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MORISOT Edmé Tiburce

Né le 11 mars 1806 à Paris, décédé le 24 janvier 1874 à Paris (16ème)

Fils de Tiburce Pierre Morisot (Champeaux, Seine-et-Marne, 12/2/1769-9/10/1827 en Sardaigne), ébéniste, puis architecte-vérificateur des bâtiments de la Couronne, et de Claudine Elisabeth Duchêne ou Duchesne (Lyon, Rhône 3/10/1770 –ap. 1806 ?), mariés le 21 floréal an XI, 11 mai 1803 à Paris (3ème ancien), divorcée avant 1803 de Jean César Louis Mathey-Doret (? –av. 1811 ?), négociant d’origine suisse ; beau-père de Jean Louis Alexis et André Brutus Mathey-Doret.
Petit-fils de Tiburce Morisot (Champeaux 1/12/1737-4/3/1815 Champeaux), maréchal-ferrant, et de Jeanne Catherine Rossignol (Colombes, Hauts-de-Seine, 10/3/1748-23/5/1793 Champeaux), gouvernante de la ferme du château d’Aunoy, mariés le 10 novembre 1766 à Champeaux. Petite-fille de Pierre André Duchêne (? –ap. 1803 Paris ?) et de Claudine Brunart (? –ap. 1803 ?), mariés avant 1770.
Arrière-petit-fils de Tiburce Morisot (Sergines, Yonne, 1713 ? -9/3/1772 Champeaux), maréchal-ferrant à Champeaux, et de Suzanne Laurent (Champeaux, 10/3/1714-6/7/1793 Champeaux), mariés le 8 février 1736 à Champeaux. Arrière-petit-fils d’Edme Jean Rossignol (?  -ap. 1766 ?), jardinier, et de Catherine Lefèvre (? –ap. 1766 ?), mariés avant 1748, de Charenton.  
Neveu du général Duchesne, participant à la guerre d’Espagne et du Portugal sous l’Empire.
Epouse le 6 avril 1836 à Paris Marie Joséphine Cornélie Thomas (Paris 5/10/1819-15/12/1876 Paris 16ème), fille de Jean Simon Joseph Thomas (Lunéville, Meurthe-et-Moselle, 19/3/1789-11/11/1880 Paris 16ème), inspecteur général des finances, directeur du personnel au ministère des finances, caissier payeur central du Trésor public, Grand Officier de la Légion d’honneur, et de Marie Caroline Françoise Mayniel (Toulouse, Haute-Garonne, 8/11/1793-22/1/1870 Paris 16ème), mariés le 7 octobre 1813 à Ecouen (Val-d’Oise).
Petite-fille de Mathieu Simon Thomas (? -ap. 1820 Nancy ?), receveur de la régie générale des aides, puis percepteur des contributions directes, et de Marie Joseph Louise Bonaventure (Thionville, Moselle, 1772 ? –19/5/1815 Nancy), mariés le 1er avril 1788 à Thionville (non numérisé). Petite-fille de Jean Henry Mayniel (Toulouse 30/5/1760-17/4/1809 Saragosse, Espagne), ingénieur des Ponts-et-Chaussées, chef de bataillon au corps impérial du génie, sous-directeur des fortifications, et de Joséphine Anne Victoire de Ménard (Sumène, Gard, 10/11/1760-9/2/1833 Paris), mariés le 25 septembre 1792 à Sumène.
Arrière-petite-fille de Jean Simon Thomas (? -ap. 1789-av. 1795 Toul, Meurthe-et-Moselle), teinturier, et d’Agathe Gagneux (4/9/1726 ? -4 germinal an XIII, 25 avril 1805 Toul), mariés le 2 septembre 1749 à Void-Vacon (Meuse). Arrière-petite-fille de François Bonaventure (? –ap. 1775 Thionville ?), marchand, et d’Agnès Friche (? –ap. 1775 Thionville ?), mariés le 24 janvier 1752 à Thionville. Arrière-petite-fille de Jean Mayniel (Montauban, paroisse Saint-Jacques, Tarn-et-Garonne, 7/4/1717-4/3/1794 Toulouse), procureur à la Cour des aides de Montauban, puis au Parlement de Toulouse, et de Jeanne Jacquette Blanc (Toulouse 5/11/1731-14/9/1789 Toulouse), mariés le 4 janvier 1749 à Toulouse, paroisse La Dalbade. Arrière-petite-fille de Jean de Ménard (Sumène 1714-1772 Sumène), conseiller auditeur en la Cour des comptes, aides et finances de Montpellier, et de Marie d’Abbes de Courbezon (Bédarieux, Hérault, 10/7/1724-15/5/1786 Sumène), mariés le 8 janvier 1745 à Sumène.
Petite-nièce du peintre Honoré Fragonard.
Beau-frère de Marie Victor Octave Thomas (Versailles 21/10/1825- ?), trésorier-payeur général, chevalier de la Légion d’honneur en 1867.
Quatre enfants : Yves Elisabeth (Valenciennes, Nord, 4/10/1838-8/6/1893 ?), dont il existe un pastel et un tableau à l’huile (1869, au Métropolitan Museum) par Edgar Degas, mariée le 1er décembre 1866 à Paris (16ème) à Théodore Gobillard (Quimper, Finistère, 4/6/1833-6/2/1883), capitaine d’infanterie, puis receveur particulier des finances, chevalier de la Légion d’honneur en 1864, séparés de biens en 1877, dont deux filles : Paule Gobillard (1867-1946), peintre, sans alliance, et Jeannie (1877-1970), mariée en 1900 à Paul Valéry (1871-1945), de l’Académie française ; Marie Charles Tiburce (1845-1930 ?), explorateur de l’Afrique de l’Est, chef du cabinet du ministre des finances égyptiennes en 1882, secrétaire général de la compagnie internationale des grands hôtels ; Marie Edma Caroline (Valenciennes 13/12/1839-2/5/1921 Paris 16ème), peintre, élève de Corot, mariée le 8 mars 1869 à Paris (16ème) à Hippolyte Samuel Adolphe Pontillon (Paris 28/4/1832-9/9/1894), capitaine de vaisseau, commandeur de la Légion d’honneur en 1892, peintre ; Marie Pauline Berthe Morisot (Bourges 14/1/1841-2/3/1895 Paris 16ème), peintre, mariée le 22 décembre 1874 à Paris (16ème) à Eugène Manet (1833-13/4/1892 Paris 16ème), frère d’Edouard, peintre, dont une fille, Julie Manet (1878-1966), épouse Ernest Rouart, peintre, grand-oncle de Jean-Marie Rouart, de l’Académie française.
Arrière-grand-père de François Valéry (1916-2002), conseiller référendaire (voir notice).

