MOURICAULT Thomas Laurent
Né le 19 août 1738 à Paris, paroisse Saint-Merry, décédé le 11 janvier 1821 à Paris (7ème ancien).
Fils de Thomas Mouricault (? -1789 Paris), avocat en Parlement, conseiller du Roi, commissaire au Châtelet de Paris, et d’Anne Catherine Gaugeran (Paris 19/8/1721-20/5/1772 Paris, paroisse Saint-Gervais), mariés le 31 décembre 1737 à Paris.
Petit-fils de Jean Joseph Gaugeran (? –av. 1725 Paris), maître orfèvre joaillier, et de Madeleine Langlois (? -1737 Paris), mariés avant 1721, remariée à Claude Paul Chaulot (1694- ?), architecte, entrepreneur de bâtiments à Paris.
Épouse le 12 vendémiaire an V, 3 octobre 1796, Maria Suzanne Gabanon (? -23/6/1840 Paris 8ème ancien), fille de Jacques Gabanon et de Suzanne Gaugerand. Sans postérité.
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Avocat au Parlement en 1763, avocat de la Ferme générale et de la Régie générale, puis avocat de la Régie des aides et droits réunis en 1791. Juge au tribunal civil du 3ème arrondissement de Paris en 1793, commissaire national près ce même tribunal en 1793, refuse la présidence du Tribunal révolutionnaire réorganisé en janvier 1795, commissaire du Directoire près le tribunal civil de la Seine en décembre 1795, commissaire du gouvernement près le tribunal de Cassation en février 1799. Elu représentant de la Seine au Conseil des Anciens le 25 germinal an VII (6 avril 1799). Favorable au 18 brumaire, membre du Tribunat le 4 nivôse an VIII (25 décembre 1799). Secrétaire de cette assemblée à plusieurs reprises, président en décembre 1800 lors de l'attentat contre le Premier consul, le félicite d'avoir eu la vie sauve.
Maître des comptes à la création de la Cour le 28 septembre 1807. Se prononce pour la déchéance de Napoléon en 1814, signe l'adresse de la Cour des comptes à l'Empereur le 26 mars 1815. Décédé en fonctions.
Barbé-Marbois note en 1808 : « Bon jurisconsulte ayant l'habitude des formes et usages des tribunaux. Il remplit ponctuellement ses devoirs, ses lumières le rendent utile à la Cour. L’aménité de son caractère semble l’incliner vers l’indulgence ; cette disposition diminue néanmoins à mesure que les membres de la Cour font plus de progrès dans leurs travaux. M. Mouricault est un magistrat fort recommandable. »
Domicile : 30, rue Vieille-du-Temple (4ème).
Chevalier de l'Empire par lettres patentes du 26 avril 1808. Chevalier de la Légion d'honneur le 4 juin 1804.
Publications : Les rapports parlementaires et les opinions de Mouricault, sur des matières juridiques et financières, ont été imprimés.