NOLLEVAL Alfred Jules
Né le 16 novembre 1831 à Paris, décédé le 12 février 1902 à Paris (1er).
Fils de Louis Lucien Nolleval (Crépy-en-Valois, Oise, 24 ventôse an IX, 15/3/1801-1/5/1872 Paris 1er), avocat, puis notaire à Crespy, puis à Paris de 1827 à 1833 (étude IX), franc-maçon affilié à la loge « Saint-Louis » à Crépy-en-Valois en 1820, adjoint au maire du 2ème arrondissement (ancien) de Paris, et de Marie Caroline Bertrand (Paris 12/2/1807-13/8/1883 Paris 1er), mariés le 7 mai 1827 à Paris (2ème ancien).
Petit-fils de Louis Lucien Nolleval (Crépy-en-Valois 8/1/1756-27/3/1816 Crépy-en-Valois) notaire et directeur des postes à Crépy, conseiller municipal, puis adjoint au maire du 2ème ancien de Paris, chevalier de la Légion d’honneur, et d’Elisabeth Constance Fresnel (Paris, paroisse Saint-Barthélemy, 23/11/1769-14/11/1820 Crépy-en-Valois), mariés le 13 janvier 1794 à Crépy-en-Valois. Petit-fils de Jean Bertrand (? –ap. 1827-av. 1859 ?), notaire à Paris de 1804 à 1827 (étude IX), chevalier de la Légion d’honneur, et de Victoire Joséphine Salmon (Beauvais, Oise, 1782 ? –16/1/1859 Paris 2ème ancien), mariés avant 1807.
Arrière-petit-fils de Pierre Paul Nolleval (Crépy-en-Valois 22/12/1815-13/9/1794 Crépy-en-Valois), arpenteur royal et notaire à Crépy-en-Valois de 1749 à 1791, et de Marie Louise Parent (1727 ? -30/5/1793 Crépy-en-Valois), mariés le 4 juillet 1746 à Crépy-en-Valois). Arrière-petit-fils de Jean Fresnel (1739 ? -18 vendémiaire an XIV, 10/10/1805 Crépy-en-Valois), maître graveur, officier municipal, propriétaire, et de Marie Jeanne Vanot (1741 ? -30 thermidor an XI, 18/8/1803 Crépy-en Valois), mariés avant 1769. Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Salmon et de Marie Angélique Victoire Gravet, mariés avant 1782.
Neveu de Jean Barthelemy Bertrand (Paris 24/2/1809-20/3/1886 Paris), juge au tribunal civil de première instance de la Seine, puis conseiller à la Cour de cassation, chevalier de la Légion d’honneur en 1868.
Frère d’Alfred Nolleval (Paris 8/7/1840-23/8/1911 Clamart, Hauts-de-Seine), avocat à la Cour, marié à Louise Marie Sophie David (Paris 24/8/1852-18/3/1928 Paris 1er), beau-frère d’Emile Boulanger (1849-1910), conseiller maître (voir notice), marié à Lucile Amélie Francine David.
Epouse le 3 février 1862 à Paris (10ème) Lucile Minoret (Paris 11/12/1841-19/12/1908 Paris 1er), fille de Louis Antoine Eugène Minoret (Paris 12/11/1815-29/3/1891 Paris 8ème), avocat à la Cour, maire de Draveil (Val-de-Marne) de 1871 à 1875, membre de la société d’histoire de Paris et de l’Ile-de-France, et de Lucile Anne Eugénie Pinçon de Valpinçon (Paris 4/3/1821-19/4/1883 Paris 8ème), mariés le 9 février 1841 à Paris, paroisse Saint-Eustache.
Petite-fille de François Athanase Minoret (1792-ap. 1869 ?), propriétaire, bijoutier, et d’Adelaïde Marthe Crinchon (Paris 1793 ? -5/3/1869 Paris 10ème), mariés le 14 janvier 1815 à Paris, paroisse Saint-Eustache. Petite-fille d’Augustin René Pinçon de Valpinçon (La Ferté-Macé, Orne, 7/10/1777-26/11/1844 Paris 7ème ancien), courtier de commerce et négociant, (grand-oncle de Gustave Caillebotte, peintre et collectionneur), et de Lucile Josèphe Arnoux (Le Cateau-Cambrésis, Nord, 14/2/1786-18/3/1857 Paris 1er ancien), mariés le 14 novembre 1806 à Cambrai (Nord).
Arrière-petite-fille de Louis François Minoret (Châtellerault 1756 ? -22/1/1823 Paris), bijoutier à Paris, et de Victoire Rosalie Courtier (? –ap. 1792 ?) mariés le 3 avril 1790 à Paris. Arrière-petite-fille de Gabriel Hippolyte Pinçon de Valpinçon (1743-8/10/1830 La Ferté-Macé), marchand, et d’Anne Julie Féron (Madré 22/1/1745-16/10/1831 La Ferté-Macé), mariés le 11 août 1767 à Madré (Mayenne). Arrière-petite-fille d’Antoine Joseph Crinchon (1766 ? -14/7/1837 Paris) et d’Adelaïde Suzanne Massot (? -1822 Paris), mariés avant 1793. Arrière-petite-fille de Claude Arnoux (Moulins, Allier, 1746-5/8/1831 Cambrai), négociant, et de Françoise Ghislaine Josèphe Bricout (1757-9/11/1807 Cambrai), mariés le 28 novembre 1780 au Cateau-Cambrésis.
Nièce de Jacques Hector Pinçon de Valpinçon, notaire à Paris de 1840 à 1857.
Oncle de Suzanne Rouxel, mariée au marquis René de Rochambeau.
*
Docteur en droit, thèse : Du contrat de société, Paris 1854.
Reçu douzième au premier concours en 1857, auditeur le 3 avril 1857, de 2ème classe le 14 décembre 1859, auditeur-rapporteur le 6 avril 1861, de 1ère classe le 28 décembre 1861. Conseiller référendaire de 2ème classe le 22 février 1868, de première 1ère classe le 24 juillet 1891. Honoraire le 16 novembre 1901.
Membre du conseil municipal de Paris. Membre de la Société de l’Histoire de France. Souscripteur à la Société antiesclavagiste de France. Membre fondateur de l’Association catholique française en 1891. Soutient financièrement et offre le terrain pour la construction de l’église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles dans le 13ème arrondissement de Paris. Lègue sa propriété de Champrosay à l’œuvre de Villepinte des religieuses de Marie-Auxiliatrice pour la construction d’un sanatorium contre la tuberculose.
Extrait de son éloge par le Procureur général Liotard-Vogt : « (…) Se consacrant dès lors au travail avec une énergie qui ne se lassait pas, il accomplit une œuvre immense, entrant dans les plus menus détails des affaires dont il était chargé et présentant des rapports qui dénotaient les recherches les plus ingénieuses et les plus approfondies. (..) Notre collègue ne se ralentit pas un seul jour, et continua jusqu’à la retraite son opiniâtre labeur. (…) »
Domiciles : 21, rue des Bons-Enfants (1er), 8, rue du Mont-Thabor (1er), 9, rue de l’Echelle (1er).
Chevalier de la Légion d’honneur le 9 juillet 1885.