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Eudes au collège Bourbon (Condorcet). Elève de l’Ecole des Beaux-Arts de 1828 à 1832.

Voyage en Italie et en Grèce. Sous-préfet d’Yssingeaux (Haute-Loire) le 21 février 1836, de Valenciennes (Nord) le 24 janvier 1837, préfet du Cher le 27 janvier 1840, de la Haute-Vienne le 1er août 1841. Auditeur, puis maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d’Etat de 1841 à 1848. Révoqué en février 1848, réintégré, préfet du Calvados le 10 janvier 1849, préfet d’Ille‑et‑Vilaine le 9 décembre 1851, démissionne le 3 juillet 1852. Secrétaire général du Crédit Foncier.

Conseiller référendaire de 2ème classe le 1er décembre 1855, de 1ère classe le 22 mai 1858, membre de la commission de vérification des comptes ministériels pour 1863. Conseiller maître le 22 juillet 1864. Honoraire à sa demande le 22 décembre 1873.

D’après Mme Morisot dans une lettre à sa famille en 1871 : « Mon mari recommence plus que jamais cette antienne que la Cour des comptes brûlée, c’est une grande raison de la supprimer. »

Domicile : 13, rue Franklin à Passy (Paris 16ème), 7, rue Guichard (16ème)

Officier de la Légion d’honneur le 29 avril 1846. Chevalier de l’orde de Charles III (Espagne). Souscripteur pour la reconstruction du palais de la Légion d’honneur en 1871.