MUSNIER de PLEIGNES Augustin Louis Maurice
Né le 13 vendémiaire an V, 4 octobre 1796, à Amiens, 3ème arrondissement (Somme), décédé le 26 avril 1880 à Paris (8ème).
Fils d’Etienne Maurice Musnier de Pleignes (28/3/1749-6/2/1803 Saint-Pierre de la Martinique), écuyer, commissaire des poudres et salpêtres à Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime), puis à Amiens, et de Marguerite Marthe Trémeau (Angoulême, Charente, paroisse Saint-Cybard, 28/7/1756-18/11/1815 Angoulême), mariés le 20 décembre 1787 à Angoulême, paroisse Notre-Dame de Beaulieu.
Petit-fils de Prosper Maurice Musnier, écuyer, seigneur de Pleignes (Paris 8/3/1721-5 ventôse an VI, 23/2/1798 Paris), reçu conseiller auditeur à la Chambre des comptes de Paris en 1745, procureur général du comte d’Artois, futur Charles X, et d’Anne Marie Madeleine Baillot (Paris 1737 ? -av. 1770), mariés le 30 décembre 1745 à Paris, paroisse Saint-Paul. Petit-fils de Claude Trémeau de Fissac (Angoulême 16/3/1723 ? -27/10/1790 Fissac, Ruelle-sur-Touvre, Charente), écuyer, conseiller du roi à la sénéchaussée et au présidial d’Angoulême, maire d’Angoulême, et d’Angélique Gonnet (Saint-Pierre de la Martinique 1735-14/1/1759 Angoulême, paroisse Saint-Cybard), mariés le 6 novembre 1750 à Bordeaux, paroisse Saint-Mexent.
Arrière-petit-fils de Claude Maurice Musnier (1670 ? -22/2/1743 Paris), marchand drapier, et de Marie Madeleine Legras, mariés en 1714. Arrière-petit-fils de Louis Alexandre Baillot (1685 ? –4/12/1733 Paris), conseiller du roi, trésorier de France, grand voyer de la généralité de Paris, et de Renée Geneviève Trinquand (1698 ? –ap. 1751 Paris). Arrière-petit-fils de François Trémeau (Angoulême 1684 ? -12/1/1760 Angoulême, paroisse Saint-Cybard), marchand, page de la grande vènerie du roi, conseiller et pair au corps de ville, et de Marie Anne Benoist (Angoulême 1696 ? -25/1/1756 Angoulême, paroisse Saint-Cybard), mariés le 17 janvier 1720 à Angoulême, paroisse Saint-André. Arrière-petit-fils d’Antoine Gonnet (1701 ? -15/11/1750 Bordeaux, paroisse Saint-Mexent), négociant à la Martinique, et d’Hélène Barry (? –av. 1750 ?), mariés le 25 mars 1726 à La Martinique.
Arrière-petit-neveu de François Trémeau, sieur du Pignon (Angoulême 13/5/1702-9/3/1760 Angoulême, paroisse Notre-Dame-de-la-Peyne), avocat en Parlement, « négociant aux isles de l’Amérique », sans alliance.
Patronyme officiellement rectifié en « Musnier de Pleignes » par jugement du tribunal civil d’Amiens du 16 juin 1858.
Neveu d’Augustin Charles Marie Maurice Musnier Desclozeaux et d’Anne Prosper Paul Musnier, de Paris.
Epouse le 20 novembre 1819 à Torcy (Seine-et-Marne) Cécile Madeleine Georgette Félicité Charlier (Torcy 28 messidor an VI, 16/7/1798-2/5/1881 Paris 8ème), fille de Pierre Félicité Charlier (Torcy 30/5/1774-8/3/1836 Paris 8ème ancien), marchand de bois, propriétaire, et de Françoise Geneviève Henriette Pelletier (Paris 10/4/1775-24/3/1850 Versailles, Yvelines), mariés le 27 fructidor an V, 13/9/1797, à Torcy (acte non numérisé).
