrière-petite-fille d’Adrien Hervet (? –av. 1731 ?), laboureur à Souday ou Soudé (Loir-et-Cher ?), et de Denise Recuit (? –av. 1731 ?), mariés avant 1703. Arrière-petite-fille de Jean Millot (? –ap. 1731 ?), commis du ministre de la guerre, et d’Andrée Damouret (? –ap. 1731 Versailles ?).
Père de deux filles, dont Amélie.
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Licencié en droit en 1782.
Avocat au Parlement de Paris, chef du bureau dans l’administration départementale de la Seine en 1791, employé au ministère des contributions en août 1793, premier commis à l’administration des domaines nationaux en 1794, chef du bureau de l’exécution des lois sur l’émigration et le fermage des biens nationaux en 1797. Premier commis du Contentieux des domaines nationaux en mai 1804. Franc-maçon reçu à la Grande loge symbolique en 1800, à la loge impériale des francs chevaliers en 1806, à la Loge Anacréon en 1813, et à la loge « L’Union » en 1814.
Greffier en chef à la création de la Cour le 28 septembre 1807, confirmé dans ses fonctions par ordonnance royale du 27 février 1815, signe l'adresse de la Cour des comptes à l'Empereur le 26 mars 1815. Honoraire le 26 octobre 1820.
Barbé-Marbois note en 1808 : « Ce greffier en chef a dissipé par sa bonne conduite quelques préventions que j'avais conçues contre lui lorsqu'il était premier commis du contentieux des domaines nationaux. Sa place qu'il occupe maintenant ne l'expose à aucune influence. Il a du talent, des connaissances, l'esprit d'ordre ; il a malheureusement cette habitude de tous les premiers commis d’arriver le plus tard et de partir le plus tôt qu’ils peuvent. Il fera un greffier excellent quand j’aurai pu l’amener à cette même ponctualité et diligence que tous les autres membres de la Cour. »
Domicile : 12, rue de Tournon (6ème), 1, rue Audé à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).
Chevalier de la Légion d'honneur le 23 août 1825, chevalier de l’ordre impérial de la Réunion le 26 mars 1813.