Petite-fille de Jacques Charlier (Ferrières-en-Brie, Seine-et-Marne, 8/10/1745-12/2/1822 Paris 7ème ancien), marchand de bois, maire de Torcy, et d’Anne Cécile Noël (Torcy ? 26/8/1746-16/1/1826 Paris 9ème ancien), mariés le 1er juin 1772 à Torcy (non numérisé). Petite-fille de Charles Louis Guillaume Pelletier (Paris 20/9/1716-28/4/1792 Paris, paroisse Saint-Paul), avocat en Parlement, conseiller au Châtelet de Paris, et de Marie Madeleine Elisabeth Le Roy (Paris 3/10/1727-16/1/1787 Paris, paroisse Saint-Paul), mariés le 21 octobre 1749 à Paris, gonnet paroisse Saint-Gervais.
Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Charlier (La Horgne, Ardennes, 1717-2/8/1785 Ferrières-en-Brie), marchand de bois, et de Françoise Elisabeth Macé (Jossigny 15/8/1714-17/5/1793 Ferrières-en-Brie), mariés le 14 janvier 1743 à Jossigny (Seine-et-Marne). Arrière-petite-fille de Charles Pelletier (1656-4/6/1742 Paris, paroisse Saint-Séverin), secrétaire du Procureur général Joly de Fleury, et de Marguerite Charlotte Badin (1685 ? -16/9/1759 Paris), mariés en 1706. Arrière-petite-fille de Georges Claude Le Roy (Paris 6/6/1694-16/7/1737), avocat en Parlement, et de Marie Madeleine Anger (? -16/4/1749 Paris), mariés le 14 septembre 1723 à Paris, paroisse Saint-Gervais.
Parent par alliance de Michel Henri Amédée Pelletier de Saint-Michel (1796-1836), conseiller référendaire (voir notice), dont l’épouse est née Charlier.
Père de Paul Augustin Gabriel (Paris 1827-1910 Paris), conseiller référendaire (voir notice) et de Laure Augustine (Paris 28/4/1832-16/3/1888 Paris 8ème), mariée le 27 avril 1853 à Paris à Prosper Melchior Hippolyte Billaudel (Bordeaux 30/12/1819-27/4/1903 Paris 8ème), inspecteur général des Ponts-et-Chaussées, chevalier de la Légion d’honneur en 1856.
Grand-père de Maurice Billaudel (Paris 1855-1949 Paris), conseiller maître (voir notice).
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Aspirant à la Cour, surnuméraire au ministère des finances en 1818, commis en 1821, conseiller référendaire de 2ème classe le 19 août 1827. Contribue en 1833 à la souscription nationale en faveur des enfants du général Daumesnil ; membre de la commission de vérification des comptes des ministres pour 1836, 1843 et 1853, conseiller référendaire de 1ère classe le 24 septembre 1842, membre de la commission chargée le 29 juin 1849 par le ministre de l’instruction publique et des cultes de préparer un projet de règlement pour l’établissement d’une caisse de retraite et de secours en faveur des instituteurs primaires publics. Conseiller maître le 15 janvier 1852. Membre de la commission de vérification des comptes des ministres pour 1852 et de la commission de vérification des comptes de la liste civile impériale le 23 mai 1853. Honoraire le 31 janvier 1872.
Membre du conseil d’administration de l’hôpital des Quinze-Vingts. Membre du conseil supérieur de surveillance des établissements généraux de bienfaisance et d’utilité publique. Membre de la société centrale de sauvetage des naufragés.
Extrait de son éloge par le Procureur général Audibert en 1880 : « (…) Vous l’aviez vu avec peine cesser de prendre part à vos travaux, alors que l’âge n’avait encore affaibli aucune de ses facultés ; mais il apparaissait encore dans vos réunions, où l’attirait son attachment à votre compagnie. Il nous laisse le souvenir d’une longue et belle existence toute entière écoulée dans l’accomplissement du devoir. (…) »
Domiciles : 17, rue de Vendôme (rue Béranger, 3ème), 11, rue de la Ferme-des-Mathurins (rue Vignon, 8ème), 5, puis 7, rue de Surène (8ème).
Publications : Société pour le patronage des jeunes détenus et des jeunes libérés du département de la Seine. Rapport sur les comptes des années 1844 et 1845, Paris 1846.
Officier de la Légion d'honneur le 12 août 1857. Souscripteur pour la reconstruction du palais de la Légion d’honneur en 1871.